Prologue

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15 mars 2019

Je cours. Je ne m'arrêtes pas. Je ne m'arrêterais pas. Je me l'interdis. Je dois fuir, fuir le plus loin possible de cet enfer qu'il m'a imposé. La forêt autour de moi est dense. Il fait sombre, on ne voit presque rien. Il y règne un silence déroutant, je n'entends que mes pieds qui craquent les branches sous mon passage. L'adrénaline m'empêche de ressentir le froid qui meurtries jusqu'à la moindre cellule de mon corps. Je ne sens que le beretta 92 F, que je lui ai dérobé lorsqu'il était inconscient, qui frotte contre ma cuisse. Maintenue par un ceinture faites pour les armes à feu il ne me dérange pas au contraire sa présence me rassure. Je continue toujours à courir. Je penses que je n'ai jamais était aussi reconnaissante envers tous les exercices qu'il m'a imposé ici même.

J'entends crier mon nom. C'est lui. Comment peut il déjà être à ma recherche? Je savais que je ne l'avais pas tué, comment pourrais-je? Tu es pitoyable ma pauvre. Je pensais pourtant l'avoir amoché pour avoir deux à trois heures d'avance sur lui. Pourquoi je m'étonne, il a toujours était plus fort que moi je n'aurais jamais pu le mettre K.O. trois heures. L'espoir fait vivre comme on dit. Oui bah là t'as besoin d'énormément d'espoir mais surtout de courir plus vite si tu veux sauver ta peau. Foutu conscience qui m'accable des que possible. Pendant que je me parle à moi même comme la folle qu'il à fait de moi, de nouveaux cris retentisse, ce n'est pas lui. Il a déjà appelait ses hommes de mains. Je dois me dépêché, sortir de ce labyrinthe peuplé de mélèze et de petits animaux en tout genre. Il ne me reste que quinze minutes à courir avant d'arriver sur le point de rendez-vous. J'entends les cris se rapprocher, de plus en plus proche.

- Continue à courir comme aux entrainements Dragatsennaïa tu sais que cela m'excite, crie-t-il comme une promesse aux représailles qu'il va me faire subir si il m'attrape.

Je ne les connais que trop bien depuis maintenant trois ans à le côtoyer il a put assouvir ses envies les plus perverses et les plus insupportable. Il t'a aussi amener au paradis un bon nombres de fo...

Non, je m'interdis d'y repenser je dois partir et ses souvenirs ne me feront aucun bien et m'empêcheront d'atteindre le but que je me suis fixée. Mais se surnom qu'il m'a chuchoté à l'oreille tant de fois me rappelant qui j'étais. Son Trésor. Sa propriété. Intouchable par tous sauf par lui.

Et quand je dis intouchable je le dis au sens stricte du termes me toucher était synonymes de mort pour lui même me toucher avec les yeux n'était pas tolérer à la base. Sa posséssivité excessive m'a enfermer dans une bulle loin de toutes civilisation depuis maintenant un an. Un an qu'il m'avait enlever tous mes droits durement acquis après mon impair impardonnable selon lui.

Je me rends conte qu'il n'y à plus aucun bruit. Le silence est revenu. Je paniques, si ils ne font plus de bruit cela signifie qu'ils sont passés en mode chasse. Il doit se rapprocher de plus en plus de moi. Je sais que je dois accélérer, oublier la fatigue qui commence à me submerger. Mes pieds saignent. Mes bras et mes jambes sont écorchés à cause des branches que je n'ai pas esquivées. En me concentrant j'arrive à entendre les pas de ses hommes encore loin de ma position, mais impossible d'entendre les siens. Peut être est il rentré à la base. Ou peut être est il plus proche que ce que je pensais.

Sans ne rien comprendre je me retrouve projeté contre un arbre une main autour de mon cou. Une main rugueuse mais à la foie si douce. Une main qui peut vous offrir tout l'or du monde mais aussi ôter la vie des personnes sur son passage. Une main qui me procurait tellement de sensations contradictoires. Ses mains m'ont donner des centaines d'orgasmes mais aussi de coups. Comment faire quand la main qui vous étrangle et aussi celle qui vous à apporter plus de plaisir qu'il n'est possible dans une vie entière ? Reconcentre toi ou c'est fini pour toi tu as encore une chance. Je ne distingue pas son visage mais je sais que c'est lui. Ça ne peut être que lui. Je sens ses yeux marrons qui me fixe.

Blind eyesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant