Chapitre Onze

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Brian était avec John et Freddie avant le concert, ils étaient arrivé en premier et attendaient Roger dans un petite pièce qui s'apparentait à une réserve et qui leur servait de coulisse. Elle était relativement peu confortables, avec un canapé une table et deux chaises pour seul meubles et des murs sans fenêtres ça se comprenait.
Freddie et John fumaient et Brian les regardait faire en accordant sa guitare. Il était stressé pour ce concert, comme à chaque fois. Freddie lança un regard à John qui commença à parlé.

"Alors... Avec Roger, vous... Enfin, c'est quoi votre relation ?" demanda-t-il à Brian.

Brian ouvrit la bouche pour parlé, puis la referma, puis la rouvrit, puis la referma, et quand il la rouvrit pour parler pour de bon Roger arriva. Il était trempé jusqu'au os par la pluie mais surtout il s'était coupé les cheveux qui lui tombaient devant les yeux. Content de pouvoir détourner l'attention, Brian prit la parole.

"Mais qu'est-ce qui est arrivé à tes cheveux ?" demanda-t-il.

"C'est Sarina qui à eu l'idée aujourd'hui, on est allé chez son coiffeur. Ça me va bien ?" demanda-t-il en soulevant ses cheveux mouillés.

"Mmmmh... Oui ?" dit Brian en hésitant.

"Relativement." répondit John.

"C'est... Différent..." ajouta Freddie en se frottant le menton.

"Fermez la !" dit Roger en leur faisant un doigt, puis il recommença à parler, se réconciliant rapidement avec ses amis. "Il y a pleins de monde de l'autre côté ! On fait fureur dites moi !"

"Bien sur qu'on fait fureur, chéri ! Qu'est ce que tu crois ?" répondit Freddie.

"Mais qu'est-ce que vous faites encore là ? On va dans le bar, ici c'est juste sensé être l'endroit où on pose nos instruments !" s'exclama le blond.

"On t'attendais." répondis simplement John.

"Maintenant je suis là ! Alors on monte sur scène ! On est déjà en retard !"

"Oui ! Aller, moi j'y vais !" dit Brian en se dépêchant de suivre Roger vers l'agitation du bar, bien content d'échapper à la morale qu'allaient lui faire John et Freddie.

Ces derniers se regardèrent, exaspérés, puis rejoignirent leurs amis.

Le concert dura une bonne partie de la soirée. Roger avait matter le petit boule de Brian tout le temps et souris en se levant de son tabouret pour aller commander au comptoir.

"Tiens, Sarina n'est pas là ?" lui demanda John en s'asseyant à côté de lui.

"Non... C'est un peu tendu entre nous..." répondit Roger.

"Et avec Brian-" commença-t-il. Mais il se fit interrompre par une fille.

"Salut ! J'ai adoré le concert ! Je m'appelle Laure et je trouves que tu joues hyper bien !" dit-elle à Roger.

"Ho... Heu... Merci." répondit simplement Roger.

"Tu va croire que je suis une fille facile mais c'est la première fois que je fais ça... Tiens, c'est mon numéro." continua-t-elle en lui tendant une serviette en papier avec un numéro écrit dessus.

"Merci... Mais j'étais en train de discuter avec mon ami là..." dit Roger de plus en plus gêné par la présence de l'ami en question.

"Oui ! Je comprends. Appelle moi." dit-elle avec un clin d'œil en se dirigeant vers d'autres filles.

Roger regarda John avec un sourire crispé puis se senti quand même obligé de demander à Laure :

"T'es majeur, au moins ?"

Sous le regard ahuri du bassiste. Roger rangea le numéro dans sa poche puis repris la discussion.

"Tu- mais, tu vas te marier !"

"Oui, enfin, je ne le suis pas encore. Je profite de mon indépendance."

"Et Brian ? Tu crois qu'il penserai-"

"Oui okay, j'ai compris, si tu veux je vais jeter ce numéro. Bon, je vais rejoindre Brian." dit Roger en abandonnant John.

Brian rentra chez lui tard. Il avait espéré que Roger veuille venir avec lui mais le blond était parti seul vers son appartement. Il soupira dans son lit.
Le plafond lui semblait haut, loin, dans cet appartement pourtant petit. Les voitures passaient dans un roulement régulier et illuminaient le plafond. Son lit avait l'odeur de Roger. Il se tourna et se retourna dans ce lit vide, dans ces draps froid qui portait cette odeur pleine de tous ces souvenirs. Pourquoi est-ce qu'il était parti ? Pourquoi est-ce qu'il l'avait laisser dans cet appartement vide de tout ?
Puis Brian eu une soudaine envie de remettre les choses à leurs place. Il se leva et se dirigea vers les cartons défaits et les bougies éteintes. Il les alluma puis commença à ranger des choses. C'était pas évident à cause de l'obscurité mais les éléments retrouvaient vite leur place dans le décor et vers 5h du matin l'appartement avait perdu trois ans.
Brian soupira de contentement et plongea dans son canapé où il s'endormit rapidement.

Café noir sur Vodka citronOù les histoires vivent. Découvrez maintenant