Chapitre 25

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Alice était installée dans l'encadrement de la porte de la cuisine, une tasse de café dans les mains, et regardait Fred qui était allongé sur le canapé. Il avait pleuré pendant un moment dans ses bras et avait fini par s'endormir sans lui décrocher un mot. Alice regarda l'heure sur l'horloge, et décida d'aller lever ses enfants pour les emmener à l'école. Elle posa sa tasse sur la table de la cuisine et se dirigea vers la chambre. Elle s'installa sur le lit de sa fille et la réveilla doucement. Isabella râla comme tous les matins, elle avait toujours du mal à émerger de son sommeil, mais les bisous de sa mère l'aidaient à être de bonne humeur. Isabella ouvrit les yeux, et se précipita dans les bras de sa mère.

-   Tu as bien dormi mon amour ? demanda Alice en l'embrassant sur le front.

-   Je suis fatiguée, répondit-elle en fermant de nouveau les yeux.

-   Je sais, mais c'est le week-end ce soir et demain tu pourras faire dodo ma chérie.

Isabella hocha la tête et Alice la prit sur ses jambes pour la bercer un peu avant d'aller réveiller son fils qui lui aussi était un gros dormeur. Paul finit par ouvrir les yeux après de longues minutes, il tendit les bras pour que sa mère le prenne. Alice le prit puis attrapa la main de sa fille. Elle s'arrêta sur le pas de la porte et regarda ses enfants.

-   Papa dort sur le canapé mes chéris, donc vous ne faites pas de bruit d'accord.

-   Papa, il est là, dit Isabella joyeusement.

-   Oui, mais il est très fatigué donc on ne le réveille pas.

-   Promis, dit Isabella en souriant.

Alice regarda ensuite son fils qui avait calé sa tête dans son cou. Elle se dirigea vers la cuisine et la petite famille prit leur petit-déjeuner en silence, pour ne pas réveiller Fred. Une fois le petit-déjeuner terminé, Alice prit ses enfants pour les habiller puis les emmener à l'école. Alice donna le manteau à sa fille pendant qu'elle mettait celui de son fils.

-   Je peux faire un bisou à papa ? demanda Isabella en chuchotant.

Alice hocha la tête et regarda sa fille se diriger vers son père. Elle posa un baiser sur sa joue, et revint en courant vers elle. Alice lui prit la main et quitta l'appartement avec ses enfants. Elle les déposa à l'école avant de retourner chez elle. Elle envoya un message à Victor pour lui dire qu'elle serait un peu en retard.

Quand Alice entra dans l'appartement, Fred n'était plus sur le canapé. Elle retira son manteau et le trouva dans la cuisine, une tasse de café dans les mains. Il était dévasté, elle s'approcha de lui et posa une main sur son épaule. Fred leva la tête et la regarda.

-   Je suis désolé de t'avoir réveillé cette nuit et d'avoir squatté ton canapé.

-   Tu n'as pas à t'excuser, dit-elle en se servant une tasse de café. Elle s'installa sur la chaise à côté de lui.

-   Tu aurais dû me réveiller, je serais parti en même temps que vous.

-   Tu avais besoin de te reposer. Alice but une gorgée de sa tasse. Fred, appela-t-elle. Ce dernier releva la tête. Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

-   Je ne sais pas, dit-il les larmes aux yeux. Alice lui prit la main. Le médecin était passé en fin de journée en me disant qu'il avait de grands espoirs que Logan se réveille, car d'après le scanner, son hématome s'était beaucoup résorbé. Il essuya rapidement ses larmes.

-   Fred, appela Alice.

-   J'étais endormi sur le fauteuil à côté du lit, et les machines se sont emballées. Les médecins m'ont fait sortir, car je les gênais plus qu'autre chose.

TrahisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant