Kidnappée par un cheikh [TOME 1] TERMINÉ

Chapitre 12.

- Quoi ? Demanda Vassili en faisant semblant de ne pas voir ce qui le dérangeait.

- Si vous vous avisez une fois dans le palais d'appeler quelqu'un à l'aide, je vous enferme dans les cachots.

- Ma famille n'a pas besoin d'être au courant de toute ma vie, déclara t-elle sèchement, comment m'avez vous retrouvez bon sang ?

- Je vous ai vu ce matin quittez votre chambre, j'ai fait des recherches sur vous, ça a été très facile de retrouver votre hôtel, vous parlez trop, ma chère... sourit-il.

- C'etait simplement un coup de chance de votre part.

Son visage se crispa instantanément et le cheikh s'avança, menaçant, pour la coincer entre sa jument et lui.

- Ne pensez pas que vous avez eu de la chance de vous enfuir, si vous recommencez, je vous enferme dans votre chambre jusqu'à ce que j'en décide autrement, alors ne faites plus de chose idiotes à l'avenir, car la prochaine fois je ne vous laisserais pas passer la porte d'entrée, souffla t'il comme un dernier avertissement.

La Mercedes de tout à l'heure s'arrêta à leur côté, interrompant leur jeu de regard, et l'homme qui avait prit en charge sa jument hier descendit du siège arrière.

- Je m'occupe de votre jument, madame.

Il s'inclina respectueusement devant elle, et elle écarquilla les yeux de stupeur, face à tout ces codes de conduite envers elle.

- Quel est votre nom, jeune homme ? Demanda t-elle avec une aisance qui la bluffa aussi.

- Je me nomme Aymen, madame.

- Appelez moi Lili, s'il vous plaît, lui indiqua Vassili d'une voix maintenant douce.

- Bien mad... Lili.

Elle sourit gentiment.

Le cheikh observait la scène alors qu'une soudaine jalousie montait en lui comme un incendie dans des hautes herbes sèches. La voir parler aussi gentiment avec quelqu'un d'autre que lui le rendait fou. Il se demandait même si la garder ici ne la ferait que plus le haïr... Mais il était beaucoup trop égoïste pour la laisser partir.

Naïm la prit soudain par le bras, se dirigea en la traînant derrière lui sans ménagement, vers son cheval, et la jeta presque dessus après être monté avant elle. Il l'installa devant lui, assise, passa ses bras autour de sa taille pour saisir les rennes de son cheval, et elle ne broncha pas. Quand il donna un coup énergique sur les rennes, le cheval parti tout de suite au galop, et elle dû s'appuyer contre le torse puissant de l'homme derrière elle, pour garder l'équilibre.

Quand ils arrivèrent au palais, il descendit de son cheval et agrippa la taille de Vassili avec ses mains pour la faire descendre sans lui demander son avis. Il agrippa son bras avec force, ouvrit le coffre de la Mercedes qui venait elle aussi d'arriver dans la cours du palais, et en sorti sa valise, qu'elle avait laisser à sa chambre d'hôtel tout à l'heure. Il la prit avec sa main gauche, et enserra la taille de la femme avec son bras droit, pour la guider dans la cours.

- Vous savez que j'étais mouillée et que je viens de trempé votre cheval et vos habit? commença Vassili, pour l'énervé un peu plus, alors qu'ils marchaient vite vers l'entrée du bâtiment.

- Je m'en fiche. Mais s'il te plaît, tutoie moi, on va passer beaucoup de temps ensemble à partir de maintenant. Je ne te lâcherais pas.

La jeune femme le fixa, ébahit par son culot, et lui lança du tac au tac :

- Non mais vous avez vu la vierge ?! Je ne suis pas votre amie et vous êtes encore moins le miens ! Vous êtes la personne qui me retient ici prisonnière, ne l'oubliez pas.