Chapitre 9.

20.3K 1.6K 33
                                    

Quand la jeune femme se réveilla, le soleil n'avais pas encore apparu derrière les dunes de sable, au loin, mais la lumière du soleil arrivait dans le ciel.

C'était le moment de passer à l'action.

Elle se redressa sur son lit, s'étira comme un chat, et se leva pour aller voir si sa robe était sèche ou non. Elle ne l'était pas. Vassili jura, et décida de laisser la robe là, et de seulement garder la chemise du roi pour partir. Tant pis pour lui, il n'avait pas qu'à lui donner.

Elle décida ensuite de de ne pas remettre ses chaussures et de les laisser par terre, car elles faisaient trop de bruit sur le marbre du sol du palais. C'était des sandales simple, qu'elle mettait pour se balader dans les marché locaux à côté de son hôtel, mais qui claquait énormément, surtout sur le sol de sa chambre hier soir avant d'aller se coucher.

Elle aperçut en traversant sa chambre, son chaperon posé sur le bout du grand lit, et en profita pour le remettre. Elle se faufilera plus facilement avec, dans les couloir, grâce à la pénombre de l'aube. Elle rabattit enfin la capuche sur sa tête et ouvrit la porte de sa chambre doucement, ayant peur qu'elle grince.

Les lumières étaient toutes éteintes, et il n'y avait pas un bruit, ce qui allait rendre sa fuite plus délicate à réaliser. Il devait être plus tôt qu'elle ne se l'était imaginé.

Vassili refit le même chemin que Naïm et elle avaient emprunté hier dans la journée, à l'envers le plus silencieusement possible, et elle déboucha sur le grand escalier en face de la porte. Elle les descendit sur la pointe des pieds, et se dirigea vers la porte d'entrée en trottinant et abattant ses pieds sans bruits sur le sol marbré.

Elle ouvrit sa porte de sortie doucement avant d'apercevoir sur l'horloge qu'il était près de cinq heure du matin. Elle espéra que le roi n'était pas matinal.

Quel erreur de sa part de croire ça...

Le cheikh l'observait depuis le haut des escaliers, et souriait. Si il avait sut qu'elle serait aussi discrète et avait mémoriser tout le chemin dans son immense palais, il l'aurait surveiller de plus près... Mais qu'importe, malheureusement pour elle, il était matinal, et l'avait vu quitter sa chambre il y a quelques instants...

Et il comptait bien la coincé à son hôtel, puisqu'il avait fait des recherche sur elle... enfin, il avait dû bien chercher puisque cette... jeune femme avait prit un faux nom pour réserver son hôtel... elle ne voulait sûrement pas être retrouvée.

Pendant ce temps, Vassili se glissa dehors, et se dirigea vers l'arrière du palais, comme Ania lui avait indiquer tout à l'heure.

Quand elle vit enfin les écuries dans la lumière orangé du soleil levant, au fond d'une grande cours arrière, elle se mit à accélérer le rythme malgré elle, dans les gravier pointu qui lui blessait les pieds, et en fit abstraction, en rentrant dans le écuries.

Les chevaux s'agitèrent un peu, mais pas assez pour alerter qui que ce soit.

Vassili parcourait les couloirs à la recherche d'Hosanna, et elle aperçu une tête noire passer entre les barreaux d'un box tout au fond d'un des nombreux couloirs de l'écurie. Hosanna. Elle croyait ne jamais plus la retrouver, tant le roi possédait de chevaux. Cela devait sans doutes être un haras au vues des magnifiques étalons qui s'y trouvaient. 

La jeune femme courues vers elle, en laissant tomber sa résolution de ne pas faire de bruits, et lui caressa la tête et le museau affectueusement. Elle frotta son museau contre la joue de Vassili et émis un petit hennissement à peine audible.

La jument était heureuse de retrouver sa maîtresse.

La jeune femme se tourna vers la porte coulissante et son regard tomba sur un cadenas accrocher au loquet. On voulait donc bel et bien l'empêcher de partir d'ici.

Kidnappée par un cheikh [TOME 1] TERMINÉOù les histoires vivent. Découvrez maintenant