Kidnappée par un cheikh [TOME 1] TERMINÉ

Chapitre 1.

Hey !!! Je suis contente de vous retrouver pour une nouvelle histoire aujourd'hui ! J'avais prévu de la publier beaucoup plus tard mais j'avais envie d'avoir vos avis pour cette histoire un peu différente des autres en therme de genre !

J'espère qu'elle vous plaira !

Bisous 😌

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« Ah ! Je suis absolument maudite » se dit Vassili en scrutant désespéramment le désert à la recherche d'un quelconque repère auquel s'accrocher.

Les mains serrées sur la crinière de sa jument, elle balaya encore une fois le désert dans lequel elle s'était engouffrée au galop il y a de cela plusieurs heures.

La raison pour laquelle elle était ici, dans cette situation délicate, c'est parce que sa mère, un mannequin célèbre italien, lui avait proposé, lorsqu'elle était arrivée à l'hôtel pour ses vacances, de se marier avec un riche homme d'affaire suisse.

« Un mariage arrangé, franchement ! On est où là, au Moyen Âge ? » pensa t-elle en haussant les sourcils d'exaspération.

Elle qui croyait qu'elle allait passer des vacances d'été tranquillement...Elle s'était mise le doigt dans l'œil... Et bien profond...

Elle avait d'ailleurs elle même organisé ces vacances au Maroc puisque sa mère n'était absolument pas d'accord pour qu'elle prenne des vacances. D'après elle, Vasili aurait dû continuer à travailler sans relâche, jusqu'à l'obtention de son diplôme d'avocat, et directement commencer à exercer son métier.

Pas étonnant, lorsque l'on connaissait sa mère, on savait très bien que pour elle, le travail était l'élément principal de toute une vie, et passait avant tout, même les enfants. Quant à son père, c'était lui même un avocat très réputé car il avait toujours gagné ses procès. Il se rangeait généralement à l'opposé de sa mère, car il n'approuvait pas du tout ses méthodes. Alors, pour ne pas la vexer, il ne prononçait aucuns avis et préférait rester en retrait, ou bien aller parler à sa fille lorsque sa femme n'était pas là.

Sa mère avait la fâcheuse tendance à cacher beaucoup de chose à son père pour évité que lui, vienne soutenir sa fille par derrière et qu'elle se sente appuyée. Elle avait horreur que Vasili puisse décider de sa vie elle même, elle voulait constamment avoir une main dessus, et elle détestait que son mari soutienne sa fille pour tout ce qu'elle faisait seule sans son accord à elle.

Un caprice de star peut-être, mais Vassili pensait que cela était bien plus profond et sadique que ça.

Alors elle avait dû utiliser l'argent accumulé sur son compte en banque pour tout financer. La jeune femme avait décidé que maintenant, sa mère ne devait plus lui dicter ce qu'elle devait faire ou non. Son père lui avait donné un peu d'argent sans que cela attire l'attention de sa femme, car celle-ci faisait très attention à leur compte en banque. Commun.

Ses grands parents, des anciens avocats à la retraite, l'avaient un peu aidés aussi, en disant à leur petite fille qu'elle devait garder l'argent gagner pour sa dernière année d'études en école de droit.

Vassili n'aimait pas la carrière de ses parents car ils étaient souvent absent durant son enfance, son père car il travaillait dans son bureau pour ses dossiers, et sa mère parce qu'elle était toujours en voyage pour ses défilés.

Ses grands parents qui étaient très occupés trouvaient toujours du temps pour elle quand même. Elle adorait ses grands parents, c'était des gens adorable, et ils l'avaient toujours aidés à réviser ses cours de droit et à s'améliorer en rhétorique.

Claudia, sa mère, avait été impatiente au téléphone que sa fille lui donne sa réponse pour le mariage. Pour elle, c'était une bonne nouvelle que sa « poupée adorée » ai trouvée un mari richissime.

«Que dalle ouais ! Je n'avais que 22 ans merde ! C'est juste une excuse pour se débarrasser de moi et me laisser sous la responsabilité de quelqu'un d'autre !» s'insurgea la jeune femme, dont la colère remontait petit à petit aux souvenirs de ce mariage.

Son père l'avait très bien comprit d'ailleurs lorsqu'elle n'était encore qu'une enfant.

Elle avait donc fait comprendre son refus à sa mère avant de raccrocher. Vassili savait bien sur que si Pietro, son père, apprenait la proposition de sa mère, il allait totalement sortir de ses gonds. Et risquait sûrement de rompre avec elle une bonne fois pour toute... Elle avait déjà atteint la limite, des années auparavant...

Et voilà, elle avait acheté cette magnifique jument à la robe blanche, sur un coup de tête, et était partie au triple galop sans l'avoir sellé, dans le désert, emportant avec elle une gourde d'eau remplie à ras bord.

Oh oui elle était folle de rage.

Mais honnêtement, elle était totalement paumée au milieu de cet étendue qui lui semblait infinie. Les dunes se ressemblaient toutes , et elle n'avait aucuns moyens de se repérer.

Elle mit sa mains en visières au dessus de ses yeux pour mieux observer le paysage qui l'entourait.

Rien, Nada, Niett.

Perchée sur sa dune, elle soupira lourdement. En plus de ça elle commençait à mourir de soif...

Elle descendit de sa jument qu'elle avait nommé Hosanna, pour lui donner un peu à boire avec le reste d'eau au fond de la gourde, et une fois que ce fut fait, elle lui caressa le museau affectueusement. A peine quelques heures qu'elle était en compagnie de cette beauté à la robe blanche, que la jeune femme était déjà pleine d'amour pour elle. Elle était un peu peureuse et nerveuse, mais alors qu'est-ce qu'elle était affectueuse !

Il faut dire que lorsqu'on voyait le lieu auquel elle l'avait soustrait, la pauvre bête devait lui être reconnaissante... Une paille presque pourrie, des écuries dont l'hygiène laissait à désirer, et les chevaux étaient d'un sale... Elle avait dû s'y prendre à deux fois avant de se rendre compte que sa jument n'était pas marron, mais bel et bien blanche. Elle l'avait alors bien nettoyé et brossé avant de s'en aller faire ce... ce voyage dans le désert du Sahara.

Oui, elle passait ses vacances à coté du Sahara. Enfin... elle même n'était plus sûre d'être encore au Maroc.

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