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jeno était en cours. au dernier rang au fond de la classe. il regardait jaemin, assis tout devant. il repensait à la dernière fois.

quand il l'avait suivi.

quand jaemin lui avait parlé... de cette façon.

c'était il y a plusieurs jours maintenant. pourtant, ça restait ancré dans son esprit. on aurait pu penser que cette facette inattendue de jaemin l'aurait repoussé, mais au contraire.

jeno n'avait jamais eu autant envie du brun.

le soir, en rentrant chez lui, il s'était imaginé tout ce que jaemin pourrait lui dire sur ce ton là.
tout ce qu'il pourrait lui faire.
et c'était tout simplement... fabuleux.

jeno n'attendait plus qu'une chose. que tout ses fantasmes deviennent réels.

il essaya de se calmer en se rappelant qu'il était en cours, et que ce n'était pas le moment de penser à ça.

surtout qu'il n'avait pas reparlé à jaemin depuis ce fameux jour. il avait bien compris que jaemin refuserait de lui parler (ce que jeno comprenait parfaitement, il aurait fait pareil), mais il ne voulait pas abandonner aussi vite.

non.

il allait trouver quelque chose.

il y réfléchit le restant du cours, et finit par trouver un point de départ.

s'excuser.

il devait s'excuser de l'avoir suivi, comme un vulgaire stalker. ou comme un psychopathe.

vu que le brun ne voudrait pas l'écouter, il se mit à lui écrire un mot. il espérait au moins que jaemin le lirais avant de le jeter à la poubelle.

quand la fin du cours arriva, la sonnerie annonçant la pause du matin, jeno attendit que tout le monde soit sorti avant se lever. il se rapprocha du bureau de jaemin en serrant son papier dans sa main. froissé. il le relu une dernière fois avant de le plier et de le poser sur la table. puis, il partit rejoindre ses amis.






quand jaemin rentra dans la classe, il trouva un bout de papier chiffonné sur sa table. il le déplia.

je suis vraiment désolé pour lundi soir. je ne le referais plus.

rien que ça. l'écriture était peu soignée, difficilement lisible.

le mot n'était pas signé. mais il n'y avait pas besoin.

jaemin jeta un coup d'oeil à jeno, qui évitait son regard. encore ces traits froids.

• baby what's the worst •Où les histoires vivent. Découvrez maintenant