23.Sonia

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J'étais allongée sur mon lit ,un verre de jus de fruit à la main.Le soleil était magnifique ,il  était parfait pour se faire bronzer.Mais je me sentais trop fatiguée pour sortir.

La femme de ménage vient me sortir de mes rêveries en frappant à la porte,

-Entre !

-Madame,(après avoir fermé la porte),excusez-moi de vous déranger,mais il y a une dame qui demande à vous voir .Je pense bien que c'est quelqu'un de votre famille parce qu'elle a de fortes ressemblances avec vous.

Je me lève du lit avec un air pensif,"qui pouvait -elle être cette dame?","Je n'avais pas de famille au Maroc!d'où venait-elle ?"me demandai-je en me dirigeant vers l'extérieur où elle était installée.

-Bonjour madame.

Et j'ai eu la plus grande surprise de ma vie quand elle s'est retournée pour me regarder.Cette ressemblance était incroyable !Je me suis vue en elle !
Elle avait le même regard que moi,la même forme des lèvres,et des yeux.Même sa façon de croiser ses mains était la même que quand je suis nerveuse .
Elle était debout en me regardant.Elle était assez négligée,ce qui me faisait penser qu'elle avait sûrement des difficultés financières.
Mais il y avait beaucoup de peur dans son regard,

-Bonjour Caroline(elle connaissait mon prénom en plus )

-Qui êtes-vous?et en quoi puis-je vous aider.(en lui demandant de s'asseoir)

-Je m'appelle Sonia.Et je suis ....

Maman !

Maman venait d'arriver pour l'interrompre.Et cela m'avait beaucoup intrigué .

-Que fais-tu ici ,lui dit-elle.(maman à sonia)Je t'ai clairement fait comprendre que tu ne devais pas venir ici .

-Elle doit connaître la vérité !

-Mais quelle vérité !dis-je ,fatiguée de ne pas comprendre.Maman ,que me caches-tu?....

Maman posa ses valises sur la pelouse,et me regarda en face

-C'est la soeur de ton père .

Mais madame Sonia avait l'air de vouloir contredire l'affirmation de ma mère .Elle semblait ne pas être d'accord.

-C'est ma tante donc!cela explique pourquoi je lui ressemble autant.Je voudrai bien lui parler et la connaître davantage,dis-je en lui prenant les deux mains.

Cette femme s'était mise à pleurer devant moi et m'avait immédiatement prise dans ses bras ,en me caressant tendrement le dos,comme l'aurait fait une mère .Et je me sentais bien dans ses bras ,je me sentais en sécurité,je ne voulais plus la lâcher.C'était un sentiment si particulier.J'avais l'impression d'être liée à elle depuis toujours...

Les manigances du destinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant