chap thirty

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    La semaine débute tranquillement enfin en apparence parce que au fond de moi je me sens sur le point d'exploser. Ce qui m'inquiète et me soulage en parallèle est le fait que le père de mon fils ne s'est pas présenté au bureau depuis hier. Apparemment ce séjour prolongé n'est pas destiné au travail. Mais dans ce cas qu'est ce qu'il fait en ce moment ? Et avec qui? En fait j'ai même pas envie de savoir... Plutôt que de me faire tout plein de scénarii bizarres je préfère me focaliser sur mon travail.
  Nous sommes mercredi et bien que tout soit ok avec les français le travail ne diminue pas au contraire. Nikos reste comme à son habitude très calme et serein ce qui a le don de rassurer tout le monde. Et en plus il est toujours autant aimable avec mon fils et moi. Je déménage samedi juste après mon anniversaire. Oui j'ai vingt ans cette semaine et j'en suis plus que ravie.

Une ombre vient me barré partiellement la lumière. Je relève la tête et mon cœur rate un battement. Alexander Mickelson se trouve devant moi dans toute sa splendeur. Il me sourit avec... Charme? Mais il faut dire qu'il est très charmant dans se costume bordeaux. Il a du courage pour mettre cette couleur mais ça lui va cruellement bien un peu comme tout ce qu'il porte...  Et gourdasse reprends toi! Oui oui bien sûr

- Bonjour Mr Mickelson.

- Bonjour miss Esméralda comment allez vous? Un peu surprise par sa question je le regarde hébétée lorsqu'il s'approche dangereusement de moi.

- heu...heu oui.... Mais ma maladresse légendaire décide de se manifester à ce moment précis et je me renverse du café sur mon chemisier rose pâle.

Alexander ne rate pas une miette du spectacle et suis la trajectoire du café sur mon haut qui devient collant et transparent. Mon Dieu je suis maudite. Je me lève subitement et sort de mon bureau en ignorant le pervers devant direction les toilettes.

Je me rue au lavabo et tente comme je peux de me nettoyer. J'entends la porte s'ouvrir et avant que je ne puisse me retourner, un grand corps chaud vient se coller à moi et des bras se posent sur ma taille. J'essaie de me dégager mais la personne -que je reconnaît comme Mickelson à cause de son odeur- resserre son emprise autour de moi.
  Dans le miroir je le vois qui enfoui son visage dans mon cou se qui me fait frémir malgré moi et je deviens toute cramoisi. Mais qu'est ce qu'il fiche bon sang...

- Monsieur lâchez moi s'il vous plaît...vous n'avez pas le droit de faire ça. Il ne semble pas comprendre vu qu'il se contente de me "renifler ".
Et contre toute attente il tire sur mon chignon libérant ainsi ma longue tignasse brune qui descend en cascade sur moi.

- waouh... Si tu savais comme j'avais envie de le faire depuis que je t'ai rencontré... Les larmes me monte aux yeux et l'envie de lui balancer un " c'est de ta faute si je les laisse attachés enfoiré" me vient mais je préfère me dégager mais monsieur ne semble pas être du même avis et me retourne vers lui. Nous sommes à présent face à face. Et depuis quand il me tutoie ce type?!

- Esméralda tu es magnifique et tes cheveux sont comme ceux d'une sirène c'est un crime de les cacher. Sans gêne il passe une main dans ces derniers et semble être hypnotisé par ce qu'il fait. Je retire sa main plutôt sèchement. Il est fou ce type.

- Écoutez Monsieur-J'ai-Le-Monde-A-Mes-Pieds vous pouvez faire ce que vous voulez des filles dans Miami mais pas moi... Espèce d'...

