Chapitre 9

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À l'écoute de la voix du commissaire, toute l'assemblée prête soudain de l'attention aux prochaines paroles dont ils croient sûrement qu'elles seront celles qui les sauveront.

- Enfin, on reçoit le commissaire. Dépêche toi de faire dégager ton armée et libère nous le chemin. Intervient Ike.
- Je vois, vous êtes sûrement l'un des artisans de tout ce raffut. Dit le commissaire. Bon, je vous propose un marché. Je vous promets de retirer mes hommes en échange de l'otage blessé. J'ai cru savoir qu'il était mal en point et j'aimerais le secourir avant qu'il ne soit trop tard.
- Tu veux nous la mettre à l'envers, c'est ça du con ?! Crie Mike. On sait très bien que si on relâche ce connard c'est fini pour nous. Il va vous balancer des infos et ça sera fini pour nous.
- Non, nous pouvons trouver une alter...
- Moi, j'ai une proposition. Coupe-t-il. Je veux que viennent ici deux ambulanciers sans arme avec un brancard et seulement une trousse de secours pour les premiers soins. D'accord ?

Comment ça "D'accord" ?! Il est idiot ou bien il le fait exprès, il est littéralement en position de force, c'est lui qui a la monnaie d'échange. Et il ose demander à l'opposant l'accord. Mais à ce moment, ils sont encore plus débiles que je ne le pensais. Ils avaient la possibilité de garder la main parce que, dehors, ils ne connaissent pas leurs atouts mais là c'est clair que la sitation va leur filer entre les doigts. On va leur faire ça à l'envers, c'est sûr.

-Attendez, je me concerte avec mes confrères pour voir si cest possible. Dit le commissaire Turner.

"Se concerter". C'est clairement faux, jamais il ne viendrait à l'idée de demander l'avis d'autres personnes pour un cas d'une telle banalité. On leur a servi l'arrestation sur un plateau d'argent. Ils ne leur reste plus qu'à trouver comment piéger ces braqueurs et le tour est joué.
Le chef de police reprend la conversation.

- Après un accord, je vais vous envoyer deux brancardiers dans 10 minutes le temps de nous retirer après quoi je vous rappellerai.
- C'est bien. Mais à la moindre manœuvre douteuse suspecte de vos gars. Dit Ike en chargeant son arme. Ils sont morts.  Menace-t-il en coupant tout juste après.

Ç'a le mérite d'être clair dans ce cas là. Mais au vu de tout cela, on peut facilement déduire que ceux qui vont arriver seront de mèche avec les policiers, voire des policiers. Comment sont-ils faire pour nous libérer ? À vrai dire je n'en sais rien, les seules idées que j'ai sont assez farfelues et démesurées. Donc je vais plutôt analyser les deux personnes qui compte rentrer ici.

Pendant que les dix minutes sont entrain de passer, on remarque par les fenêtres que de plus en plus de voitures de police s'éloignent. Assurément elles ne vont pas bien loin, juste à l'abris des regards.
À peine le temps écoulé que se gare une ambulance. Moi je suis debout près de deux brigands et les deux autres sont au niveau de la porte. Dans la foulée, j'ai pu connaître les noms des autres assaillants qui nous prenaient en otage. Parmi les 4, il y a d'abord Ike, celui qui dirige le groupe, ensuite Mike et les deux autres qui sont près de la porte, eux, s'appellent Nike et Bike. J'avais donc raison, leurs noms ne sont que des codes pour ne pas connaitre leur vrai identité.

False Alarm : What's happening [Fr]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant