Chapitre 1

142 15 28
                                    

Une jeune fille âgée de trois ans, emménageait dans une petite ville, non loin de son futur collège. Elle était entrain de tenir une pile de boite, presque deux fois plus grande qu'elle. Elle rentra dans la maison, avant de poser les boites en tombant presque. Sa maman la rattrapa avec un petit rire.

«  Fais attention Alicia voyons.

- Pardon maman...

- Pas de soucis ma puce... tu t'es pas faite mal ?

- Non ! Pas tombée ! »

Sa maman ria doucement, avant de monter avec elle, prenant un des cartons pour pas qu'elle ne retombe. Elles arrivèrent dans une chambre rose bonbon, avec un mur gris souris. Son petit lit était déjà monté, de même que ses placards, alors elles commencèrent tranquillement à vider les cartons, et ranger les placards. L'après-midi passa de la sorte, Alicia se débrouillant tant bien que mal toute seule, de temps en temps, quand sa mère allait aidé sa grande sœur, Laura, ou son grand frère Mathias. 

Une fois la chambre de la jeune fille a peu près ordonnée, elle s'allongea en étoile de mer, toute fatiguée, dormant à moitié. Sa maman toqua doucement à la porte avant de rentrée, les sourcils froncés, n'entendant pas de réponse. Elle souffla doucement du nez, et venue chatouillée son enfant, qui se réveilla en sursaut, avant de rire aux éclats en essayant de se défaire de l'emprise de sa maman.

« Veux-tu aller rencontrer nos nouveaux voisins ?

- Mathias et Laura viennent ?

- Non, ils n'ont pas envie, j'y vais toute seule, ton père est partit faire quelques courses.

- Je t'accompagne !

- Je n'en doutais pas... »

Sa maman ria doucement, avant d'entraîner son enfant en bas, puis devant. Elles allèrent toquer chez une mamie, très gentille avec un accent bien prononcés. Sa mère dût mettre fin a la discussion, sinon elle aurait duré toute la soirée. Puis elles allèrent toquer chez deux femmes, une mère et sa fille. L'enfant joua avec le chien, tandis que les femmes faisaient connaissances. Puis allèrent aux autres maisons, une vide de personne, l'autre avec des italiens.

La mère, italienne de son père, discuta tranquillement avec eux, avant de reprendre sa fille à bras, pour aller chez les autres voisins. Une jeune mère, portant son plus jeune fils a bras ouvrit. Alicia baissa le nez vers un jeune garçon caché derrière les jambes de sa mère.

Elle retrouva vite le sol, avant de faire connaissance avec Louis, ayant le même âge, et Tristan, ayant un an de moins qu'eux. Les trois enfants jouèrent dans le salon, laissant les mamans discutaient. Les petits discutaient également ensemble. Ainsi, ils apprirent qu'ils n'étaient pas dans la même école, mais, les deux plus grands, apprirent qu'ils faisaient le même sport, gymnastique.

Ils en firent un an, avant d'abandonner, du moins pour Alicia. Elle y fit plus d'autre activités extra-scolaire comme de la musique, du tir à l'arc ou bien encore de l'équitation. Les années passèrent, et plus les jeunes s'éloignaient. Ça leur faisaient tout deux du mal, mais c'était la vie, ils n'avaient plus aucun contact, et ceux même dans la vie.

Puis un jour, comme un coup des dieux, en CM2 une activité sportive se déroula entre leur établissement scolaire. Ainsi, les deux jeunes gens se retrouvèrent, et par grand miracle, dans la même équipe. Ils se lancèrent pas mal de coup d'œil, hésitant l'un et l'autre à aller vers son ami d'enfance.

La jeune albinos se décida la première et partit vers le blond cendré. Elle avala sa salive et tritura le bas de son t-shirt, tout en mordillant ses joues. Bien qu'elle fut la première à se déplacer, se fut le premier à parler.

« Salut..., souffla le jeune homme, comme par peur de déranger le monde et la joie autour.

- Hey... répondit-elle, sur le même ton,

- Comment vas-tu ?

- Je vais bien, et toi ?

- Ça va également... »

Un petit temps passa, tout deux regardant le sol. Alicia finit par soupirer grandement, avant de le regarder, la bouche en sang.

« Ça fait longtemps...

- Je confirme... dit-il avec un petit soufflement de nez.

- Ça te dirait qu'on recommence à traîner ensemble ?

- Pourquoi ? Pas que je ne veux pas, mais pourquoi cette question si soudaine ?

- Je me suis souvenue de nos moments quand on était jeune, en te revoyant, je ne vais pas te mentir, ça me manque un peu... »

Louis fit un sourire avant d'hocher la tête. Alicia souria grandement, avant de relever le nez en entendant le coach les appelait. Ils partirent rapidement vers le reste de l'équipe, et commencèrent à jouer. La journée passa tranquillement, entre rire et chamaillerie, puis, ils décidèrent de rentrer à deux, pour, en quelques sortes, rattrapaient le temps perdu.








Nombre de mot : 788

Coucou, j'espère que vous allez bien.

Voilà les début de la madame qu'est Alicia, pour l'instant c'est chilloux

Bonne nuit, bonne journée, bonne soirée

Sam

Déménagement {Tome 1} Réécriture.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant