Chapitre 3 : Premiers contacts

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Le soleil fit son retour en même temps que la chaleur insupportable. Ink était caché sous l'arbre, essayant de se protéger du mieux qu'il pouvait des températures trop forte. Error, quand à lui, n'avait plus bougé de sous son rocher depuis les événements de cette nuit. Il avait utilisé plus de magie qu'il ne le pensait pour soigner le corbeau...

Pourquoi avait-il fait ça ? Aucune idée.

Il devait retrouver des forces pour pouvoir quitter cette île sans que ça ne lui soit fatal. L'oiseau ne devait être qu'une source de nourriture et, vue la famine qui frappait l'océan en ce moment, il ne pouvait pas faire la fine bouche. D'un autre côté, tomber malade à cause d'un oiseau pas frais et empoisonné... ce n'était surement pas la chose à faire.

Non, vraiment pas.

C'était un choix plus logique que ne rien faire...

Quoi que...

Error resta caché sous sa pierre, se torturant l'esprit sans savoir s'il avait bien ou mal fait. Le temps passait, il ne bougeait pas, il n'avait pas la force, pas le courage et, l'eau n'était pas vraiment agréable ailleurs que sous le roché. la méduse avait même du mal à respirer à cause de la température et du peu d'espace...

C'est plus dure d'être un gros poisson dans un petit étang qu'un petit poisson dans l'océan. Pas question de bouger et de finir ébouillanté vivant ! Il restera à l'ombre de sa pierre aussi longtemps qu'il faudra et, s'il ne peut pas ou qu'il ne tient pas, il y restera le plus de temps possible.

Il était si épuisé qu'il ne remarqua même pas que la lumière diminuait...

Au grand soulagement d'Ink, le ciel commençait à se remplir de nuages, cachant le soleil, annonçant peut-être même de la pluie et du vent. Enfin de quoi rafraichir le pauvre oiseau et de quoi l'hydrater. Il en avait besoin plus que tout, vraiment, juste un peu d'eau... de fraicheur. La température baissait doucement alors que la lumière devenait terne et douce. Enfin douce ! Enfin supportable !

Mais toujours pas la moindre trace d'eau potable... et Ink ne se refroidissait que très lentement. Il n'avait pas le choix, s'il voulait se rafraichir, il devait aller un peu dans l'eau et la mer c'était trop dangereux. En plus... il voyait les plumes qui oui restaient... elles étaient noir... vide... et celles qui repoussaient n'étaient pas mieux.

Une première jambe déjà dans l'eau clair du bassin naturelle. Le sable était si doux... l'eau tiède, refroidissant vite lui faisait tellement de bien...

Il entra complètement, se mettant à roucoulé malgré lui en sentant la température baissé encore un peu...

« -Ah... » soupira-t-il de soulagement sans le vouloir.

C'était si bien... l'eau n'était même pas tellement salé. Pourtant les plumes se coloraient déjà doucement passant de noir à multicolore. Les couleurs étaient même plus éclatante encore. Peut-être que c'était grâce aux algues encore placé sur ses blessures ?

Les quelque plumes habités qui restaient sur ses ailes tombèrent sans le moindre effort de leurs propriétaire. Encore une fois, la succulente odeur de l'oiseau arriva au prédateur, toujours tapis sous son rocher, qui ne réagit pas tellement... en tout cas, pas comme la dernière fois. Cette fois la méduse, enivré, se contenta de remonter pour se retrouver face à face avec l'oiseau, un mètre au plus les séparant.

Ils se regardaient droit dans les pupilles.

Error en profita pour détaillé le corbeau...

Toutes ces couleurs...

C'est beau pensa-t-il.

« -B... bonjour... » finit par dire Ink, brisant le silence lourd.

« -CoMMEnt Tu t'APpEl Le piaffe ?

-Ink et vous le mollusque ?

-ErrOR.

-Une sacré erreur de la nature, c'est sur. »

Error sourit.

« -dit-IL !

-Moi je suis un oiseau, c'est beau les oiseaux ! Vous vous êtes juste...

-Ah ? Tu Me VouVOie ?

-Pardon, c'est vrai que tu ne le mérite pas. »

La conversation, tout sauf aimable, ne dégénéra pas pour autant. Le ton était plus... à l'amusement qu'autre chose, ils étaient tout les deux calmes, comme si... comme s'ils avaient compris qu'ils allaient devoir cohabité encore un moment ensemble.

Autant faire la paix et, si c'est impossible, juste une trêve suffira.

En plus, seul ici, c'était pas super.

Même être avec une potentiel proie, c'était mieux que rien.

Ils allaient devoir cohabité.

Mieux valait que ce soit sans se faire la guerre. Ils l'avaient très bien compris pendant la nuit.

Ils allaient avoir besoin de l'autre pour survivre...

D'où se premier contact...

Un premier contact calme.

Une île sur l'océanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant