Il y'a ces matins où avec cette même peine on se lève
Où on regarde par la fenêtre, où on voit notre soleil qui crèveIl y'a ces eaux se dessinant sur les joues glacées
Peinture de nos yeux coulant sans réel arrêtCes même larmes qui de nos orbites toujours vides
S'écoulent tels des flots jamais vraiment aridesBrûlant peau et chaire , écrivant une prière
Sur une toile vieilli pour un coeur meurtriCar on ne croit plus au bonheur qui s'enfuit
À nos rires et sourires , restes de jadisLorsque nôtre coeur se met à durcir comme pierre
Et que nôtre âme s'éteint sans étincelle de lumièreChaque matin en se levant, ce mal-être dans l'âme
On éteint en se rappellant les jours bien calmes,L'étincelle qui insiste pour briller sous le trop fort vent
Qui lui subsiste à souffler sur notre bonheur d'antan
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Éternelle tristesse
PoetryDans ce recueil une personne, peut-être vous , peut-être (surtout) moi , peut-être lui, peut-être elle demeure dans l'éternelle tristesse . Textes en rimes Aux différentes origines Afin de souligner l'éternelle tristesse, Celle qui jamais ne cesse...