Cet amour était tellement beau, et tellement destructeur, qu'ils les avait fatalement mené à l'inévitable.
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Deux mois. Deux mois que ses journées se ressemblaient toutes, et ne consistaient qu'à se réveiller, manger, avaler des tonnes de cachets qui n'avait absolument aucun effet sur lui, vomir, se faire bombarder de questions gênantes par un psychologue, perdre le contrôle de lui même à tout moment de sa journée, rester confiné dans sa chambre totalement blanche et fixer son plafond. Les seules fois où il était vraiment heureux était quand Nisaya venait.
Elle, faisait tout son possible pour que Jimin soit heureux. A chaque fois qu'elle venait, elle lui racontait ses journées et ses anecdotes drôles pendant parfois plusieurs heures. Jimin lui buvait ses paroles, il n'en perdait pas une miette. Il adorait l'entendre parler.
Et quand l'infirmière demandait à la jeune fille de sortir, car les visites étaient terminées. Le même scénario se répétait. Il se mettait à pleurer comme un enfant qui avait fait tomber sa glace. Quoi que, comme un enfant qui était perdu.
Sans elle, il perdait tous ses repères.
Il détestait ses infirmières, qui lui parlait comme s'il avait quatre ans, ses médecins, qui se chuchotaient entre eux des paroles déplacées, ses psychologues, qui faisaient mine de comprendre ce qu'il n'allait pas, mais qui ne comprenaient même pas un millième de ce qu'il pouvait ressentir.
La vie dans cet hôpital lui laissait un avant goût amer de ce que pouvait être le quotidien de ceux qui y étaient internés depuis des années.
Jimin ne voulait pas de cette vie, et il ne voulait pas de l'autre non plus. Avait-il besoin de la vie ? Lui même se posait souvent la question sans trouver de réponse.
✍︎✍︎✍︎ Elipse - Quelques semaines
La bouclée se leva ce matin du bon pied. La veille, elle avait eu un appel avec Jimin. Depuis que son téléphone portable lui avait été remis, il passait son temps à appeler Nisaya. Il avait l'air morose, mais le simple fait qu'elle est pu entendre sa voix réchauffait le cœur de Nisaya.
Il était très nostalgique ses temps ci, et avait comme une pointe de regret dans la voix. Mais à cette époque la, elle n'y prêta pas attention.
Elle sortit de son lit et s'attela à ses habituelles occupations matinales.
Elle prît son temps pour déjeuner. Aujourd'hui elle n'avait pas cours, et sa journée de travail ne commençait que vers 18 heures.
Après ça, elle prit une douche chaude et sortit. Elle voulait se balader.
Elle fit donc une promenade jusqu'au parc non loin de chez elle, et se promena dans les alentours. Une heure plus tard, elle rentra chez elle, n'oubliant pas de pas de passer par les boîtes aux lettres.
