Arya partie III

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Deux semaines étaient passées depuis notre arrivée. Deux semaines d'entraînement pour certains, de coucherie pour d'autres, de messes basses et de « ont dit » sur la reine, ses dragons et les gens d'Essos. Deux semaines sans soleil, dans le froid et la boue, à entendre les nordistes dire « l'hiver est presque l'a ». J'en aurais gifler un ou deux si seulement le fait de découvrir mes bras hors de ma cape de laine ne me faisait pas avoir la chair de poule. Le seul moyen que nous avions trouvées avec Missandei pour nous réchauffez était d'aller nourrir les enfants royaux. Ils carbonisaient les moutons, chèvres et vieux chevaux avant de les gober. Les cris des et hurlements des pauvres bêtes étaient affreux, mais la chaleur allégeait ma conscience.
Depuis deux semaines, nous suivions l'avancée des marcheurs blanc en suivant les cadavres, en envoyant des hommes en quête suicide. Deux semaines, que chaque homme ou garçons, vieux ou jeune, apprenaient à se battre aux côtés des cavaliers et des immaculés. Des duels étaient organisés pour détendre les troupes après de longues journées dans la boue à entendre les lames s'entre choquées. Pour le château, j'étais la servante de la reine, son ombre silencieuse qui se glisse derrière elle à chacun de ses mouvements. Pour le moment je n'avais attirer l'attention de personne, hormis celle de Lady Arya Stark. Depuis deux semaines elle ne faisait que me provoquer, me jeter des pics ou me tacher en me renversant du vin dessus. Les sans visages m'avaient appris la patiente et l'indulgence. Il m'avaient aussi appris à ne pas céder aux provocations. Toutefois, je dois avouer, que cette fille n'intriguait. Elle était comme moi, une sans visage revenue sur ses terres pour se battre aux coter de sa famille. Sauf qu'elle utilisait ses talents en duel et d'espionne, pour s'amuser comme une enfant. Plus je l'observait, plus je la connaissait. Elle ne mangeait que sa viande a demie cuite, pas d'alcool. Elle faisait goûter aux servantes avant, faisait bouillir son eau pour la boire, ne se mettait jamais en lumière aux côtés de son frère et sa sœur. Elle n'avait révéler ses talents en duel qu'a sa sœur et Brienne. Elle voulait cultiver un mystère en restant en plein milieux d'une scène.
Nous étions différente et pourtant, elle m'attirai. Je ne saurai dire quoi, mais son regard et sa gestuelle ne fascinais.
Tout allait presque bien depuis deux semaines, jusqu'à cette ballade à travers les camps d'entraînement. Le soleil se couchait, et les soldats étaient plus bouillants que des braises. Des combats allaient bientôt commencer alors que Daenerys s'approchait d'un groupe d'hommes en cercle. Un seigneur du Nord, le commandant de ces troupes, chef de la maison Cerwyn, animait ces duels en présentant un combattant de son territoire.
-Qui osera défier le plus vaillant, courageux, et fière de mes combattants ? Tonnât il alors sous les cris des hommes.
-Une femme. Dit simplement la reine en me regardant.
Je relevais la tête, alors qu'elle haussait les sourcils en me prévenant que c'était le moment. Je n'allais plus être la petite servante craintive. J'allais redevenir moi. Et c'était jouissif.
Je me retrouvais plantée au milieux du cercle de guerriers, sans armes apparentes et la tête baisser. Tous riaient alors que le guerrier que j'allais affronter faisait deux têtes de plus que moi.
-Il faut une femme pour en affronter une autres. Messire Cerwyn, permettez ? Demandât une voix alors que je relavais la tête en jouant toujours mon rôle pour voir, Arya Stark s'approcher de moi.
Elle restât en retrait.
La reine me fixât en souriant et commençât à parler de sa voix porteuse en dothraki.
-Mon sang de mon sang. Soutenez notre championne. Que le soleil se meurt, si la protectrice de la reine le face aussi. Championne, fait honneur à ton titre, à tes frères et ta lame. Que la force des khals et celle du grand étalon soit avec toi. Dit le blonde alors que des hurlements et encouragements dothraki me revenait de partout.
-Tu as peut-être des cavaliers et des dragons, servante, mais sur ce terrain j'ai une lame. Me dit la brune froidement avant de commencer à engager le duel. Elle ne tournât pas en attendant un mouvement, croyant que j'étais désarmée. J'esquivais son premier coup en feignant de tomber à terre avant de me relever sous les rires des hommes.
-Maintenant. Dit la voix de la reine au dessus des rires.
Je me relevais en levant la tête et affrontant le regard de la noble, qui ne perdit pas son assurance face a mes poignards.

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