1. 2015 Marée basse

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« Si nous n'avons plus rien à perdre,

Ou au contraire enthousiasmés par la vie,

L'inconnu se manifeste et notre univers change. »

P.Coelho 

31 octobre 2015, Mexico City

Il faut tellement chaud je n'en peut plus. Moi qui suis d'ordinaire plus habitué au vent des montagnes et à l'ombre des grands chênes, le paysage qui m'entoure n'arbore pas une petite partie d'ombre bien que nous soyons en pleine ville. Je ne peux que contempler la beauté des lieux qui m'entoure. Mexico est si différent de ma petite ville natale. La ville est très bruyante mais pas d'une manière désagréable, ce ne sont pas les bruits qui devraient normalement constitué une capitale, se ne sont que des tambour tapant tous ensemble dans un rythme qui accompagne les guitares, les trompettes et tout les instruments formant l'orchestre ambulant dans la ville. Les immeubles pourtant pauvres ont chacun une différente couleur et sont décorés pour la fête tant attendu chaque année au Mexique qui se déroulera dans deux jours, j'ai nommé LE JOUR DES MORTS.

Lorsque ma nouvelle université à proposé se voyage avec ma promo. Le but était de nous rencontrer dans un environnement totalement différent de ce qui nous attend en janvier, vu que je venais d'entré en 1ère année à l'université de Chicago dans le but d'étudier la biologie ce voyage ne pouvais pas me faire de mal. Je ne savais pas encore ce que je voulais faire après l'obtention de mon diplôme de fin de secondaire mais j'aimais bien la Bio et je sais seulement que je veux aider les autres. J'hésite à me tourner vers une école d'infirmière. Je n'est jamais été très scolaire et je ne me vois pas partir pour 10ans d'études pour être chirurgien. Si je décidais de partir dans cette école qui à accepté ma demande d'admission je ne serais plus dans la même université qu'Aurel et je ne peux pas le laisser seul. Bien que mon école reste à Chicago il pourrait percevoir cela comme un abandon et j'apréhende sa réac...

-Et beauté viens voir j'ai trouvé une fille qui te ressemble comme deux gouttes d'eau

Quand on parle du loup... 

Aurel passe ses bras autour de mes épaules et nous nous dirigeons vers une petite vendeuse de rue. Elle vend principalement des souvenirs vue que nous sommes dans une rue très touristiques et l'évènement à venir remmène toujours plein de touriste dans la région. Aurel pointe son doigt vers une peinture représentée sur un tee-shirt blanc. La qualité de l'impression sur tee-shirt est plutôt médiocre mais le visage attipique de l'artiste qui nous fixe de son sombre regard accapare toute l'attention.

-Aurel, je le regarde d'un oeil désespéré, dis moi que tu sais qui c'est s'il te plait.Bien sur que je sais qui sait pour qui me prends tu, me dit il un petit sourire au bord des lèvres, c'est ta soeur jumelle cachée.

Le petit clin d'oeil qui accompagne sa blague me suffit pour rentrer dans son jeu. Bien que la femme au teint bronzé et au mono sourcil légendaire n'est aucun trait physique semblable à moi. J'avais des yeux verts, des cheveux châtains au reflet roux, quelques éphélides traversées mon nez mais elles étaient très discrètes. Je n'avais pas l'allure d'un mannequin et même quelques rondeur au niveau des anches et des fesses. Aurel aime m'appeler Fanta pour m'embêter je ne penses pas avoir besoin de préciser pourquoi ducoup. Je n'en était pas très fier et j'avais du mal à les assumer. Je ne suis pas le genre de fille qui va se morfondre toute la journée même si des fois ma vue dans un miroir n'était pas celle que je souhaitais et que les maillots de bain n'étaient pas mes meilleurs amis. Non j'allais souvent à la salle de sport au mois trois fois par semaine pour conserver le ventre plat que j'avais réussi à me créer après un long acharnement à la salle. Je tentais tant bien que mal de limiter les dégâts de mon fessier trop volumineux à mon goût merci maman pour ce super gène qui nous donne un corps trop voluptueux seulement de l'arrière train. Malgré tout mes efforts pour rester discrète mon fessier faisait souvent se retourner les gens ce qui vous pouvez vous en douter était une source de malaise constante.

Blind eyesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant