27.La flamme.

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Je suis assise sur un fauteuil roulant.L'infirmière m'a laissée devant la porte de la chambre D'Amir.J'hésite avant d'ouvrir,mais j'ouvre finalement.

Il est allongé sur son lit,endormi comme un enfant.
J'avais l'impression de tomber amoureuse de nouveau ,je l'aimais encore plus, rien qu'en le voyant aussi vulnérable.Il avait le crâne bandé comme moi,et j'avais envie de le serrer fort contre moi,de respirer son odeur ,d'entendre sa voix.C'était comme la renaissance d'un sentiment,une renaissance plus vive et plus profonde.

Je vais jusqu'au lit en utilisant les roulettes de mon fauteuil roulant,et je lui caresse les doigts ,et je me retrouve soulevée par lui.
Il faisait semblant de dormir tout ce temps !

Il m'embrasse et me serre fort dans ses bras.Et je me retrouve sur sa poitrine ,comme une enfant.Je verse des larmes de joie,et il sourit en me caressant le dos.

-Tu m'as trop manqué mon amour ,dit-il.J'allais te voir dans ta chambre tous les jours ,je te déposais  des bisous sur le front tous les matins,et c'est là que j'ai réalisé que ma vie ,mon quotidien n'est absolument pas le même quand tu n'es pas là,tu es indispensable à ma vie,j'ai trop besoin de toi. Je t'aime d'un amour fou ,crois-moi,j'ai jamais ressenti toutes ces choses pour une femme.

J'étais sur un petit nuage,oui j'étais heureuse d'entendre de si belles paroles ,toutes ces belles choses me faisaient voir la vie d'une autre manière.

-Comment je faisais pour être heureuse avant de te connaître ?lui demandais-je toute souriante.Tu me rends si heureuse!Je n'ai vraiment pas les mots qu'il faut pour décrire ce que je ressens.

-Je t'aime Caroline .

-Moi aussi je t'aime Amir.

Et un long moment de regard s'en suit.
Il me venait à l'esprit de lui poser la question sur son père ,mais j'avais peur de savoir ce qu'il s'était en notre absence.  Je devais affronter mon inquiétude  et lui  poser la question.

-Mon coeur ,dis -je en m'asseyant ,Qu'est ce qu'il s'est passé avec ton père ?

Amir ne me quittait pas du regard ,il avait toujours ce regard amoureux et confiant,

-Nedret et Tante Antoinette sont venues me voir le jour où je me suis réveillé.Elles m'ont dit que papa avait été hospitalisé quelques jours ,à la suite d'un accident vasculaire cérébral.Il est rentré à la maison mais sa santé est toujours fragile.

Puis il baisse ses yeux pendant un long moment,et les relève de nouveau en ma direction,

-Il veut te voir,ajouta-t-il....

Les manigances du destinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant