Blind eyes

4. 2019 Metanoia

"The journey of changing on's mind, heart, self or way of life"

30 Avril 2019

Sur le chemin du retour je ne pouvais dévier mes pensées de ma dernière conversation avec Aurel et de sa voix à lui. Deux mois sans l'entendre c'est plus que ce que nous n'avions jamais étaient séparé depuis notre première rencontre. Je crois que le plus long fut trois semaines, ce fut les plus longues de ma vie.

Pourtant l'avoir entendu aujourd'hui ne m'avait rien inspiré sauf de la haine. La haine était parfois un sentiments plus violent que l'amour et je m'en rendait conte aujourd'hui. Bien sur une part de moi l'aimerai toujours je ne peux pas m'en cacher mais cette décision avait été la meilleure de ma vie bien que la plus douloureuse.

Je ne savais pas non plus comment encaisser les paroles d'Aurel. Pensait il vraiment que j'avais seulement fait un petit caprices qui devait s'arrêter maintenant qu'il avait soit disant compris la leçon? Mon meilleur ami avaient bien changé depuis le temps, il m'avait déjà caché beaucoup de choses mais je le lui avait pardonné au nom de notre amitié.

Mais pourrais je le pardonner si cette fois il me trahissait de la sorte et disait à Pavel où j'avais atterrie pour la dernière fois.

Malgré les risques je ne voulais pas partir. Je me savais bien caché et je ne voulais pas fuir toutes ma vie empêchant mon fils de vivre la sienne. Je voulais qu'il ai une enfance heureuse. La fuite ne ferais que l'empêcher d'avoir une vie normal. Il n'aurait jamais d'ami stable et ne se sentirais jamais chez lui nul part, je le refusais.

J'arrivais à la maison deux heures après la fin de l'appelle. Je me sentais bien ici, tout était calme et personne ne surveillait mes faits et gestes. J'étais libre putain. Je voulais le crier sous tous les toits mais je ne penses pas que mes voisins apprécierais. J'allais donc me coucher en mettant de coté le négatif de ma journée en me disant que demain serait un jour meilleur.

***

-Où es tu ?

Il était là.

- Où es tu ?

Son corps collé contre le miens. Ses mains m'enserrant la gorge comme il aimait le faire.

J'étais paralysait. Tout était noir. Je ne distinguait que ses yeux océans.

- Où es tu ?

Il ne cessait de me murmurer ces trois mots tout en serrant d'avantage sa main sur ma gorge.

-Où es tu?

Pourquoi trois simple mots prononcé par des centaines de personnes chaque jours n'étais qu'une menace voilé pour lui?

-Où es tu ?

Je ne lui répondrais jamais. Il n'aura jamais le privilège de me remettre à ses pieds.

-Où es tu ?

Sa tête était maintenant face à la mienne. Son souffle caressait ma peau. Je voulais l'embrasser. Ses lèvres me manquaient tellement.

-Où es tu ?

Son parfum embaumait tout mon oxygen. Il m'entourait de toute sa puissance féline.

Subitement son visage se redressa et il regarda par la fenêtre quelques secondes avant de redéposer son regard sur moi.

Un sourire carnassier sur les lèvres. Un sourire qui n'augurait rien de bon. Un sourire synonymes de douleur et de peur.