Kidnappée par un cheikh [TOME 1] TERMINÉ

Chapitre 21 (dernier tome 1)

Ceci est le dernier chapitre du tome 1, rendez vous dans 4 jours pour le tome 2 😊

Merci de m'avoir lu jusque là !

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Un blanc s'installa et elle réajusta sa position sur le lit, soudain mal à l'aise.

- Que voulez vous ? Dit-elle froidement.

- Je vous propose un arrangement.

Elle le laissa poursuivre sans rien dire.

- Je voudrais que vous vous mariiez avec moi, en échange de quoi je vous couvrirais de belle choses et vous rendrais heureuse.

Elle fut prise d'un grand vertige alors qu'elle était encore assise sur le lit, choquée du culot dont faisait preuve cet homme.

- Il en est tout simplement hors de question, dit-elle simplement.

- Vous n'aurez pas de devoir conjugal, et on peut ne pas consommer la nuit de noces. Je vous demande simplement de m'épousez.

- Et à quoi cela vous sert ? Vous voulez juste m'exposer comme un trophée si j'ai bien compris ? Demanda Vassili, exaspérer.

- Mon père veut absolument que je me mari pour me laisser l'entreprise familiale. Je vous promet que vous aurez accès à ma fortune et serez libre de vos déplacements.

La jeune femme n'émit toujours aucune vraie réponse. Que lui apporterait un mariage ? A part être coincé avec quelqu'un pour un temps indéterminé ?

- Vasili ? Vous êtes toujours là ? lui demanda ce Dominik au bout du fil.

- Oui je suis toujours là, mais c'est toujours non.

Il soupira.

- Vous avez mon numéro si vous changez d'avis, dit-il avant de raccroché sans plus de cérémonie.

Vassili sans plus attendre se releva du lit et prit son sac à la volée, sans prendre le temps de réfléchir à ce qu'il venait de se passer. Elle sorti en coup de vent de ce qui était maintenant, son ancienne chambre, encore totalement groggy, car elle en oublia même de mettre des chaussures, et marcha d'un pas rapide jusqu'à la porte d'entrée, quand elle entendit soudain des pas précipités derrière elle.

Naturellement elle se retourna.

- Lili ! cria Naïm derrière elle, en descendant les grand escaliers principal quatre par quatre.

Elle ne répondit pas, préférant se retourner et ouvrir la porte d'entrée en accélérant la cadence. Mais on la saisit par le bras avant qu'elle puisse s'avancer dans la nuit noire en direction des écuries.

- Ou tu vas ? s'exclama t-il, essoufflé de sa course.

- Je m'en vais, Votre Grandeur, siffla Vassili, dont le surnom ironique de l'homme glissa comme un venin acide.

- Non, ordonna t-il en croisant les bras.

- Si. J'en ai plus qu'assez d'être ici, et la seule chose que tu penses à faire lorsque l'on est censée parler, c'est secouer cette... cette traînée aussi fort que si tu secouais un vulgaire prunier ! cria t-elle, hors d'elle.

Il parut embarrasser, mais ses yeux se tintèrent rapidement de colère. Vasili ne savait pas si c'était contre elle ou contre lui même, mais un rictus contrits apparu sur son visage.

Aux yeux du cheikh, elle avait l'air jalouse. Il voyait les larmes briller dans ses yeux, ses joues devenir rouge de colère, et ses sourcils se froncer au rythme de ses émotions. Il fit même abstraction de sa tenue, puisqu'elle portait une de ses chemises.