Chapitre 2 : Se réveiller esclave ✓

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Mot de l'auteur : ce chapitre a était écrit par moi, et j'espère qu'il vous plaira. Bonne lecture !


PDV Éwa



Je me réveille entourée de draps noirs rayés gris dans un lit qui pourrait accueillir trois personnes. Je m'assois et regarde autour de moi la chambre qui est dans les mêmes tons que mes draps. Il n'y avait que deux portes, l'une d'elles était ma porte de sortie pour m'échapper.


Je me lève et cours vers la porte que je pense être la bonne.


- Même si tu l'ouvres et que tu cours, tu n'as aucun moyen de t'échapper avec les gardes postés à toutes les entrées. Quand bien même si tu réussissais, tu ne pourrais pas revenir sur terre à moins que tu aies des pouvoirs. Dit une voix neutre et traînante.


Mince. Il n'y a pourtant que deux portes.


D'où il vient ? Y a-t-il une troisième que je n'aurais pas vue ? Je me mis à regarder partout autour de moi puis une chose dans ce qu'il a dit fit tilt dans ma tête.


- Sur terre ? Répétais-je ne comprenant pas trop. Mais on est sur terre.



Je l'entends souffler.


- Non, on est en Enfer. Dit-il exaspérer.


Je me retourne, le fixe et je vois qu'il est sérieux.


- Je ne suis peut-être qu'une enfant, mais je ne suis pas idiote. Dis-je vexer. Je sais que les monstres dans le placard ça n'existe pas et on peut encore moins aller en Enfer comme ça, il faut avoir fait de méchantes choses quand on était vivant. C'est mon papa qui me l'a dit.


Il contracta la mâchoire... Oh oh ne me dites pas qu'il est en colère.


- Crois-moi ou non je m'en contre fous. Dit-il entre ses dents. Ce que tu dois savoir, c'est qu'à partir de maintenant, tu es mon esclave personnelle. Ici c'est ta chambre, la salle de bain est la porte à côté de celle de l'entrée. Une troisième porte mène à mes appartements.


Il fit une pause et me transperça d'un regard digne d'un psychopathe, j'ai l'impression qu'il peut voir en moi.


-La liste de tes taches s'affichera sur le tableau sur le mur tous les jours, tu commences le matin à 18 h et tu termines vers 7 heures du soir même plus tard. Tu me parles et me regarde dans les yeux que si je t'en donne l'ordre. Finit-il d'un ton autoritaire. Ah ! Oui, j'oubliais. Bienvenue en Enfer moi, c'est Baal Grand-duc des Enfers, ton maître.



J'ai du mal comprendre 7 heures du soir et 18 heures du matin ? C'est le contraire normalement. Peut-être qu'il est fou ? Il manque peut-être de sommeil qui sait ?


Je préfère oublier pour l'instant et me concentrer pour rester en vie. Cet homme n'a pas l'air d'être très commode, il fait super peur, ça l'amuse de me terrifier.


Il se retourna pour partir, mais avant de passer cette porte secrète qui mène à ses appartements, il me dit :


- Tu as la journée et interdiction de sortir, lave-toi tu es sale, c'est écœurant. Repose-toi car demain tu vas en avoir besoin. Dit-il pour dernière recommandation avec un sourire sadique.


Je me suis mise à pleurer, toutes les larmes de mon petit corps effondré par terre. J'allais finir ma vie ici et ça me détruit moralement. J'ai peur de lui, de ce que je lisais dans ses yeux.


Le mal. Je ne voyais que du néant et de la colère. Je me relève, souffle un grand coup puis, je pars vers la porte qui doit contenir la salle de bain.


La chambre n'est pas grande juste assez de place pour un lit, deux tables de chevet et une armoire. Mais au moins j'ai une chambre c'est déjà bien, j'aurais pu finir dans un cachot rempli de rats, d'araignées, avec une température tellement basse que j'aurais finie morte de froid...


Faut que j'arrête, j'ai une imagination trop débordante.


Je l'ouvre et je tombe sur une superbe salle de bains très petite de couleur rouge et noire. Elle contient une toilette, un lavabo, une douche, et une baignoire. On ne peut tenir qu'à une personne dans cette salle de bain.


De toute façon Ewa tu seras la seule à utiliser cette salle de bain.


Je pensais que les esclaves n'avaient le droit à rien, même pas à une belle chambre avec salle de bain et encore moins un lit.


Devais-je m'estimer chanceuse ?


"Ellipse 1 heure 30"


J'ai fini de me laver, mais le problème, c'est que je n'ai plus de vêtements à me mettre. Je repense à l'armoire que j'ai vue et espère qu'elle contient des vêtements à ma taille. Je sors de la salle de bain puis, me dirige vers l'armoire.


Je l'ouvre et vois des vêtements, des pantalons, tes t-shirts, des pulls, des survêtements, des shorts, tes chaussettes, des jupes, des pyjamas, des chaussures, et surtout des robes en grandes majorités. Mais tous mes vêtements avaient un point commun tous était noirs, rouges, violets, et gris.


À première vue à ma taille.


Yes !


Je m'habille d'une robe de nuit rouge en coton très confortable et je me mets au lit. Je compte les moutons comme m'ont appris papa et maman.


Papa, maman...


Ils me manquent, les gens disaient que j'avais héritée de la beauté d'Irina ma maman et d' Victor mon papa. Elle avait des cheveux noirs, et des yeux noirs, et la peau très blanche. Lui avait aussi les cheveux noirs, et des yeux bleus, je me souviens qu'il était très grand.


Ils étaient très gentils, ma mère était d'une nature passionnée, et mon père lui était très curieux. Le trait de caractère qu'ils avaient en commun était le courage.


Ils avaient trouvais cette solution pour m'aider à dormir, celle de compter les moutons. Alors c'est ce que je fais je compte je ne m'arrête pas et...


Au bout d'un long moment, je m'endormis.


The Slave Of The DevilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant