Zea Necrodopolis [TERMINÉ]

Chapitre 3.

On est au match et l'équipe des humains est entrain de perdre. A la mi-temps, tout le monde pestent encore plus contre les zombis. Beau travail frangin. Je le voit revenir vers Eliza qui est descendu se dégourdir les jambes. Je descend à mon tour et marche un peu. Je m'arrête un moment et sens une main sur mon épaule. Je me retourne et voit un humain.
 
Zea – Tu veux quoi ?
 
Je le détaille. Il s'agit de l'humain qui est été chercher l'humaine de Zed, à la cantine.
 
Tracey – Me présenter. Je suis Tracey.
Zea – Oui, je sais qui tu es.
Tracey – Et toi, tu es Zea, c'est ça ?
Zea – C'est pas tes affaires. Retourne avec les autres.
 
Je pars sans lui laisser le temps de répondre. Je rejoins Eliza. Le jeu reprend. Zed arrive à marquer un point. Puis deux. Puis il nous fait une série de vingt-trois points. Comment il a fait ? Tout le monde acclament mon frère. Le zombi. Le monstre. C'est fou comme ces humains peuvent retourner leurs vestes. Je vois son humaine aller vers lui. Elle le regarde avant de lui faire un câlin. Beurk ! Je regarde Eliza.
 
Zea – Il a fait comment ?
Eliza – Qui ?
Zea – Mon frère. Comment il a fait ?
Eliza – Il a joué.
Zea – Merci, j'avais remarqué. Mais l'équipe avait vingts-deux points de retard et d'un coup, Zed marque une série de vingt-trois points ? Avoue que c'est suspect.
Eliza – Qu'est-ce que ça peux faire ? Il a gagner. Et avec la victoire, un privilège de plus.
Zea – Je lui demanderais quand il aura lâcher son humaine. Même si je ne me fais pas d'illusion. J'espère juste qu'il ne triche pas. Ce serais une mauvaise pub si ça venait à ce savoir.
 
Je me lève et pars. J'attends Zed. Je le vois arriver, félicité par les humains, et en compagnie de son humaine. Je vais le voir quand il ne reste que lui et l'humaine.
 
Zea – On peut parler ?
Zed – Oui, bien sur. Il y a un problème ?
Zea – En privée.
 
Zed me regarde et froncent les sourcils. Je soupire.
 
Zea – Sans cette humaine !
 
L'humaine me regarde tristement avant de partir en s'excusant. Je m'assure qu'il n'a personne avant de passer à l'interrogatoire.
 
Zea – Comment t'as fait ?
Zed – Comment j'ai fait quoi ?
Zea – Pour marquer tout ces points. Personne ne deviens aussi bon en juste une mi-temps.
 
Il se gratte la nuque.
 
Zed – Euh... On en reparlera plus tard. Je vais aller me doucher.
Zea – Tu esquives la question.
Zed – Non, je te jure mais tout le monde m'a félicité et j'ai pas pu prendre de douche.
 
Je soupire.
 
Zea – Je t'attends ici.
Zed – Ok. Super. J'en ai pour une demi-heure. A tout à l'heure.
 
Il va au douche. J'attends une demi-heure, une heure. Quand je décide de rentrer chez moi. Je vais pas attendre toute la soirée comme une conne. Je rentre dans la cuisine et voit Zed avec papa et Zoey. J'y crois pas. Il m'a laisser poiroter une heure pour rien ce sale petit....
 
Zea – Je vois.
 
On se tourne vers moi. Zed me regarde avec des gros yeux.
 
Zed – Zea...
Zea – Ça fait une heure que je t'attends et je te retrouve entrain de finir le repas, tranquille. Tu pouvais pas me prévenir ?
Zed – Je suis désolé.
Zea – Oui, bien sur. Tu es désolé.
 
Je monte dans ma chambre, les larmes aux yeux. Il me rattrape à la porte de ma chambre.
 
Zed – C'est vrai mais Addison m'a croiser à la sortie. Elle voulait passer du temps avec moi. J'ai pas pu dire non.
Zea – Addison, ton humaine ?
 
Il baisse les yeux.
 
Zea – Et ben, quand tu auras besoin de quelque chose, tu iras voir ton humaine. Je voulais juste de poser une question mais on dirais qu'elle est plus importante que moi. C'est vrai. Elle est humaine, c'est une nouveauté, une découverte. Moi, je suis la bonne vielle Zea. Je suis pas si intéressante que ça.
 
Je passe la porte de ma chambre et lui claque la porte au nez. Quand il est enfin partit, je fond en larme. Tout part en vrille. J'en ai marre. Je vais dans mon lit et regarde le plafond pendant une ou deux heures, perdu dans mes pensées. Comment quelqu'un peut-il changer à ce point ? On toque à la porte. La porte s'ouvre sur mon père avec un plateau de nourriture.
 
Papa – Ça va, mon ange zombie ? Je t'ai apporter le dîner.
Zea – Merci papa.
 
Je prends le plateau en lui souriant.
 
Papa – Qu'est-ce qui ne va pas ?
Zea – Rien papa.
Papa – Je te connais. Tu sais que tu peux tout me dire ?
Zea – Oui, bien sur.
Papa – Vas-y. Dit moi.
Zea – C'est juste...
Papa – Zed ?
 
J'hoche la tête.
 
Zea – On était inséparable, on se raconter tout. J'avais besoin de lui, il était là et vice-versa. Et aujourd'hui, j'ai l'impression de le perdre. Il n'a dieu que pour l'humaine dont il est tomber amoureux. J'ai l'impression qu'il me cache des choses. Tout à l'heure, je voulais lui demander quelque chose, il a esquivé la question et s'est réfugié vers les douches. J'ai attendu une heure, il n'est jamais venu. Et je le retrouve ici. J'ai l'impression qu'on est entrain de s'éloigner. C'est mon jumeau et ça fait mal.
 
Papa repousse une mèche derrière mon oreille.
 
Papa – Ma chérie, vous allez prendre des chemins différents. C'est normal qu'il s'épanouisse un peu de son cotez. Tu devrais faire pareil.
Zea – Je lui demande pas de rester vers moi tout le temps mais de me parler, de m'écoutez, de temps en temps. Qu'on soit encore une famille, unis, sans personne pour nous séparer.
Papa – Laisse-le faire, d'accord ? Vie ta vie de ton côté. Vous avez encore des choses à apprendre, des expériences à vivre. Et quand le destin aura pensé que vous vous êtes assez épanouie de votre cotez, il vous réunira à nouveau. Mais n'y pense plus. D'accord ?
 
J'hoche la tête.
 
Papa – Mange mon ange. Je reviendrais chercher le plateau plus tard dans la nuit. D'ailleurs, la nuit porte conseil. Ça ira mieux demain matin. Tu seras prête à continuer ta vie, même si elle t'éloigne un peu de ton frère.
 
Je pose le plateau sur le côté et le prends dans mes bras.
 
Zea – Merci. Tu es le meilleur papa au monde.
Papa – Et toi la meilleure fille.
 
Il m'embrasse le front avant de se lever et de sortir. Je regarde la fenêtre. On peut voir la pleine lune qui éclaire ma chambre. Je me mets à la fenêtre et regarde le ciel en mangeant. Quand je fini le plateau, je le pose et me mets au lit. Je m'endors en regarder les étoiles sans me préoccuper de demain.