Aquapocalyptique émotionnel
La nuit je mens. Je me pose des questions. Je rêvasse dans un coin près de la lueur qui reflète mes idéaux post-apocalyptique psychiques. Des attentas d'émotions mélangés à des bombes de sentiments artificiels. J'ai le syndrome de Peter Pan, un gars de vingt ans paumé qui ne veut pas grandir quand il voit la société à la con qui s'enfume. La fumée me passe en travers des yeux, aveuglé par les cendres qui tourbillonnent sous mon nez, j'y vois à travers mon passé, mon présent et même mon futur. Je pleure pas, je crie pas, je m'apaise. Le parfum acidulé et tropical qui embaume ma pièce me fait perdre raison et conscience. J'ai sans doute des capacités qui me feraient rapporter deux milles balles par mois mais je les exploite pas, je m'en fous de tout. Je pense à rien, à personne même pas à moi. Je me perds juste dans cette fumée ardente et harcelante. Ah ma mère ne serait pas fière de moi à l'heure actuelle. Elle me regarde de là haut avec des yeux insignifiants. Pardon maman, pardon de pas avoir été à la hauteur. Je te déçois mais c'est la seule chose qui m'aide à me vider la tête. J'suis pas devenu le médecin que tu voulais.. juste un pauvre type qui fume de l'herbe en cachette.
VOUS LISEZ
Détresse et cloisonnement
De TodoUn recueil réunissant les méandres de la tristesse de chacun. Car il est beau de s'évader en se détruisant encore plus