Placide, le père d'Emilie aida sa fille à se relever. Eberlué il détourna le regard lorsqu'elle se rhabilla.
- Merci, merci de m'avoir sauvé.
- Ce n'est rien. Dépêche-toi, nous allons en parler à Larie. J'espère que ce petit violeur va rapidement dégager de cette académie. Malgré ses excellents résultats – qui sont néanmoins tous obtenu grâce à la triche- j'espère que Larie sera clémente de l'exclure un petit moment. Emilie acquiesça d'un signe de tête et referma sa fermeture de jean. Mathieu partit et Emilie lui emboita le pas.
- Tu arrives à maitriser ton niralficus ?
- Je, je ne sais pas vraiment.
- Ok, il se changea à la vitesse de l'éclair en une puissante panthère.
- Monte sur mon dos. Elle s'installa en essayant tant bien que mal et enserra ses jambes autour de son corps athlétique. Une fois prête, le félin accéléra et ils arrivèrent en très peu de temps devant le bureau de la directrice.
- Larie, t'es là ? Emilie descendit du dos de son père et ils pénétrèrent dans le bureau de la directrice. Larie surprise de les voir là et les observa avec étonnement. Elle se tourna vers Emilie :
- Mais que fais-tu ici petit dragon blanc ? Ne devrais-tu pas être en cours ? La sonnerie a sonné depuis déjà 10 bonnes minutes. Ses sourcils broussailleux s'arquèrent en attente d'une réponse. Emilie ouvrit sa bouche pour répondre mais Mathieu la devança furieux :
- Jace Morter l'a violé. J'ordonne en tant que son père qu'il soit exclu de l'académie Larie !
- Comment ça ? Tu lui as tout dit ? Mais Mathieu !
- Tu ne comprends pas ! Ce n'est pas ça le problème, ce qui m'importe pour l'instant c'est Jace.
- Très bien, je note, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir. Ne t'inquiète pas, quant à toi Emilie, méfie-toi. Elle lui fit un sourire radieux malgrré la situation, elle était tellement fausse, Emilie la fixa sans détourner les yeux.
- Mathieu amène Emilie à son prochain cours. Damien notre seule niralficus dragon doit s'inquiéter de son arrivée tardive.
Ils marchaient depuis déjà d'interminables minutes dans un blanc total. Côte à côte la ressemblance était frappante, le même nez, la même bouche et cette même démarche mais aussi cette même bouche qu'Hardin embrassait si bien. Ils avançaient dans un pas solennel mais aucun n'osaient engager la discussion. Mathieu décida de prendre enfin la parole mais avec une voix bien trop aigu sans doute provoqué par le stress :
- Tu m'as manqué Emilie. Ils continuèrent d'avancer malgré la déclaration qui venait de se faire entendre.
- Hardin m'a expliqué pourquoi tu nous avais abandonné, je comprends tout maintenant.
- Oui, je suis vraiment désolé, Lola va comment ? C'est une si belle femme... Il leva les yeux comme s'il essayait de se remémorer les souvenirs qu'il avait vécu avec la mère d'Emilie.
- Oui, elle va bien. Elle est parvenue à se reconstruire.
- Je suis content pour elle. La discussion était finie, que rajouter de plus ? Mathieu s'arrêta soudainement devant une large porte en bois massif, il toqua puis entra, Emilie le précéda peu rassurée. Ils arrivèrent dans une vaste arène en ovale. Au fond à droite s'étalaient tel un salon de bureaux de larges bureaux resplendissants du même bois qu'à l'entrée, le sol était en sable comme au cirque et des torches éclairait la pièce dans une ambiance sombre et mystérieuse, tout était vraiment en harmonie dans cette endroit. Soudain, une autre porte se déroba sur leur gauche laissant apparaître un charmant jeune homme. Il portait une sorte de combinaison en acier et un casque comme un chevalier. Il paraissait fort et musclé et, à travers son heaume se laissait apercevoir des yeux bleus d'une clarté inouïe. Il se tourna vers eux et d'une voix enjouée dit :