Who are you ? (jikook)

II

Il était là, derrière ce mur vitré, entrain de faire cuire la nourriture et à sourire à ses collègues. Ça faisait une dizaine de minutes maintenant que je l'observais et je n'en revenais toujours pas de sa couleur de cheveux, mais pour d'autre ce n'était qu'une simple coloration marron foncé. Il arrivait à être sexy même de profile et en sueur, soudain sa main passe sur son front et son geste me parvient au ralentit profitant de cette merveilleuse vue. Mon cœur a commencé à faire du sien et j'ai sentie mon souffle devenir, rapidement, saccadé. J'avais l'impression de paniquer sans aucune raison, il était évident que je resterais assis à l'observer de loin, inutile de le déranger en plein dans son travail. Sans oublier que je n'étais pas du genre à entamer une conversation par moi-même.

J'ai fini par commander ma nourriture en me mettant à la recherche d'une petite nouveauté sur la carte du menu.

Ma salade printanière arrive accompagné d'une corbeille à frite et je souris heureux de savoir qu'il est l'auteur de ce délicieux festin, je lui lance un dernier regard, à travers la fenêtre vitrée, qui tombe sur son dos et avale avec appétit le repas.

- J'arrive pas à y croire... Jimin ?

La chaise face à moi racle le sol et l'homme s'assoit, je dépose délicatement la fourchette sur l'assiette et déglutis fortement en voyant deux perles marrons me fixé intensément avec ce sourire charmant.

Yoongi...

D'un coup, j'ai eu chaud, comme une bouffé de chaleur, j'ai attrapé à une vitesse grand V, mon verre d'eau que j'ai bu d'un trait et j'ai fini par lui rendre le sourire qu'il me tendait. Il a débuté la conversation en me posant d'innombrables questions et ça m'a fait rire, toujours fidèle à lui même hein. Je n'ai, tout de même, pas osé lui expliquer les vrais raisons de mon retour, mais ça n'a pas semblé le déranger bien au contraire, je lui ai aussi fait par de mon envie de travailler, mais il a vite compris mon allusion et m'a expliqué que son restaurant occupait déjà tous les postes, je devais donc chercher ailleurs, et oui même lui ne pouvait pas m'aider dans cette situation. On a continuer à discuter encore un moment et il m'a raccompagné jusqu'à mon vélo devant le restaurant.

- Tu compte rester longtemps ? Me demande t-il soudainement
- Tu veux déjà que je parte ? Le fis-je rigoler

Il me sourit et je loupe un battement.

La température avait chuté comparé à hier, la fumée sortait carrément de notre bouche. Il avait donc les mains dans les poches et me fixait intensément, pourtant, cette fois-ci je ne me sentais plus aussi gêné qu'avant, s'il pouvait même rompre l'espace qui nous séparait j'en serais le plus heureux, mais il fallait se rendre à l'évidence qu'au moindre petit pas de travers, il allait fuir.

Je n'étais même pas sur qu'il ressente les mêmes sentiments que moi pour tout dire, il était juste trop attentionné pour n'être qu'un simple ami, c'est ce que je me suis toujours dit, mais qu'est-ce que j'en savais sur l'amour moi ? Je n'avais jamais été en couple, réellement, je veux dire les années lycée ne sont rien pour moi... Jin c'est de l'histoire ancienne.

- Enfaite, j'ai... emménagé dans un super appart en ville et j'aurai aimé que tu m'aide à déballer les dernier cartons

Il m'invitait chez lui ? C'était une première, il ne l'avait jamais fait avant mais c'est aussi l'une des raisons pour laquelle je n'ai jamais osé lui avoué mes réels sentiments, j'avais l'impression qu'il me voyait comme un simple ami, sans arrière pensé.

- Au faite, mon numéro à changé, tu le veut ? Me dit-il en sortant son téléphone.

L'échange de numéro est fait et je lui dis au revoir en attendant qu'il daigne m'appeler pour fixer ce rendez-vous déballage de carton. Je rentre à la maison et retrouve mes parents assis sur le canapé entrain de regarder leur émission de cuisine comme à leur habitude.