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La liberté c'est d'être capable de pardonner à celui qui te tue.

Des jours des semaines étaient passés, et tout semblait aller pour le mieux. J'avais l'impression de pouvoir m'ouvrir au monde et être enfin heureuse, mais je ne l'étais pas. Tout allait bien, pourtant mon cœur était agité , attendant le nouveau drame, le prochain cataclysme.
De plus, Thomas se comportait étrangement ; il était distant et un peu froid. Vicky quant à elle avait retrouvé son naturel sourire.
C'est idiot de le penser et encore plus de le dire, mais je voulais qu'il fasse plus attention à moi. Je voulais qu'il me parle de ses amis, ses amours ( en l'occurrence moi) et surtout de ses emmerdes. Mais je n'avais pas le temps. Mon examen absorbait quasiment tout mon temps tellement je voulais être la meilleure, et le peu de temps dont je disposais était accaparé par Vicky. Plus qu'un seul mois nous séparait de mon examen. Que j'étais stupide de n'avoir que ça en tête.

Un soir, en me balandant sur la plage, espérant trouver Thomas, j'entrepris d'aller plus loin qu'à mon habitude. Il était environ 17h et ma mère me demanda seulement d'être à l'heure pour le dîner. J'aimais bien le fait qu'elle ne prête pas attention à mes balades qui se faisaient plus fréquentes.
    Alors que je me baladais tranquillement, j'avais entendu des cris, des cris que je connaissaient que trop bien. J'ai vécu dans les même cris pendant longtemps. Mon corps s'était tétanisé, j'avais ...... bizarrement..... peur? J'étais dans un état semi végétatif, puis quand j'attendis la voix d'une petite fille crier à l'aide, sans que mon système nerveux reprenne le complet contrôle  j'étais déjà dans leur maison.

Une seconde.

je panique devant ce que je découvre. Il se retourne vers moi,  sans pantalon et calesson, tenant une fillette de 8 à 10 ans je dirais. L'animal

Trois secondes.

Je fonce sur le monsieur, il m'acceuille avec une gifle, je ne flanche pas, il ne faut pas. Je crie à l'enfant de partir, courir , voler loin d'ici.

Cinq secondes

Elle se jette sur sa mère et lui crie de se relever, la supplie de ne pas mourir.

Six secondes.

Je réalise qu'il y a une femme étendue, nue gisant comme de la viande avariée. Mon corps rencontre la surface du sol, je me fais étrangler, j'étouffe, j'ai peur de mourir.

Vingt secondes

L'homme se retrouve au sol se tenant la tête, il est blessé. Une jeune femme m'aide à me relever. On se bat contre l'homme, on essaie de l'enfermer dans la cuisine. La petite nous aide en lui jetant tout se qui peu faire mal.

Trente secondes.

On réussit à l'enfermer et la jeune femme couvre la mère de la petite qui entre temps s'était réveiller. Elle l'aide à se lever

Trente-une secondes.

La porte de la cuisine va se faire défoncer, j'aide la jeune femme à faire sortir le morceau de viande avarié et cris à la petite de sortir. On se barre d'ici.

Mon cœur battait à mil à l'heure ! J'avais peur je tremblais. Jamais mon père lui n'avais été aussi sauvage ! Non pas au point de nous violer. On n'essayait tant bien que mal de courir, fuir la mort, mais avec la femme qui boitait s'était assez dur. Puis comme consciente du point qu'elle était, et sûrement partageant la même peur que nous elle nous demanda de la laisser. Et d'aller se mettre à l'abri. Mes nous toutes avons refusé sa demande avec énergie.
Désespèrée, je les emmenai dans mon repère secret, espérant qu'ici il ne nous trouve pas.

Au bord du gouffre.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant