Mon ange aux cheveux rouges. T.1 [ AoKaga ]

2- L'ange de la prophétie

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Tard ce soir là, dans un palais bordé de feu, les yeux brulant posés sur une carte regroupant Céléstia et Infario, un homme, assis sur un gros fauteuil de cuir noir, fixait doucement la chute de l'ange. Repassant incessement cette scène. Un sourir vint nourir ses lèvres. Il l'avait attendu. Ses os craquèrent sous le poid de ses poing pressé entre eux. Son oeil se mit à briller. Il le fera s'incliner devant sa supériorité. La prophétie étaient déjà enclanchée.

* * *

Les draps émirent un bruissement. Sortant difficilement des bras enserrant sa taille, l'ange se mit durement debout. Le monde tournait autour de lui. On déséquilibre face au manque de ses ailes était plus lourd qu'il ne l'avait prévu. Il se dirigea vers le miroir en titubant. Torse nu, il pouvait largement voir les épais bandages que le démon lui avait enoulé autour du corp. Les traces dans son coup rougeoyais sous l'aube. Sa nuque le lançait et le sang battait à ses tempes. Son nouveau statut le rendait complétement fou. Il sentait son corp devenir plus lourd chaque secondes. Il recula de quelques pas puis s'agrippa au dos du fauteuil le plus proche. Ses ongles s'enfoncèrent dans son cuir, brulant au passage la pulpe de ses doigts diaphanes. Il laissa ses cils couvrir des yeux un instant, lorsqu'il les rouvrit, son regard percuta celui d'Aomine. Un sourire malsain vînt fendre le visage du démon.

- Tout va bien, Mon ange ?

L'homme aux cheveux rouges releva un regard empreint d'une grande douleur vers le démon. Son coeur, plus que son âme souffrait le martyr. Sur sa fierté d'ange, Il se jurait de ne jamais laisser transparaitre sa faiblesse devant lui. Ses ongles griffant toujours le dossier du fauteuil Kagami s'autorisa à refermer les paupières. Serrant les dents de toutes ses forces, il décrocha légérement sa prise du cuir et se releva. Il redressa la tête, suivit de tout son corps qui finit par entièrement se décrocher de son appui. Aomine contourna le fauteuil puis vînt se place dans son dos. De son long doigt, il vînt effleurer la morsure et le tatouage, puis il y déposa sa paume de main, avant d'appuyer progréssivement dessus. Une douleur lui transpersa la nuque. Elle fut tel qu'elle lui fit plier les genoux qui se frappèrent au sol.

- il semblerait que ce ne soit pas encore cicatrisé...Nous sortons. Habille toi rapidement.

Sans dire un mot de plus, le démon tourna les talons et sortit de la chambre en laissant l'ange, les genoux à terre. Son poing se referma sur lui même. Il n'a pas d'autres choix que d'endurer so supplice encore quelques temps. Il se mit debout et se dirigea vers la grande armoire. Il enfila rapidement des vetements appartenant à Aomine, puis entreprit a descente dans les escliers sombre et tortueux. Il pénétra dans le salon plongé dans l'obscurité, là où l'attendait le démon, appuyé contre la cloison menant vers l'entrée. Celui-ci relevant ses yeux brillant dans l'obscurité vers lui, et lui sourit. Il se décola du mur puis marcha lentement vers la porte. Celle-ci s'ouvrit sasn même que qui que-ce soit ne pose sa main dessus. La porte ouverte laisssa s'engouffrer un souffle brulant dans l'habitat. Kagami s'arrèta juste avant de poser un pied sur les pavés noir fonçés. Il hésita à sortir. Et si son odeur n'avait pas entièrement disparus ? Il se ferai tuer d'office, où serai vendu en tant qu'esclave au marché le lendemain matin. Cette idée le terrifiait, bien que sa situatuon actuelle ne soit pas idéale, il a une chance de retourner à Céléstia. Le monde de dehors est dangereux, pour les démons certes, mais pour le anges égarés encore plus. Aomine entraina l'ange le long des rues passantes, se déléctant du mal-être évident de Kagami.

Au bout d'une centaines de mêtres, Aomine poussa une porte menant sur un bar, il y entra et y tira Kagami. Il alla s'assoir au bar, et obligea l'ange à faire de même. Aomine commanda deux boisson alcoolisé. Après avoir fixé longuement Kagami, et avoir entendu de brèves explications où la verité avait été altérer, le bar-man se mit au travail. Le bar-man, Kise Ryouta, après avoir verser un liquide violet dans chaque verre, s'approcha de l'oreille d'Aomine et prettant attention à ce que personne d'autre que lui et Kagmi ne puissent l'entendre, il commença à parler sur le ton de la confidence.