Cœurs Brisés : Rivalité
Épisode 20 (un peu court selon les faits)
Pourquoi dormir dans la même maison avec une sorcière qui peut t’avaler ? Comment garder mon sang froid et faire comme si de rien n’était pendant que la mangeuse de mon bébé se trouve de l’autre côté de la maison ?Je sors de ma chambre en claquant la porte, je viens toquer à deux reprises devant la porte de la chambre de Beya. Sans attendre qu’elle m’invite à y entrer, j’ouvre la porte à la volée. Je la trouve assise par terre en train de changer la couche de son enfant.
Beya (surprise): Tantie
Moi (en m’avançant): Fait voir ton doigt.
Beya : Quoi ?
Moi (au-dessus d’elle): Ton doigt, celui qui s’est coupé la dernière fois.
Beya (en fermant ses mains): Qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce que…
Je ne la laisse pas terminer sa phrase lorsque je chope sa main et écarte de force ses doigts. Il n’y a rien, ses doigts sont intacts, même pas une cicatrice.
Moi (regardant ses mains) : C’est lequel ? C’est quel doigt qui s’est blessé ?
Beya (en retirant la main avec force): Tu me lâches la main, c’est quoi avec toi ? Je me suis blessée au doigt, ça s’est cicatrisé qu’est-ce que tu cherches ?
Moi (me tenant debout): Oui je sais que tu t’es blessée au doigt mais montre-moi, montre mon le doigt qui s’est blessé et la cicatrice.
Beya (mains sur son enfant): Je n’ai rien à te montrer.
Moi (en me penchant sur elle): Beya !!! Comment as-tu pu me faire ça ? Je te faisais confiance, je t’ai même prise pour ma fille. Comment as-tu osé ?
Beya : De quoi tu me parles ? Qu’es-ce que je t’ai fait ?
Sans même me soucier de son fils, je le prends par le bras. Elle refuse de se lever, je la traine sur les carreaux depuis sa chambre en passant par le couloir, le salon jusqu'à dans ma chambre.
Moi (indiquant le poison): C’est quoi ça ?
Beya (en se débattant): Tu me fais mal.
Moi : Répond, c’est quoi ça ?
Beya (en essayant de défaire mes doigts autours de son bras): Quoi ? Que je sais ? Lâche-moi la main.
Je la traine de nouveau jusqu'à devant le petit frigo. Je prends le verre assassin que j’approche de son visage.
Moi (menaçante): Si tu ne me dis pas ce que tu as mis dans mon jus et qui a fait couler ma grossesse, c’est ici que je vais te tuer. Parce que je sais que c’est toi, tu t’es servir d’une seringue pour mélanger le contenu et c’est avec le même seringue que tu t’es blessé le doigt.
Inattention, toujours l’inattention de ma part. Pendant que je la menaçais, elle a profité de cet instant pour taper le verre dans ma main qui est tombé et se retrouver en mille morceaux sur les carreaux. Tout est versé.
Le temps que je quitte les morceaux de verre des yeux, j’ai senti la douleur de ses dents sur mon bras. Je lâche son bras, une vipère très rapide, elle a rampé en courant pour franchir la porte que je n’avais pas prise le soin de fermer.
Je la poursuis en tenant mon bras qui saigne, elle est rentrée se réfugier dans sa chambre. Je viens freiner devant sa porte, j’entends son bébé pleurer. Je respire fort, mon bras saigne abondamment.
Moi : Beya, tu es une femme morte, je vais te tuer.
Beya : « C’est moi qui vas te tuer »
J’ai mal, je retourne rapidement dans ma chambre pour mettre un pansement sur le bras. Une chienne enragée vient de me mordre en détruisant une grande partie des preuves que j’avais heureusement qu’il me reste le carton.