MÉTAMORPHOSE [B×B] Easton Et Lenny. #Amour nocturne

chapitre 5

Lorsque le professeur nous autorise à quitter le cours je range mon carnet de note avec l'envie de prendre l'air. Nous vennons de passé plus de quatre heures dans la même salle et mon esprit commence àsurchauffé, un peu d'aire frait ne me ferait pas de mal. Aprés avoir souhaité une bonne soiré à Eliza, la seule amie dont j'ai pu me faire ici, je me décide à me rendre à l'arrêt de bus. Nous avons reçu les références des livres à acheter et je me plains déjà en imaginant les longues nuits où je vais devoir travailler pour pouvoir les acheter. Ce n'est pas donné mais je suis venu ici pour ça. Me forger un avenir auquel je serai fier de moi. Étant déjà presque l'heure à laquelle je dois bosser, je décide de m'y rendre directement.

Durant le trajet, mes pensées se dirigent vers la personne qui me hante depuis maintenant presque un mois. Je repense à ses yeux bleus entouré de ce cercle aussi noir qu'intense, à ses cheveux qui ont l'air si doux et agréable à toucher. Je me reprend lorsque je me rends compte que je fantasme presque sur un inconnu, qui a l'air d'être aussi dangereux et interdit qu'une rose se trouvant au sommet du montage le plus haut du monde. Sa beauté est tellement envoûtante et nous pousse à la folie, la folie de vouloir l'acquérir quoiqu'il nous en coûte. J'en suis presque horrifié lorsque je me rend compte que je suis capable de tout faire pour qu'il puisse ne serait-ce que poser son regard sur moi. Son regard qui me brûle lorsqu'il se pose sur ma personne. Et qui me fais tout oublier. Merde je ne l'ai rencontré que quelques rares fois et j'en suis déjà tout chamboulé. Mais malgré tout je sais qu'il est dangereux.

En arrivant au bar je me dépêche de me rendre dans le vestiaire des employés pour me changer. Les clients ne vont pas tarder d'arrivés et je ne veux pas laissé Ayden faire l'ouverture tout seul. Je dopose mon sac de cours dans le casier qui m'est attitré. Mais j'ai à peine le temps de le poser que la porte métallique du casier claque soudainement contre ce dernier.

Après surprise, en essayant de calmer les battements folles de mon coeur je regarde qui m'a fichu une frayeur à faire battre même le coeur d'un mort. Joshua. Lorsque mon regard rencontre le sien, je ne vois que colère et rancoeur. Je fronce les sourcils et recule de quelques pas. Il s'est toujours montré froid avec moi mais c'est la première fois qu'il agit ainsi. Il se racle la gorge, m'offre un faux sourire.

- Enfin monsieur nous fait l'honneur de sa présence.

- Salut à toi aussi Joshua.

Je hausse les épaules et le contourne tout en nouant le petit tablier autour de ma taille. Si j'ai appris une chose sur Joshua c'est bien de ne pas rentrer dans sont jeu, du qui est le plus fort de nous deux. Je n'ai de toute façon pas le temps. C'est donc avec empressement que je rejoins Ayden au comptoir, qui m'accueil avec un énorme sourire. Il me prend quelques secondes dans ses bras comme à son habitude. Étant de manière très tactile il lui ai même parfois arrivé d'humé mes cheveux, avant d'exploser de rire en sentant l'odeur barbe à papa de mon shampoing. J'ai été contraint de lui avouer utilisé les gammes enfants pour éviter que mon produit de douche ne me pique les yeux. Ayden étant Ayden, il m'en a parlé durant au moins une semaine entière, et ceux, tous les jours.

Je salut Mike de la main lorsqu'il passe la porte d'entrée. Il me répond par un sourire avant de se diriger vers la partie dédiée à son boulot. Je le laisse donc tranquille à fin qu'il puisse faire ses branchements pour animé la soirée.

Et il possible de dénoncer quelqu'un à la police, pour nous avoir trop fixé ? Parce que le regard de Licius depuis son arrivée, il y'a une bonne heure ne s'est pas détourné de ma personne depuis depuis son entrée dans le club. Depuis qu'il s'est installé sur un des tabourets devant le bar, ses yeux ne m'ont pas quittés. J'ai croisé son regard durant quelques instants et je me suis senti tressaillir et presque livide. A cet instant son regard n'abritait plus rien de son côté plaisantait et séducteur qu'il avait à mon encontre. Mais une chose bien plus effrayant.