Ne M'abandonne Pas (Light x L)

Chapitre 7

Voici le chapitre 7 que j'ai beaucoup aimé écrire! Bonne lecture!

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

« Light...Light...

Je me réveille en entendant Ryûzaki prononcer mon nom. Il a les yeux clos, mais il tremble et transpire énormément. Il doit sûrement faire l'un de ses nombreux cauchemars. Moi-même j'étais en train d'en faire un. Toujours le même, depuis près de 4 jours. Chaque nuit je revois cette pomme, ce cahier, cette forêt, Misa...mais cette fois si, son visage entier m'est apparu, ainsi qu'une créature ailée. Je ne sais pas ce que c'était mais elle avait l'air de rire et elle me regardait avec ses yeux ronds globuleux. Ryuk. C'est comme cela que je l'appelais dans mon rêve, et cette sensation de déjà vécu était encore présente en moi, mais aujourd'hui, plus forte qu'à l'habitude.

Je me rapproche doucement de Ryûzaki pour ne pas le réveiller et l'entoure de mes bras, en posant délicatement sa tête contre mon torse.

-Light...s'il te plaît...je ne veux pas que tu me quittes comme lui.

Je remarque alors qu'il dort toujours et ne s'adresse pas directement à moi mais je n'en prends pas compte et lui réponds :

-Je suis là. Je ne partirai pas.»

Il décroche un petit sourire comme s'il m'avait entendu-ce que je ne crois pas- puis il arrête de parler. Il ne tremble plus, ce qui me rassure. Devant la foule, il a beau avoir l'être d'une personne sûre d'elle à chaque moment qui ne craint quoi que ce soit, cependant, quand je suis seul avec lui, il perd tous ses moyens et devient d'une extrême fragilité. Malgré tout, une chose me frustre. Il s'est confié à moi comme il ne l'a fait avec personne d'autre, mais il ne m'a jamais réellement parlé de lui. Je ne connais même pas son prénom. Je me doute bien qu'il était son ancien copain, néanmoins, on dirait qu'il lui est arrivé quelque chose d'horrible pour que Ryûzaki fasse autant de cauchemars et qu'il pleure le peu de fois où il m'en a parlé. Je ferai tout pour découvrir ce qu'il s'est passé.

Durant la journée, je n'ose pas aborder le sujet. Mon amant est bien trop préoccupé par l'affaire en cours et je ne veux pas le déranger. Je passe le plus clair de mon temps à inspecter chaque trait de son visage si délicat, à contempler son corps en me souvenant de chaque muscle dessiné que j'ai pu toucher. Un instant, je me dis que ses vêtements trop grands gâchent toute sa carrure mais je change aussitôt d'avis en me disant que, de cette manière, je suis le seul qui peut en profiter.

« Light ?

-Euh oui ?! bégayé-je. »

Merde. Je suis resté tellement longtemps perdu dans mes pensées que je n'ai pas vu l'homme sexy à côté de moi me fixer. De plus, je dois avoir le visage rouge à cause de tout ça ! « Light...pourquoi es- tu aussi pensif par moment ? me dis-je ».

J'entends Ryûzaki rigoler doucement. Je lève la tête pour le regarder et ses yeux noirs se plongent dans les miens. Soudain, un frisson parcourt le long de mon dos. Arghh...quel effet il peut avoir sur moi ! Il continue de rigoler, et cette fois à cœur joie en voyant mon visage. Entre mes joues rouges, ma mine renfermée, et la surprise de ce frisson, je ne sais même pas à quoi je dois ressembler mais pour lui, ça a l'air d'être hilarant. En tant que mauvais joueur professionnel, je ne peux pas laisser passer une telle chose. Je m'avance donc tranquillement près de sa chaise, où il est assis avec sa position habituelle. Il lève les yeux afin de capter mon regard comme pour me demander ce que je fais. Je lui rends alors son regard en lâchant un petit sourire par la même occasion, puis je me colle à lui en baissant ses jambes et m'asseyant à cheval sur lui. Personne n'est aux alentours donc je peux me permettre ce petit amusement. Je caresse ensuite sa jambe de mes longs doigts fins, ce qui lui procure un frisson à son tour. Il rougit de plus en plus quand ma main se rapproche dangereusement de son entre-jambe. Je vois à l'expression de surprise inscrite sur son visage qu'il panique complètement, ce qui me fait rire. Je colle mon torse contre le sien, de façon à ce qu'il panique encore plus, et je sens sa respiration accélérer, ainsi que son cœur bondir dans sa poitrine. Qu'est-ce qu'il est craquant quand il perd tous ses moyens ! Je me mords la lèvre inférieure pour qu'il rougisse au maximum, ce qui se déroule parfaitement, puis je lui murmure à l'oreille :

« J'ai gagné... »