Lost In Reality [ PETER PARKER ]

ELEVEN

PDV HARPER EATON

Je regarde la rue tranquille, adossé contre les barreaux de l'escalier de secours. J'avais une jambe entre celles de Michael et lui était dans la même position, en face de moi. Il avait les yeux fermés, les sourcils légèrement froncés, il semblait réfléchir.

Moi j'écoutais les gens vivre, les voitures, les discussions, les rires, les cris, chaque bruit.

Moi- Imagine que Spider-Man passe par là.

Michael- Tant pis. 

Je souris légèrement.

Moi- Merci pour le calmant, ça m'a fait du bien, ça faisait longtemps que je n'avais pas dormi comme ça.

Il sourit en coin.

Michael- Y'a pas de quoi. Tu devrais voir avec ton psy pour alléger ton traitement. Le but ce n'est pas que tu ne puisse plus être toi même.

Moi- Quand je suis moi même, y'a plein de trucs qui partent en vrille.

Son air sérieux regagne son visage.

Michael- T'étais sérieux quand tu parlais de ta mère tout à l'heure ? 

Il fixe le pansement qu'il m'a fait au front. C'était cool que ce soit un scientifique, ou un truc dans le genre.

Moi- Ouais. Je donnerai tout ce que j'ai pour la revoir. 

Il se relève et me tend sa main, je fronce les sourcils alors qu'il m'aide à me relever. On rentre à l'intérieur et je le fixe. Il ferme les yeux en prenant une grande inspiration, toujours en me tenant la main et je manque de tomber sur le cul en le voyant changer.

Il ouvre ses yeux maintenant bleus et les larmes me montent aux yeux.

Moi- Maman ?! 

Maman- Salut Harper.

Elle me sourit et j'oublie totalement que ce n'est pas réellement elle. Je l'a prends dans mes bras et la sers contre moi le plus fort possible, comme si elle allait disparaître encore une fois.

Moi- Tu me manques tellement, je t'aime, je t'aime tellement !

Je me mets à pleurer.

Moi- On parle de toi quelques fois avec Papa et Gabe, tu leurs manque aussi. Personne ne devrai perdre sa mère, c'est inhumain. 

Je relève mes yeux larmoyants vers son visage.

Moi- Surtout toi, tu ne le méritais pas. Vraiment pas. T'a laissé un grand vide tu sais. 
Personne ne s'assied à ta place, et tes affaires sont toujours dans un coin du grenier.

Je renifle.

Moi- J'ai offert un collier à papa pour Noël, avec une photo de vous deux dedans, il a pleuré.

Je souffle en tentant de me calmer, il y a des milliers de choses que j'aimerai lui dire.

Moi- Je t'aime maman. 

Ma voix se brise alors que je l'a lâche, elle a les larmes aux yeux. Puis elle ferme les yeux en essayant de se retenir.

Moi- Tu peux y aller, c'est bon...  Au revoir maman. Je ne t'oublie pas, je te le promet. 

Elle me lance un dernier sourire et je ferme les yeux en baissant la tête, serrant sa main. Et quand j'ouvre les yeux je vois Michael se tenir devant moi, les larmes aux yeux. Je le sers à nouveau contre moi.

Moi- Merci...

Il soupire en passant ses bras autour de moi en reniflant. 

***