Chapitre 18.

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La nuit commençait à tomber, en même temps qu'un vent glacé soufflait entre les arbres de la forêt.

Vassili remit sa robe noire à moitié déchirée qui avait sécher et ses baskets blanches qui n'étaient elles aussi plus mouillée, car des frissons couvraient peu à peu son corps . Hosanna était assise en dessous d'un arbre, regard rivé sur son tronc et la jeune femme en profita pour se glisser entre elle et l'arbre, dont les énormes racines qui ressortaient pourrait la protéger un peu du vent glacial. Le cheval faisait aussi à Vassili un bon coupe vent pour la nuit, même si l'atmosphère sans le vent était déjà glacée, alors cela ne changerait pas beaucoup.

Le soleil se coucha complètement, et la nuit noire tomba sur les deux femmes. Elles entendaient les bruits environnent, la chouette qui hululait, les petits rongeurs qui grattaient la terre, et le bruits des branches qui s'entrechoquaient, accompagnés du bruit des feuilles froissées.

Hosanna s'était endormie bien avant Vassili, soufflant sa respiration chaude contre la nuque de la femme, lui procurant un peu de chaleur, dont elle avait beaucoup besoin aux vues des tremblements de froid de son corps.

Elle essayait tant bien que mal de s'endormir malgré le temps glacial, lorsque contre toute attente, elle réussit à s'endormir d'épuisement, pendant que la nuit devenait un peu plus noire chaque secondes qui passaient.

***

Malheureusement pour elle, Vassili passa une très mauvaise nuit. Non pas que sa jument fût inconfortable, mais à cause du vent constamment présent, du début de la nuit jusqu'à la fin. Elle avait grelotté contre Hosanna, alors que celle-ci dégageait quand même une forte chaleur,  les courants d'air ayant balayer sa chaleur en quelques bourrasques.

Elle n'avait presque pas pu fermé l'oeil de la nuit, Hosanna avait pourtant rabattue sa tête contre son ventre pour essayer de bloquer le vent, sans grand succès. Elle ne sentait pratiquement plus ses pauvre pieds dans ses baskets, et ses mains avaient virés au bleu. Elle aurait peut être dû réfléchir à deux fois avant de partir uniquement vêtu d'une légère robe.

SANS PULL.

Mais enfin Vasili, réfléchis un peu dans ta vie avant d'agir ! Se dit-elle à elle-même.

Elle soupira lourdement, en essayant de se relever malgré ses membres engourdis. Le soleil pointait le bout de son nez, et elle su qu'elle n'arriverait jamais à se rendormir. Hosanna sauta sur ses pattes immédiatement, et la jeune femme pu s'agripper à elle pour essayer de se retenir, afin de ne pas tomber par terre.

Ce fus un échec cuisant.

Ses jambes ne pouvaient plus la porter, comme si le froid les avait rendu hors d'usage.

Sa jument ayant sans doute compris la situation, décida de se rasseoir, et de faire barrage du vent avec son corps massif. Vassili s'allongea carrément cette fois-ci contre elle, et la femelle posa sa tête sur l'épaule de sa maîtresse.

Elle commençait à vraiment haïr ce fichu roi ! Oh oui ! S'il ne l'avait pas retenu ici, elle serait dans sa chambre d'hôtel, au chaud, avec sa jument broutant du bon foin dans les écuries privées de l'hôtel.

Tremblante de plus belle, elle se recroquevilla le plus près possible de Hosanna, pour profiter de sa chaleur corporelle.  Pourtant, Vassili finit par s'endormir une seconde fois épuisée et gelée. Elle ne savait pas que dans un pays comme celui-là il pouvait faire si chaud le jour et si froid la nuit...

Soudain, elle fut réveillée par des bruits de sabots qui tapaient violemment contre le sol, le faisant tremblé. Le son sourd ricochait même sur les arbres de la forêt, qui fini alors par se stopper et fût remplacer par des bruits de pas précipités, qui s'approchaient de la jeune femme.

- Votre altesse elle est là ! Entendit Vassili à moitié dans les vapes.

D'autres pas, plus lourd cette fois et encore plus précipités s'approchèrent à leurs tour.

Quelqu'un chuchota au dessus d'elle des mots en arabe, et elle tendit l'oreille pour essayer de comprendre, sans succès.

Lorsque Naïm la trouva recroqueviller contre sa jument, qui ne bougeait d'ailleurs pas d'un poil, son cœur rata un battement. Est-ce qu'elle était morte ? Elle était bleu, presque violette, et elle ne montrait aucuns signe de vie. Ni tremblement qui indiquerait qu'elle aurait froid, ni cillement, rien. Il se pencha un peu, pour mieux l'observer, la peur aggriper aux entrailles, et vit qu'elle avait les paupières qui bougeait un peu. Son souffle se relâcha, et il posa une main sur ses long cheveux châtains.!

La jument s'écarta de Vassili sans que personne ne lui demande, comme si l'aura de dominance du cheikh s'exerçait aussi sur les animaux, et le vent la frappa de plein fouet. Elle se recroquevilla encore plus, à cause de son corps qui était exposé à la fraîcheur du vent.

On s'agenouilla prêt d'elle, et Vassili se décida à ouvrir les yeux. La première chose qu'elle vit à travers son esprit embrouillé, fut le roi, qui la fixait de son regard perçant, et elle papillonna des yeux pour voir si elle ne rêvait pas.

Elle eu beau le faire une dizaine de fois, cette stature menaçante qu'elle  reconnaîtrait entre milles ne voulait pas s'en aller de sa rétine, irritée par la lumière naissante du soleil.

Ce con était bien devant elle.

- Habibti... susurra t-il.

Habi quoi ?

Il se baissa, et la souleva dans ses bras comme si elle était un poids plume. Ne pouvant pas protester, trop épuisée pour cela, elle se laissa faire, en posant faiblement sa tête sur son torse, avec toute la force qui lui restait. 

Il parla encore en Arabe, et Vassili faillit pester. Il ne pouvait pas parler en anglais bon sang ?

Elle finit par fermer les yeux, n'ayant plus la force de lutter contre ses paupières lourdes. Quelqu'un lui caressa les cheveux, et elle sourit inconsciemment.

Elle ne parvint pas à assimiler la suite des événements, car Vassili s'était déjà endormit contre le souverain.

Kidnappée par un cheikh [TOME 1] TERMINÉOù les histoires vivent. Découvrez maintenant