𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 𝟮𝟴

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      —  Arrête de stresser, t'es parfait, me dit mon frère.
      —  Mais et si je fais une gaffe ?

Tyron soupire.

      —  Tu m'as fait répéter des scénarios aussi débiles les uns que les autres, alors, t'en fais pas, y'a pas de raison.
      —  Et s'ils ne m'aiment pas ?

Il me prend par les épaules et me met face à lui.

      —  Ils vont t'adorer. Ok ?

Je hoche vaguement la tête alors qu'on frappe à la porte. Mon stresse augmente d'un seul coup.
Je me dirige vers la porte et ouvre à Armel. Celui-ci me sourit grandement avant d'embrasser mes lèvres chastement. Baiser que j'ai un peu de mal à lui rendre étant donné que je tremble comme une feuille. Ce qui... le fait rire, bien évidemment.

      —  Détends-toi love, tout ira bien.
      —  Mouais...
      —  T'es prêt ?
      —  Euh... je réfléchis un instant.
      —  Il est prêt ! lance Ron.
      —  Bonjour Tyron ! Comment ça va ? demande Mel.
      —  Tranquille, répond mon frère en venant vers nous.

Ils parlent un petit moment avant que je ne sente mon frère me pousser dehors et Armel me tirer vers lui. Je serre les dents mais les laisser faire et entre dans la voiture.

      —  Comment ils sont tes parents ?
      —  Bah, ils sont normaux. Je suppose, il répond.
      —  Tu leur as dit que tu étais gay ?

Il fronce les sourcils.

      —  Quoi... ? T'es pas gay peut-être ? j'interroge alors.
      —  Si. Enfin non. Je veux dire...

Il semble perdu dans ses pensées et me voilà encore plus angoissé qu'au début. Mais qu'est-ce qu'il me raconte... ?

      —  Ok... peut-être qu'il vaut mieux que tu me ramènes, je souffle. Et que tu te vois ça par toi-même...  je dis en baissant les yeux.

Je sursaute alors qu'il prend ma main. Malgré moi, je la retire. Il soupire mais sourit.

      —  Thaïs... je ne me suis jamais définit comme étant hétéro ou gay ou bi.
      —  Mais t'es resté qu'avec des filles et je suis le seul gars avec qui t'es sorti ! je m'exclame.
      —  Eh bien ? Ça ne fait pas de moi quelqu'un d'hétéro, gay ou bi ? Si ?
      —  Bien sûr que si ! je soupire. Tu sors avec des filles, t'es hétéro, tu sors avec des gars, t'es gay et si tu sors avec les deux alors t'es bi ! je rétorque.

Il fait une petite moue, regardant la route, quelque peu silencieux.

      —  Je préfère me dire que je suis juste amoureux, il indique finalement.

Si je m'y attendais.... C'est le mec le plus niais et doux et... surprenant que je n'ai jamais rencontré.

      —  Tu...

Je m'interromps et laisse mon visage tomber contre mes mains, rougissant comme un dingue.

      —  T'es pas croyable, je souffle.

Il attrape l'une de mes mains alors je me redresse et le regarde.

      —  Je t'aime Thaïs, et c'est tout ce dont j'ai besoin de savoir. Le reste, je m'en fiche.
      —  Mon dieu... Je t'aime tellement... je lâche.

Il sourit grandement. Le silence revient, et je souris comme un con alors que sa main n'a pas quitté la mienne.
Il se fiche d'avec qui il est... parce que le plus important c'est qu'il m'aime. Et il va me présenter à ses parents. Minute...

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