- Une si jolie bouche ne dois pas dire de vilaines paroles miss. Il se colle à moi en me coupant la parole. Et puis je veux juste t'inviter à dîner rien de méchant. Il me fixe de ses incroyables iris et approche son visage du mien, vraiment très proche. Il regarde mes lèvres et inconsciemment je les mord et fais de même je crois qu'il veut m'embrasser ou peut-être c'est moi qui en rêve, on s'en fiche. La température monte de plusieurs degrés tout à coup dans la pièce. Puis il replonge simplement sa tête dans mon cou et cette fois ci je le sens le mordiller un peu. S'il te plaît miss... Accepte. Une sensation étrange s'installe en moi... Déception ? Sûrement pas non...

Ce dîner est l'occasion idéale pour lui parler de James mais j'hésite tout de même. Et si rien ne se passait comme je le souhaite? Et si il me faisait virer? Pleins d'autres questions se joignent à ces dernières alors que ce sorcier m'électrise avec ses baisers dans mon cou.

- Juste un dîner alors. Soupiré je...mais demain pas ce soir.

Il se redresse et me sourit de toutes ses belles dents blanches visiblement satisfait.

- Bien dans ce cas à demain soir Honey. Il me fait un clin d'œil et s'en va.

C'est alors que je remarque que ce sale type est parti avec mon chouchou et par conséquent je suis obligée de faire une tresse. Je la fais rapidement et sort des toilettes après avoir repris à peut prêt une couleur normale.
  Qu'est ce qui vient de se passer ? Je n'aurais sans doute jamais la réponse à cette question. Alexander est si imprévisible et si charismatique que je suis vite désarçonner en sa présence et ça me tue. Il a un effet dévastateur sur moi ce con. À peine assise sur mon siège que Julie apparaît à l'encadrement de ma porte.

- Esméralda est ce que... Sa phrase se meurt et je lui fais signe de continuer alors qu'elle s'avance vers moi les yeux et la bouche grand ouverts.

- C'est quoi ça ? Tu es une coquine à ce que je vois... Je fronce les sourcils d'incompréhension devant son regard qui se veut coquin

- Quoi? Qu'est ce que tu raconte?

Elle retire simplement un petit miroir de son sac et me le tend. Je le prend et me regarde sans rien voir puis elle m'indiqua mon  cou et là un petit cri sorti de ma bouche. Je passe une main sur la rougeur que j'ai à cet endroit. Putain l'enflure.

- Je savais bien que le mec le plus convoité des États-Unis alias Alexander Michelson n'était pas là pour rien aujourd'hui. Je n'écoute qu'à moitié ce qu'elle me dit toujours choquée par cette marque.

- Ça se voit tant que ça ? Elle hoche la tête avec le sourire. Comment je fais pour cacher ça ?

- Bah lâche tes cheveux et le tour est joué... Je réfléchi un moment mais je me rends vite à l'évidence : j'ai pas d'autre choix. Je commence donc à défaire ma couette pendant que Julie s'assoit sur mon bureau.

- Ça veut donc dire que tout va bien entre vous n'est ce pas?! Raconte moi tout.

- Il m'a juste invité à dîner... Et comment t'as su que c'était lui ?

- Parce que ça lui ressemble complètement et en plus monsieur Prados est trop gentleman pour ça. Elle a pas tord. Et c'est génial les choses semblent évoluer. J'en serait presque jalouse si je ne vous aimais pas autant toi et ton fils. Un simple dîner et tu as déjà un suçon. Il perd pas de temps dit donc...

Je lui lance le premier truc qui me passe sous la main et ris avec elle. Je fini de défaire ma couette et laisse mes cheveux descendre jusqu'à mon bassin. Julie semble subjugué par ça ce qui me fait un peu rire.

On est interrompu par la sonnerie de mon téléphone et c'est le big boss qui appelle pour un dossier urgent. Julie me dit au-revoir non sans un geste très  subjectif pendant que moi je cache bien cette morsure de vampire que j'ai dans le cou. Il va me le payer.

*Désolée pour le retard dans la publication je ferais de mon mieux pour poster un prochain chapitre rapidement sur ce j'espère que vous et vos familles allez bien durant ces moments difficiles. Que Dieu nous protège. À bientôt bisous.*

HoneyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant