7.2015 Serendipity

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" finding something good without looking for it"

28 décembre 2015

Aurel arriva comme prévu vers 19 heure à l'aéroport de Détroit. Quand je l'aperçu, il semblait fatigué et sa mine déconfite me confirma que sont Noël ne c'était pas bien déroulé du tout.

Comme c'est étonnant.

Il s'avança vers moi et je le pris dans mes bras un bref instant avant de nous diriger vers le parking dans le plus grand des silences.

Je n'étais pas habituée au mutisme d'Aurel car c'était généralement lui qui entretenait les conversations. Je me décidais à briser la glace une fois sorti du parking.

- Comment ça c'est passé ?

Ma tentative était vraiment minable mais je n'avais pas sut quoi dire.

- C'était horrible putain. Je te jure que si je restais encore un jour de plus j'allais tous les tuer et je commencerais par les jumelles.

- C'est bon tu es rentré maintenant n'y penses plus. Mé a très hâte de te retrouver elle ne m'a parlé que de toi. C'était à ce demandé qui était de sa famille.

- Ehh ! Mais c'est normal je suis son petit enfant préféré toi tu n'es que le vilain canard.

- Le vilain canard va te laisser sur le bord de la route si tu continus.

- Et bien le vilain canard ferait mieux de se souvenir qu'il n'a pas beaucoup de force et que ça va être dur de me jeter hors de ta voiture.

- Le vilain canard t'emmerde.

Super maintenant c'était moi qui était de mauvaise humeur. Il me faisait continuellement tourner en bourrique aussi ça n'aidait pas beaucoup. Mais il restait mon meilleur ami et un membre de notre petite famille malgré l'absence de lien du sang.

Nous arrivâmes chez Mé et se fut une explosion de bonheur. Mé lui sauta dans les bras comme elle me l'avait fait quand je suis arrivé puis lui pinça les joues.

Je ris car Aurel detesté ce geste mais se laissait faire car c'était Mé et comme pour moi elle était une mère de substitution. Quand ses parents l'avait abandonné pour rentrer en Colombie Mé et moi l'avions recueilli pour qu'il puisse continuer d'étudier aux Etats-Unis et qu'il reste à Détroit avec nous.

- Tu m'a manqué mon chérie. J'éspère que Noël n'était pas trop un enfer. Je suis juste triste que tu ne restes qu'une nuit mais je comprends que vous devez rentrer et vous avez certainement des choses très intéressantes à faire pour le nouvel an...

Je n'écoutais plus que d'une oreille ce qu'elle disait. Ma grand mère était très très bavarde et encore c'est un euphémisme. Une fois lancé elle ne s'arrêtée plus de parler. Un vrai moulin à paroles. Mais nous lui pardonnions tout car elle avait sacrifier sa vie pour nous deux et sa joie permanente apporté du bonheur dans nos vies quotidiennement.

- Toi aussi tu m'as manqué Mé. Comment te sens tu ? J'espère que tu ne t'es pas trop surmené pour Noël.

- Voyons tu me connais quand même. Je suis toujours en forme et ce n'est pas quelques repas de Noël qui vont me fatigué. Il en faut plus pour fatigué votre veille grand mère.

- Et bien ce soir tu te reposes Daëlle et moi allons faire le repas.

Je grimaçais en l'entendant dire que j'allais devoir faire la cuisine. Je savais très bien qu'il se foutait de ma gueule et qu'il allait le faire tout seul vu que j'étais aux antipode d'un cordon bleu. Les cuisines me faisaient littéralement peur et je brulais tout ce que je faisais.

Blind eyesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant