Chapitre 11

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Zoro ne savait pas ce qu'il faisait. C'était comme si son corps avait bougé tout seul. Son corps ne lui obéissait plus. Il savait que ce qu'il faisait n'était pas bien, mais même si il le voulait, son corps restait là, son viage collé à celui de Robin.

Robin de son côté avait les yeux écarquillé face à l'action de Zoro. Malgré la proximité du visage de se dernier, elle ne pouvait toujours pas voir son identité, dût au fait que maintenant, sa capuche était pratiquement écrasé sur son visage. Juste assez pour que l'ombre recouvre ses yeux. Elle ne savait plus quoi faire face à cette situation. Elle était presque paralysé, même si en réalité elle savait exactement ce qu'elle devait faire. Elle savait qu'elle devait le repousser le plus vite possible, le gifler peut-être, mais elle en était incapable. Pourquoi? Tout simplement parce qu'elle ressentait un sentiment étrange à cette instant. Un sentiment de bien être. Ça avait eu pour effet à son cerveau de ne plus rien faire, comme s'il était en surchauffe. Son cerveau qui était de nature si calme, si ordonné, si maître de ses actions ne comprenait maintenant plus rien. Mais lorsque son esprit était comme déconnecté, une seule chose pouvait maintenant prendre le relais. Son cœur. Son cœur qui avait ressenti ce bien être et qui depuis cet instant voulait le ressentir pour l'éternité. Après tout ce qui c'était passé c'était le seul moment auquel elle ne pensait plus aux problèmes des dernières semaines et elle en voulait plus. Essayant d'obtenir ce qu'elle souhaitait, son cœur, qui était maintenant maître de ses actions, lui fit lentement fermer les yeux avant de répondre au baiser.

Cela étonna les deux, même Robin qui ne comprenait pas pourquoi elle faisait ça. Mais celui qui était le plus choqué était Zoro, lui qui s'attendait à tout sauf ça. Mais il ne pouvait nier le fait qu'il adorait la sensation des douces lèvres de Robin entrain de participer au baiser. C'était probablement la meilleure sensation qu'il n'ait jamais ressenti. Les deux ne voulait plus arrêter le baiser. En cet instant, plus aucun problème n'existait il n'y avait que Zoro et Robin, comme dans une bulle que personne ne pouvait franchir et qui les coupait du reste du monde. De toute les personnes aux alentours et de tout les problèmes de la vie.

Mais Robin en avait marre de ne pas savoir qui était face à elle, de ne pas connaître son identité et de ne pas savoir à quoi elle ressemblait. Alors qu'elle continuait de l'embrasser, elle dirigea délicatement ses mains en direction de la capuche de l'homme en face d'elle. Ce dernier avait comprit se qu'elle comptait faire et ne pouvait laisser cela arriver. Mais le problème était que son cerveau était à peu près comme celui de Robin, comme déconnecter du reste de son corps. Cependant il lui restait une dernière solution. Peut-être que sa conscience ne fonctionnait plus, mais ses réflexes eux fonctionnaient encore. Cependant, même s'ils avaient comprit la situation, ils avaient décidé d'agir d'une autre façon que de simplement empêcher Robin de retirer la capuche de Zoro. Ses réflexes lui avait envoya comme signale de délicatement entourer la taille de Robin de ses bras, de sorte à la coller encore plus à lui et de demander l'accès à sa bouche. Ce que Robin autorisa directement, trop concentrer à vouloir ressentir le plus de sensations possibles.

Zoro ce fit alors plus insistant dans le baiser plaquant Robin à lui et en mettant sa langue dans la bouche de la femme qu'il aime. Elle fut tellement surprise par cet action qu'elle retira vivement ses mains pour se concentrer à fond sur se baiser, qu'elle se concentra le plus possible, car depuis cet instant, tout les sentiments et les sensations qu'ils avaient ressenti s'étaient décuplés. Leur baiser, qui au début était plutôt timide, était maintenant devenu un baiser langoureux, enflammé et légèrement sensuel. Un baiser qu'ils voulaient continuer pour l'éternité.

Mais toute bonne chose a une fin et ils durent arrêter à cause du manque d'air. Il décollèrent leurs lèvres le plus lentement possible, de sorte à garder le plus de plaisir le plus longtemps possible. Ils étaient front contre front les yeux toujours clos. Les deux essayaient de reprendre leur souffles dans une respiration saccadée. Robin était, comme Zoro, rouge dût à la profondeur du baiser, au manque d'air et au fait que se baiser avait augmenter la température de leur corps à un niveau qu'on ne pouvait même pas qualifier de chaud, mais plutôt de brûlant.

Mais le problème était que depuis le moment où leurs lèvres s'étaient détachées, les problèmes avaient commencés à revenir progressivement. Ce que Robin ne voulait absolument pas. Elle ne voulait plus revivre cette tristesse, ce chagrin qui l'animait depuis des semaines. Elle voulait donc revenir, mais ne rencontra rien. Que du vide. Car Zoro, qui avait réussi à reprendre un minimum de contrôle sur son corps, s'était éloigné, car il savait qu'il venait de faire une grave erreur. Ils étaient maintenant un peu plus éloignés, mais toujours face à face. Robin regardait l'homme devant elle avec un regard remplit de désespoir alors que Zoro lui répondait avec un regard remplit de culpabilité, qu'elle put remarqué sans même voir ses yeux.

Zoro rouge, mal à l'aise et essayant de reprendre sa respiration- Je...je suis... désolé... Je n'aurais...pas dut faire ça... Au... au revoir.

Zoro prit ensuite rapidement ses choses et partit sous les yeux de Robin qui elle ne bougeait pas d'un pouce. Elle ne savait plus comment réagir face à cette réaction de la part de l'homme mystérieux qui repartait sans se retourner. Alors elle fit la même chose qu'elle a fait durant toute ses années lorsqu'elle ne savait pas comment réagir face à une situation imprévue. Elle reprit un visage impassible et fit comme si rien ne c'était passée.

Zoro lui, arriva une heure plus tard à la maison de Mako, dût au fait qu'il s'était perdue sans cesse, totalement essoufflé, car il avait courue pendant une heure sans arrêt. Il pénétra rapidement dans la maison avant de claquer la porte et de s'appuyer sur celle-ci en essayant de reprendre sa respiration. Les bruits attirèrent l'attention de Mokou et Mako qui arrivèrent presque en courant dût aux sons presque inquiétant que Zoro venait de faire.

Mokou et Mako- Tout va bien?

Zoro qui avait réussi à reprendre une respiration à peu près normal regarda les deux femmes qui était devant lui.

Zoro- Les filles. J'ai fais une grave erreur.

Je n'ai rien fais.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant