Le coming-out à ma grand-mère paternelle s'est très mal passé. Pour moi, en tout cas.
Rien que d'y penser ça me fait mal.
Je vais pas vous raconter l'histoire mais je veux juste écrire sa "réaction", ce que j'en comprends. Je préfère tout raccourcir. J'ai pas trop envie d'écrire ce passage de ma vie mais je sais que, y'a un an ou un peu moins, j'aurai aimé que le journal de bord d'un FTM que je lise soit complet et raconte autant les bons passages que les mauvais pour savoir à quoi m'attendre. Pour réaliser qu'il n'y a pas que des gens ouverts et compréhensifs.
Elle, voyez-vous, n'a pas compris.
Mais au fond, ce n'est pas la chose qui m'a fait le plus l'effet que je ressens en y pensant. Cet effet, je n'arrive pas à le décrire mais c'est une sorte de sentiment d'impuissance, je ne sais pas trop comment dire ça...
Ce qui m'a fait le plus cet effet c'est le fait qu'elle m'ai parlé (pour la première fois) d'un air condescendant. J'étais assis par terre, elle était assise sur une chaise, me regardait donc LITTÉRALEMENT de haut, ce qui m'a aussi évoqué encore plus le fait qu'elle m'ai pris de haut (cette fois c'est l'expression).
Je ne sais pas vraiment si c'était le cas ou si elle essayait de faire je sais pas du genre montrer de l'empathie ou quoi, mais je vous dis juste ce que j'ai ressenti.
Et ce qui est sûr c'est qu'elle ne m'avait jamais parlé comme ça en mes 14 ans d'existence.
VOUS LISEZ
Je suis transgenre
Kurgu Olmayan5/7 jours, je vis le même scénario désastreux à partir du moment où je rentre dans l'enceinte du collège. Parce qu'un mec trans et en plus gay, ça fait pas bon ménage dans un collège... Mais, peu à peu, les choses évoluent. Dans ces chapitres, il y...
