Chapitre XIX

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Il se fait vraiment tard, et je n'arrive toujours pas à trouver le sommeil. Conrad dort déjà depuis longtemps, étant donné son âge je n'en suis guère étonné. Je ne pense qu'à Zach jours et nuit, j'ai tant besoin de le voir, de lui parler, au moins savoir s'il va bien. Mais je ne veux pas lui créer de problèmes, je l'ai déjà fais une fois et il n'est pas question de refaire la même erreur. La vie avec Conrad est plutôt pesante, bien qu'il se montre parfois gentil à mon égard, cependant il a des sauts d'humeur assez puissants. Les soirs où il me réclame dans son lit sont angoissants, car c'est souvent quand il est en colère, c'est très dur d'être une épouse et encore plus celle d'un homme tel que lui, c'est un vieux bougre sans douceur ni délicatesse. Je n'oublierais jamais ma première fois, la douceur de sa peau, la délicatesse de ses gestes, son regard mystérieux, il n'y a qu'avec lui que je voudrais faire cela, oui il n'y a qu'avec Zach que je voudrais passer mes nuits, mais aussi tous les jours de ma vie. M'enfuir avec lui durant leur tournée était la plus folle et la plus belle de toutes les expériences que j'ai pu faire. J'y pense chaque jour quand je me sens seule, soit tout le temps. Je me remémore ces moments de folies, les seuls où j'étais réellement heureuse. Aujourd'hui je paye les conséquences de mes choix, de ma naïveté vis-à-vis de mes parents. Glwadys et Zach avaient eu raison dès le début, mais je ne voulais pas croire que mes parents étaient capables d'une chose pareille. Je les déteste de plus en plus chaque jour, lorsqu'ils viennent chez Conrad et moi je ne leur adresse pas la parole, parfois je sors exprès pour ne pas les croiser. Je serais bien allé voire la police ou les services sociaux mais que pourront-ils faire ? Et de toute façon je ne peux aller voir aucun des deux étant donné que la dernière fois, plutôt la seule fois, que j'ai essayé s'était avec Zach et les garçons mais Conrad s'en est prit à Zach, alors je ne veux pas risquer sa vie encore une fois à cause de mes fautes. Je l'ai perdu, le voilà de nouveau fiancé à Perrie qui en profite bien. Je vois ses yeux ténébreux et je sais qu'il est malheureux tout comme moi. Mais c'est une évidence que jamais nous ne pourrons être ensemble. Il y a des histoires heureuses et d'autres malheureuses et nous faisons parti de cette deuxième catégorie, celle que l'on appelle très souvent « La dure réalité ». Que c'est défaitiste.

Je me lève, prends un peignoir et embarque mes affaires, puis je retourne dans mes appartements. Une fois dans ma chambre je prends un bain, je tente de me vider la tête mais rien à faire, je ne cesse de voir son visage. Une demi heure après, l'eau est froide je me suis assoupie dans mon bain. Mourir aurait été préférable étant donné que maintenant je n'ai plus aucune attache. J'ai une drôle de sensation dans le ventre, il y a quelques semaines déjà avant le mariage j'étais malade comme un chien, sûrement l'angoisse. Mais là c'est plus fort, je suis obliger de courir pour aller vomir. Misère qu'est ce que j'ai ? Peut être un coup de froid. Quand je sorts des toilettes je m'assoie par terre, j'entends des pas précipités dans le couloir, quelqu'un toc rapidement. C'est Glwadys, je la reconnaîtrais entre milles, je suis heureuse qu'elle ait pu venir vivre ici avec moi, je me sens déjà moins seule.

G- Katherine ! Que ce passe-t-il ? En me levant je t'ai entendue, serais tu souffrante ?

k- je crois bien j'ai vomis mes tripes ça fait plusieurs jours que je me sens mal, j'ai sûrement attrapé froid, ne t'inquiète pas je vais déjà un peu mieux je crois, oh attend j...

Et me revoilà parti pour un flot ... Mais c'est affreux ! Je déteste vomir, c'est poisseux et ça fait mal au ventre, même si après on se sent tellement bien quand on est vidé.

G- un coup de froid, tu es sur ? Moi je ne pense pas on est en plein été et pour une fois il fait beau depuis 1 mois, donc je ne suis pas sur que tu ai attrapé un coup de froid. Regarde-moi ? Tu es pale, tu n'as pas de fièvre, tu ne tremble pas, je me demande si ... tu ne serais pas enceinte ....

K- pitié Glwadys je ne peux pas être enceinte, j'ai toujours fais très attention depuis mon mariage

G- ça ne trompe pas, je sais par expérience ce que c'est d'être enceinte et crois moi je te vois bien et tu es enceinte. J'avais bien remarqué que tu n'allais pas bien, mais c'était là avant ton mariage, s'il te plaît dis moi qu'avec qui je pense tu t'es protégé ?

Je réfléchis et je me rappel que nous n'avions pas prémédité de faire ce qui a été fait, et je me dis que si c'est bien de lui que je suis enceinte, si toute fois je suis réellement enceinte, je vais avoir de gros problèmes. Car tous mes allés et venues sont surveillées et si Conrad sait que je vais chez une gynécologue il va me demander pourquoi et comme je ne sais pas mentir je suis mal. Ils sont capable de vérifier, ma mère peut être très persuasive avec les médecins de plus elle est très amie avec ma gynéco et elle serait capable de tout lui dire. En bref je suis foutu.

k- Glwadys qu'est ce que je peux faire ? Ça se verra dans quelques semaines et de plus je ne peux pas dire à Conrad que c'est de lui parce que quand il sortira on verra bien que cet enfant sera typé. Ils comprendront, que vont-ils nous faire ? J'ai peur !

G- viens la ma chérie on trouvera une solution. Pour le moment motus et bouche cousue, je vais prendre soin de toi ma fille, comme je l'ai toujours fais. Cet enfant n'aura aucun problème nous ferons le nécessaire.

Je sens les larmes couler le long de mes joues et je ne peux les contenir, dans les bras de ma chère Glwadys je me sens presque entièrement rassuré. Mais bon sang qu'est ce qu'il m'a pris de faire une bêtise pareil, cet enfant est une bombe à retardement. Si seulement je n'étais pas marié à cet homme je serais heureuse de porter l'enfant de l'homme que j'aime. Malheureusement la réalité nous rattrape trop vite.


Merci de votre lecture et à très bientôt. Surtout ne pleurez pas la vie ne s'arrête pas, nous sommes en plein milieu du combat! Allons séchez vos larmes, le bonheur arrive! Kissouille

RESCUE ME || Z.M.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant