Survivants

Chapitre 7: Si familier...

Une page blanche. C'était tout ce que je voyais actuellement. Cette dernière vira dans un noir profond. Un rayon blanc m'envahie. Je ne pus expliquer ma raison de ma joie mais... Je me sentais libre. Sans jugement ni attaque. J'avais l'impression de venir aux portes du paradis. Mais, les rayons blanc s'intensifièrent et laissèrent place à une petite fille. Toujours ornée de deux petites couettes. C'était moi. Je rêvais de nouveau. 

"Calme toi ma chérie, me dit joyeusement ce qui semblait être ma grand-mère, il faut que tu dort. Papa et maman sont de retour demain."

Je sautais de joie. Elle vint me poser un baiser sur le fronde, suivit de mon grand-père. 

"Dors bien petite princesse..."

Ils fermèrent les yeux, me laissant dans le noir. Il n'y avait plus aucun bruit dans la pièce. Seule ma respiration de petite fille se faisait entendre. Soudain, une lumière s'éclaira. J'étais souriante et pleine de joie. Sa y est ! Je me souviens de tous ces moments ! Mais... Pourquoi eux ? J'allais prendre un stylo sur la table de chevet et un bout de feuille, quand soudain, la vision disparue. Puis, cette vision revint. Je pues apercevoir ce que j'avais écris:

"Mami di que je deviendré une prinsesse mais moi je veut pa. Je veut devenire une héroyne qui sauverat mes ami de 1 gro problaime ! Puis on partiras loin aprais !"

Je ne vous épargnes pas les fautes d'orthographes. C'est mignon de me revoir écrire ça. Surtout que j'en avais aucun souvenir.

J'étais heureuse de me revoir petite. Ma joie me comblait et surtout, je pensais à autre chose pour une fois. Mais cependant, ma vision se brouilla et une nouvelle page noir apparue virant au blanc. J'ouvris les yeux dans le monde réel...

Je ne vis que le plafond et quelques hurlements au loin. Mon corps ne bougeait plus. J'entendais des cris perçants se faisait rejeter. Deux silhouettes s'approchaient toujours de moi.

"Qu'allez-vous me faire ? dis-je faiblement.

- Oh mais rien ne t'inquiète pas, toi, dit-il, remet-lui une grosse dose de morphine, s'écria ce dernier à son coéquipier. 

- Alors nous ne sommes pas les seuls êtres vivant sur terre...?"

Les deux hommes s'arrêtèrent, surpris.

"Tu ne pensais être seule ?

- Bien sûr ! Comme vous sûrement... "

Ils me regardèrent surpris. Je pus persister dans leur visage, du désarroi et de la pitié. Ils me détachèrent et je pus les observer de plus près; l'homme devant moi était extrêmement musclé. Il avait des vêtements de camouflage simple. Son coéquipier portait des lunettes et un bandeau sur la tête. Sa tenue était toute noir et je percevais de grosses cicatrices au niveau de sa bouche et yeux, il me semblait un peu familier. 

"Pars d'ici."

Je les regardais stupéfaite. Il y a moins de cinq minutes ils allaient me mettre sous morphine et maintenant je suis libre...? J'acceptais la tête basse et sortie en courant de la pièce. Soudain, en sortant dehors, deux bras m'attrapèrent de chaque côtés, c'est pas fini !

"Mais lâchez-moi !"

Tous deux n'arrêtaient pas. Puis une, commença à m'examiner de plus près.

"Arrête Kylian ! C'est Lucile !"

Kylian me lâcha enfin, je ne comprenais vraiment pas ce qu'il se passait.

"Heu, pourquoi-t-ils lâchés, me lança Eleane abasourdie.

- Aucune idée, ils ont fait une tête tellement surprise que je ne pus l'exprimer.

- Nous ne sommes pas tous seuls désormais...