𝐓𝐎𝐌𝐄 𝟏
« Adieu Los Angeles et bonjour Beacon Hills. »
Voilà la première chose que s'est dit Jane en arrivant au lycée de Beacon Hills. Seulement, à ce moment là, elle n'imaginait pas à quel point TOUT allait changer.
« Qu'est-ce que tu sais...
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« 𝙰𝚛𝚖𝚎 𝚋𝚒𝚘𝚕𝚘𝚐𝚒𝚚𝚞𝚎 »
Je me rappelai de tout. Absolument tout. De mon arrivée en maternelle à Beacon Hills, quand j'ai rencontré Stiles et Scott, mes meilleurs amis, jusqu'au jour de mon départ. J'émergeai peu à peu des méandres de mon sommeil peuplé de souvenirs. Des formes floues se dessinaient autour de moi, de plus en plus nettes à mesure que je reprenais conscience. Et je me sentais... vraiment bien. Aucune migraine. J'inspirai pronfondément, contente de ne plus avoir l'impression d'être une bombe à retardement. Je me mis en appui sur mes coudes pour me redresser et observai la pièce dans laquelle je me trouvai. Elle était assez grande, aux murs verts sauges. Des objets typiquement masculins traînaient un peu partout. Allant du ballon de basket, à la planche de skate jusqu'au t-shirt par terre. Je la reconnue immédiatement comme celle de Scott. Où j'avais passé beaucoup de temps quand j'étais enfant. D'ailleurs, après un coup d'œil au pied du lit, je pu constater que j'étais sous bonne garde. Du moins je l'avais été. Scott, adossé contre le lit, dormait la bouche ouverte. Tout comme Stiles qui lui, était à moitié avachi , la joue aplatie contre le matelas.
– Les garçons ?
Aucune réponse. Je réessayai un peu plus fort.
– Les garçons !
Scott bondit sur ses pieds et scruta les alentours, tous les sens en alerte. Quant à lui, Stiles se redressa subitement les yeux affolés.
– Quoi ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Quelqu'un est mort ?
Je décidai de leur jouer un petit tour. Je feignis l'incompréhension.
– Qu'est-ce ce que je fais ici ?
Stiles tourna subitement la tête vers moi, les yeux brillants d'espoir.
– Alors ? Ça a marché ? Tu les a récupéré ?
Je fronçai les sourcils.
– De quoi tu parles Stiles ? Récupéré quoi ?
Abattu, toute trace de joie disparue de son visage. Scott lui jetta un regard plein de compassion, sincèrement désolé.
– Tes souvenirs... elle a dit que ça avait marché, murmura Stiles d'une petite voix qui me fit mal au cœur. – Stiles... je ne sais pas de quoi tu parles. Je peux te poser une question ? (Je marquai une pause et décidai de mettre fin à sa torture). Est-ce que Lydia a fini par te remarquer ?
Alors, il redressa la tête et me fixa. Ses yeux s'illuminèrent, comme ceux d'un enfants à qui on avait offert un cadeau de Noël en avance. Et voyant que je n'ajoutai rien, il sauta sur le lit et me prit dans ses bras à une vitesse qui me surprit.
– Je le savais ! J'en étais sûr ! s'écria-t-il.
Je le serrai à mon tour, heureuse de retrouver mes amis.
