Sans un signe, les larmes ont commencé à couler
De mes paupières à mes lèvres qui tremblaientEn boucle, dans mon esprit, l'image de ton sourire crispé repassée
Et le son de ton rire éloigné ne fait que lentement m'empoisonnerJe vois encore en cauchemar tes deux yeux
Dans lesquels je me noyais chaque jour un peu
Maintenant paupières à jamais fermées; c'est sans doute mieux
Mais mon coeur meurtri ne t'a toujours pas fait ses adieuxJe te vois encore lèvres posées sur ma joue
Dans un baiser tendre, rapide mais si doux
Je te vois dans le noir, dans l'obscurité... partout
Mes larmes ont embué ma vue la rendant floueJe te vois tes mains essuyant mes larmes
Et tes doigts caressant tendrement mon âmeJe te vois d'un geste effacer toute ma tristesse
Mais sans toi, aujourd'hui, elle me transperceJe te vois encore , là tout près de moi
Toi qui me donnais chaque jour de la joieJe te vois les yeux ouverts ou fermés
Je te vois en entier ou encore à moitiéJe te vois toujours mais la vérité est là
Je t'aime et tu n'es plus près de moi
PourtantTu t'accapares mon esprit tout comme hier
Sauf que
Dans cette minable vie tu n'es plus que poussière
Pourquoi Bonheur
As-tu quitté mon coeur ?
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Éternelle tristesse
PoetryDans ce recueil une personne, peut-être vous , peut-être (surtout) moi , peut-être lui, peut-être elle demeure dans l'éternelle tristesse . Textes en rimes Aux différentes origines Afin de souligner l'éternelle tristesse, Celle qui jamais ne cesse...