10. 2019 habromania

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'delusions of happiness'

14 septembre 2019

Déjà deux semaines que le petit bonhomme était arrivé et mettait de la joie dans ma vie.

Je dois l'avouer, depuis sa naissance je manquais cruellement de sommeil. Monsieur avait décrété qu'il ne dormirait que lorsque j'étais réveiller et bien éveillé lorsque je dormais. Nous n'étions pas en osmose de ce coté ci mais pour le reste c'était merveilleux.

J'avais déjà fais des stages durant mes années d'infirmière et j'avais déjà dut changer des couches, faire prendre le bain et nourrir des bébés. J'étais donc bien entrainé de ce coté.

Lily passait régulièrement et avait réussi ( à mon plus grand bonheur ) à me dégotter une place à la crèche de la ville. Bien que je puisse l'y mettre à partir de deux mois j'avais décidé de le plasser là bah à ses 3 mois car je trouvais que 2 mois était trop jeune.

T'es juste angoissé à l'idée de confier Reyes à des inconnues ouai.

C'est vrai que l'idée ne m'enchanté pas mais je devais bien retourner travailler un de ses jours. Je n'étais pas retourné à la clinique depuis la naissance de Reyes mais je les appelais souvent pour prendre des nouvelles des patients.

Reyes poussa un hurlement à deux centimètre de mes oreilles car il avait faim et que c'était l'heure de son biberon.

- Oui mon ange ça arrive.

Je l'avais allongé sur son tapis d'éveille. Il pouvait attraper des petite balle en mousse. Enfin attraper était un grand mot, il tentait certes, mais ses mains étaient toujours minuscule et les balles était encore trop grosses.

Il avait trouvé comment exprimer ses envies et sa principale était la faim. Il avait entre six et huit biberon dans la journée et ne voulait jamais se détacher de moi plus de trois minutes. J'avais compris que ma présence l'apaisait comme la sienne faisait mon bonheur.

C'était nous deux face au reste du monde.

Il dormait avec moi, dans mon lit et je me demandais si ce n'étais pas mauvais de lui donner cette habitude. Mais il n'avait que deux semaine et je me poserais ces questions quand il serait plus grand. Si il se sentait mieux lorsque j'étais là je ne pouvais que répondre à ses désirs.

Je le pris dans les bras en faisant bien attention à tenir sa tête et lui mit le biberon dans la bouche. Il l'engloutit presque d'une traite et je ris car il me faisait pensé à son glouton de tonton.

Et oui Aurel me manquait tout les jours mais je gardais espoir qu'il accepte de partir et de venir vivre ici avec moi. Je n'avais pas chercher à le recontacter et ignorait si c'était une bonne idée ou pas.

C'est une très mauvaises idée tu veux dire. Imagine que Pavel apprennes pour Reyes je penses que dans deux jours t'es bâillonnée et renvoyé à la case départ.

Ma conscience était souvent plus pragmatique que moi. J'aurais pourtant tellement souhaiter pouvoir annoncé à Aurel qu'il avait un neveu qui s'appelait Reyes. Mon petit bout de chou avait commencé à avoir les cheveux bien visible et contrairement à moi ils étaient noirs comme l'ébènes. Il ne me ressemblait pas beaucoup mais je m'étais vite fait à l'idée en apprenant que c'était un garçon que se serait le portrait craché de son père...

Son père que les drogues contre la douleur avait fait apparaitre devant mes yeux, plus vrai que jamais, lors du plus beau jour de ma vie. Je ne savais pas si je devais remercier ces drogues de m'avoir offert la présence de l'homme que j'aime lors de la naissance de notre fils ou si je les détestaient de m'avoir fait replonger dans mes vieux démons pour quelques heures.

Blind eyesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant