N'y crois plus

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Il y'a ces matins où avec cette même peine on se lève
Où on regarde par la fenêtre, où on voit notre soleil qui crève

Il y'a ces eaux se dessinant sur les joues glacées
Peinture de nos yeux coulant sans réel arrêt

Ces même larmes qui de nos orbites toujours vides
S'écoulent tels des flots jamais vraiment arides

Brûlant peau et chaire , écrivant une prière
Sur une toile vieilli pour un coeur meurtri

Car on ne croit plus au bonheur qui s'enfuit
À nos rires et sourires , restes de  jadis

Lorsque nôtre coeur se met à durcir comme pierre
Et que nôtre âme s'éteint sans étincelle de lumière 

Chaque matin en se levant,  ce mal-être dans l'âme
On éteint en se rappellant les jours bien calmes,

L'étincelle qui insiste pour briller sous le trop fort vent
Qui lui subsiste à souffler sur notre bonheur d'antan

Éternelle tristesse Où les histoires vivent. Découvrez maintenant