Commande 5:
Shipp destiné à piouze . J'espère de tout coeur qu'il va te plaire ♡.
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Un baiser, un soupir, une caresse. Deux corps qui se séparent pour mieux se rencontrer. Un gémissement, une goutte de sueur, un sourire. Leurs corps sont liés par ce bonheur qu'ils se procurent. Un frottement, un touché, un coup. Leurs voix s'élèvent et remplissent la pièce de leur amour. Un autre baiser, un autre sourire, puis un câlin. Leurs corps s'endorment, bercés par le silence qui précède cette utopie. Toujours collés, leurs esprits, ensoleillés. Aucun bruit ne vient les déranger, comme enfermés dans une bulle de bien être, leur bulle. Seul un murmure se fait entendre, un mot, sonnant comme une mélodie à travers la nuit...Arion.Plus tôt dans la soirée:
Une soirée, de l'alcool, du monde. De la musique, des jeux, des discussions. Victor n'aimait pas ce genre de regroupement, trop de bruit parvenait à ses oreilles et il avait horreur de ça. Lui qui préférait le calme et la sérénité, s'était retrouvé forcé de venir à la soirée organisée par Adé. Même si il avait réussi à résister à ses supplications , il n'avait cependant pas réussi à résister à celles d'Arion. "Foutu sentiments" pensa t-il, à cause de ses beaux yeux , il se retrouvait à regarder des gens se trémousser sur de la mauvaise musique car son coeur avait été incapable de résister, de lui résister. Pendant que les autres s'amusaient, Victor était donc assis sur le canapé, verre d'eau à la main, parcourant la pièce colorée de son regard, sans la moindre once de joie sur son visage. Il s'en voulait d'être comme ça, insensible à chaque circonstance. Parfois, il lui arrivait de regarder les gens dans la rue tout en les enviant, de leur sourire, de leur joie et leur amour. Il voulait ressentir la même chose, cette même chaleur qui gonflerait son coeur face à un être cher, face à celui qu'il aime. Mais tant qu'il ne serait pas redevenu lui même cela n'arrivera pas. Une personne chère à son coeur était enfermée entre quatre murs d'une froideur que Victor détestait voir. Seule la fenêtre lui permettrait de s'évader de cette souffrance, mais celle-ci l'enfonçait encore plus dans cet univers sombre. Immobile, celui-ci ne pouvait pas s'en sortir, tout ça part sa faute.
Ressassant le passé, il vit une silhouette s'installer à côté de lui. Victor ne tourna pas la tête, il savait déjà ce que la personne allait lui dire. Cela n'allait pas lui plaire.
Riccardo: Ca va Victor ?
Non, ça n'allait pas et ça Riccardo le savait bien. Cela faisait des mois qu'il posait la même question, mais malgré cela, il n'obtenait toujours pas de réponse.
Riccardo: Tu sais Victor, si tu as besoin de parler je suis là.
Victor: Oui, je sais.
Il voulait lui parler, mais cela ne servirait à rien. Riccardo le regarderait juste avec pitié, sans pouvoir faire quoi que ce soit. Ce qui rendrait Victor encore plus malheureux car seul lui devrait souffrir.
Victor: Je vais dehors.
Riccardo regarda Victor partir, un soupir lui échappa. Il avait beau essayer de toutes ses forces de l'aider mais rien n'y faisait. La solitude allait le détruire, et ça il en avait peur. Peur que Victor ne soit plus jamais heureux, peur qu'il arrive à l'inévitable.
Dehors, tout était plus calme. La lune était à son paroxysme et formait un cercle parfait qui illuminait le jardin, créant un univers apaisant. La pelouse s'écrasa sous les pieds de Victor qui avançait en direction d'un banc. Il s'installa dessus et leva la tête. Les étoiles brillaient, sans jamais s'arrêter malgré le fait qu'elles soient probablement mortes depuis longtemps. Victor voulait tellement leurs ressembler, scintiller malgré le trou béant qui s'était creusé dans sa poitrine. Il se sentait tomber, dans l'immense creux causé par son chagrin, noyé par les larmes qu'il avait tant de fois retenues. Alors qu'une larme glissa le long de sa joue pâle, conséquence d'une immense détresse, un bruit se fit entendre. Victor se retourna et vit Doug avancer dans sa direction, le regard également triste. Celui-ci vint s'asseoir à sa gauche, et le regarda. De plus près, ses yeux étaient rouges, Doug avait bu, et par la posture qu'il abordait ce n'était pas qu'un peu.