Les destins entremêlés ( fan fiction de gardiens des cités perdues)

Chapitre 6: Moi, elfe !

(NDA : bon, à partir de maintenant, je ne mettrais plus de notes de l'auteur. Déjà, j'ai plus d'idées et puis c'est inutile. Donc bonne lecture. 😅)

Je suis un elfe.
Je suis un elfe !
JE SUIS UN ELFE, BON SANG !

Je me répétais ces mots, espérant de toutes les forces qu'ils sonnent faux.
Mais non.
Ils semblaient comme la partie manquante du puzzle.
Ma destinée.
Ce que j'étais vraiment.

Mais ce n'était pas possible.
Cela n'existait pas.
Ce n'était que des petits étres, des créatures fantastiques à longues oreilles, des mythes.
Je voulu rire, me ficher d'eux.
Mais non.
Car au plus profond de moi, je savais que c'était vrai.

Alors je demandai:
« Je... n'ont-ils pas de longues oreilles ?
-Tu nous prends vraiment au sérieux, ricana un homme au fond de la salle ? »

Soudain j'eus peur d'avoir dis une sottise.

« Tais-toi Alvar ! Petit, que sais-tu de notre peuple ? »

Leur peuple ?
Je ne comprenais plus rien.

« Je... ne comprends pas. Je ne connais rien. »

Fintan fit signe au groupe de s'écarter. Ils le firent et ils discutèrent à l'écart de mes oreilles indiscrètes.
Ils finirent par se séparer, et Fintan revint vers lui pendant que les autres partirent par une porte que je ne voyais pas.

Fintan me dit :
« Ce que je vais te dire sera long, étrange et incompréhensible. Mais je te demande de m'écouter jusqu'au bout sans m'interrompre.
-Ou... oui. »

***

Les elfes existent depuis la nuit des temps.
Ces êtres avaient été créés par la vie avec plusieurs autres espèces intelligentes :

Les ogres, Les gobelins, les trolls, les nains, les gnomes et les humains.

Ces créatures s'entendaient entre elles grâce à un traité qui maintenait la paix.
Ils devaient aussi respecter des règles très strictes comme le nombre de créature de la même espèce de manière à éviter une catastrophe.

Malheureusement, les hommes décidèrent de ne pas tenir compte du traité et se reproduisèrent à volonté, surpeuplant la terre.

Les elfes, le peuple désigné roi, décidèrent de laisser les hommes faire leurs affaires et déclarèrent aux autres espèces que leurs territoires se feraient appeler « cités interdites » et seraient interdites à toute espèce.

***

« C'est de cette loi que notre assemblée s'est créée.
Nous nous appelons « les invisibles » et sommes des justiciers du monde elfique, ou plutôt des cités perdues, son nom exact. Nous trouvons que les cités interdites ne peuvent plus exister et essayons de détruire cette espèce par tous moyens possibles, la faire disparaître de la surface de la Terre. Ils ont abusés de notre confiance, ils nous ont trahis, ils ont pollués notre belle planète ! »

Je demeurai silencieux, choqué.

Des elfes. Des Gobelins. Des trolls ! Impossible.
Ça ne pouvait être vrai.

Je repensai aux dernières paroles de Fintan :
Faire disparaître les humains de la surface de la Terre.
FAIRE DISPARAÎTRE LEE HUMAINS DE LA SURFACE DE LA TERRE !!!
QUOI !!!

« Calmes toi petit, m'ordonna -t-il. »

Me calmer ? Il allait tuer des milliards de personnes innocentes, qui....

Non. Ces personnes n'étaient pas innocentes.
Elles étaient coupables.
Coupables de détruire la planète, tout comme moi.

Je me détendis, compréhensif.
Ce serait un véritable massacre mais ça en valait la peine. Si cela pouvait sauver la Terre alors oui, j'étais pour.

Ils me jetteraient dans les flammes comme tout humain et...
Non. Je n'étais pas un humain. J'étais un elfe.
Comme les personnes qui se trouvaient devant moi.
Un elfe qui serait sans doutes épargné.
Mais Fintan n'avait pas répondu à mes questions.

« Pourquoi n'a t'on pas de grandes oreilles ?
-Tu crois donc en mon histoire, petit ?
-Répondez à ma question.
-Tu en as, du caractère, rigola t-il. Bien. Les elfes sont immortels. Leurs longues oreilles sont la preuve de vieillesse. Plus l'on a les oreilles longues, plus l'on est vieux.
-Immortel ?
-Du moins, aucun elfe n'est jamais mort jusqu'à maintenant.
-Cela veut dire qu'il y a parmi votre peuple, des bicentenaires ?
- Oui sauf qu'ils prennent souvent asile en dehors des cités perdues. Quand aux oreilles, elle ne poussent qu'après des centaines d'années. »

Immortel !
On ne pouvait pas mourir.
La peur de la mort m'angoissant depuis longtemps, cela devrait être une bonne nouvelle.
Mais pourtant, toutes ces révélations me faisaient peur.
Dans leur plan si diabolique, ma mère n'en faisait pas partie. Ni Tom.

Eux qui m'avaient aimés et aidés toutes ces année. Je les aimait comme personne au monde.
Enfin, presque personne.

Sophie !

« Sophie Foster est-elle une elfe elle aussi ?
-Je vois que tu t'obstines à revenir à elle. Donc je vais te répondre.
Oui. Sophie Foster est bien une elfe. »

Sophie était une elfe !
Elle était comme moi !

Cette pensée me rassura.

Tout d'un coup, un souvenir me revint. Un souvenir que j'avais essayé de cacher avec tant d'obstination, croyant avoir rêvé.

« Elle a déplacé un poteau par la force de l'esprit et l'a jeté sur une voiture qui allait l'écraser.
-Comment ? »

Fintan avait l'air surpris mais ne me regarda pas comme un fou.

« Qu'as-tu vu ?
-Je ne révèle jamais des choses à un homme masqué. »

J'avais parlé d'une voix calme, sans trembler. Pourtant j'eus peur d'avoir été trop loin et qu'il me frappe.

Il leva la main, silencieux.
Je fermai les yeux, attendant le coup.
Mais il ne vint pas.

La main se posa sur la tête de Fintan et il retira sa capuche.

C'était un homme blond qui avait l'air d'avoir 18 ans.
Un gamin.
Pourtant, je savais maintenant que l'apparence physique ne comptait pas.
Seule la longueur des oreilles comptait.
Et les oreilles de Fintan pointaient en arrière.
Il devait avoir dans les cent ans.
A part ses oreilles pointantes, il avait tout d'un ados normal.

Mais il n'avait rien à voir avec eux.

« Tu as beaucoup à apprendre de nous et nous aussi.
Je te propose un marché.
Viens avec nous t'entraîner tous les week-ends et répondre à mes questions pendant que je réponds aux tiennes et je te libère sur le champ.
Tu n'auras pas à changer tes habitudes. Juste à venir les week-ends au lieu de rester chez toi. Tu apprendras notre culture, notre vie, notre clan sans négliger tes pauvres études et en voyant toujours tes proches. Dans tous les cas, tu es gagnant. »

Je réfléchis. J'aurais refusé si... si Sophie n'était pas une elfe.
Mais j'avais beaucoup à gagner en acceptant sa proposition.
Je pourrais la retrouver et lui montrer que l'on est faits l'un pour l'autre.
Sans pour autant quitter ma mère.

Et puis je me disais que si je refusait la proposition, ces hommes n'hésiteraient pas à me tuer.

Mais c'était trop simple.

« Qu'avez-vous à y gagner ?
-Oh... beaucoup plus que tu ne t'imagine.
-Quoi ?
-Tu le sauras en tant voulu. Maintenant, dis moi ta réponse !
-A partir d'aujourd'hui, je m'entraînerais avec vous. »

Le pacte était scellé.