Samba l'orphelin et sa grand-mère

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PREMIÈRE PARTIE
Il était une fois, à Sangalkam, un village où vivait des habitants au niveau social déséquilibré. Il se situe dans la région de Dakar plus précisément une commune du département de Rufisque.
C'est une zone fraîchement découverte et peu peuplée.
Il était calme et attirait l'attention des habitants de la banlieue qui voulaient mener une vie beaucoup plus tranquille.

Sur ce, Fatoumata était une vieille femme qui vivait dans cette commune. Elle venait de Pikine. Après la mort de son unique fils, ne pouvant plus continuer à payer la location, elle décida de se débrouiller afin de mettre quelque chose dans le terrain qu'elle avait acheté depuis longtemps et qui se trouvait à Sangalkam.
Un jour, Elle contacta un maçon pour se renseigner du devis pour une éventuelle construction de deux chambres. Contre son attente, l'addition qu'on lui avait présenté était, à son niveau très cher. Cependant la seule alternative qui était envisageable  était qu'elle déménage  à défaut de continuer à payer les frais de location.
Étant bel et bien consciente de sa situation et ayant bien aussi évaluée son pouvoir de dépense, Fatoumata trouva une de ses amie pour la demander des conseils. Cette dernière, pour ne pas l'induire à des prêts bancaires ou à se focaliser sur les tontines, la conseilla de clôturer son terrain et y mettre deux chambres en bois( baraque). Pour son amie, elle pourrait y mener sa vie le temps qu'elle trouva de quoi continuer la construction.
Fatoumata avait bien pris en considération les dires de sa conseillère et convoya même les constructeurs traditionnels pour qu'ils se renseignent de la viabilisation du lieu.
Avec un retour encourageant, elle décaissa son compte d'épargne et commença urgemment le travail avec la petite somme qu'elle avait.
Fatoumata n'était pas seule car elle vivait son petit surnommé Samba. Elle prenait bien soin de lui. Celui-ci aussi l'aimait d'un amour maternel vu qu'il était avec elle depuis sa naissance. Ensembles, ils menaient une vie modeste.

Une semaine après, les maçons avaient déjà commencé le travail. Sachant que les travaux n'allaient pas durer, Fatoumata faisait déjà  le tour du quartier pour leur faire part de son déménagement.
La construction de la maison en bois communément appelée baraque prenait une semaine au maximum.

Il était mardi et donc la grand-mère de Samba devrait finaliser ses activités avant la fin du mois. Elle commença d'abord par régler sa situation financière pour être quitte avec sa conscience après le déménagement.

En moins d'une semaine, les  maçons avaient déjà terminé la construction.
Et le samedi fut un jour décisif car Fatoumata devra quitter un lieu où elle a passé la majeure partie de son temps pour aller vers un autre où elle sera totalement nouvelle et soumise aux problèmes d'intégration.
La nuit, le moment idéal et opportun pour celui qui devrait déménager en toute cachette, elle appela quelques un de ses voisins du quartier pour qu'ils l'aident à mettre ses bagages dans la voiture.
Avant le départ, accompagnée par son petit-fils, mère Fatoumata, semblant être hypnotisée, fixait pendant quelques minutes les personnes d'un regard triste et montait dans la véhicule avec un visage défiguré par les larmes.
AKMD, la plume circonspecte

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