Je suis dépassé par cette intervention : la préservation de la fertilité.
J'ai eu un rendez-vous au CECOS de Marseille afin de me renseigner mais je sais pas, je suis perdu...
Je n'ai aucune envie de faire cette opération. J'ai l'impression qu'elle va me tuer psychologiquement, qu'elle va nourrir ma dysphorie jusqu'à atteindre son maximum, à ne plus pouvoir l'arrêter.
La préservation de la fertilité ce sont : des injections d'hormones QUE L'ON NE SOUHAITE PAS (dans mon cas, les œstrogènes), des stimulations des gamètes, une ponction et la récupération des gamètes.
Je ne peux pas faire cela, je n'en suis pas capable.
Saviez-vous qu'on l'on doit garder notre mauvaise mention du genre au niveau administratif pour pouvoir ensuite décongeler nos gamètes et les utiliser?
Je ne garderai pas cette mention "F" jusqu'à avoir un enfant, ce n'est pas possible.
De plus, que vais-je faire, dans plusieurs années, lorsque je serai un prof enceint et que mes élèves me verront? Je serai dans la m****, exactement! Parce que je doute que ces élèves comprennent, même en leur expliquant (ce qui n'arrivera point puisqu'ils n'auront pas à savoir).
Je doute même que les personnes que je croiserai dans la rue et qui me remarqueront puissent imaginer que cet homme barbu est en fait enceint, pourtant la différence entre le ventre d'une personne enrobée et d'une personne enceinte est claire, ils se poseront donc des questions.
Bref, bref, je suis dépassé.
J'aimerais que ces gamètes sortent en un claquement de doigts de mon corps car je souhaiterais les préserver, oui, mais sans intervention médicale.
VOUS LISEZ
Je suis transgenre
Não Ficção5/7 jours, je vis le même scénario désastreux à partir du moment où je rentre dans l'enceinte du collège. Parce qu'un mec trans et en plus gay, ça fait pas bon ménage dans un collège... Mais, peu à peu, les choses évoluent. Dans ces chapitres, il y...