Le pardon et l'animosité

Je dois avorter Madame

Synopsis 1

Tory rencontre Tom, un entrepreneur américain qui construisait un centre commercial dans leur petit village natal. Ils tombe amoureux et vivent donc leur histoire amoureuse en cachette pour ne pas attirer l'attention et susciter les jugements des gens du village sauf que, les choses tournent mal et malgré les différents types de protections utilisées, elle se découvre enceinte et décide d'avorter sans l'accord de ses parents ni de son amant qui lui, est rentré dans son pays.

1ère Partie

Elle est assise juste là, dit une infirmière au docteur Sanders en me pointa du doigt.

Sanders : D'accord, merci je veux la voir.

Répondit le docteur en lui faisant un signe d'au revoir.Elle s'avança à grand pas vers moi et me tendit la main ;

Sanders : Alors, Tory c'est ça? Me demanda t-elle

Tory : oui Madame, réponds je timidement.

Elle ouvrit alors une porte derrière moi et me demanda d'entrer puis, une fois à l'intérieur me proposa de m'assoir et m'offrit une boisson. Quelle dame chaleureuse ! Me suis-je dis. Elle dégage quelque chose que j'aimais beaucoup, je ne sais pas quoi mais quelque chose de fort.

Tory : Je voudrais bien un verre d'eau svp!

Sanders : un verre d'eau, bien sûr !

Elle revint une minute après avec un verre d'eau et en s'installant derrière son bureau, elle commença la conversation :

Sanders : Alors Tory, et si on parlait du sujet qui vous emmène ici?

Tory : je voudrais avorter Madame, ai-je répondis timidement.

Sanders : Tu as quel âge ma chérie ?

Tory : 15 ans Madame.

Elle respira profondément en me regardant dans les yeux puis enchaîna :

Sanders : Et tes parents ?

Tory : Ils ne sont pas au courant. Je fût une pose et continua ; et je ne veux pas qu'ils sachent.

Sanders : Très bien, sache que ça dépend de toi, c'est ta décision et légalement tu n'as pas besoin de leur accord.

Elle se leva de son bureau et fit les cent pas dans la pièce puis revint s'asseoir au bord de la table en face de moi. Je voyais clairement dans son regard qu'elle voulait me faire la morale et je ne voulais pas que quelqu'un me prêche. Je voulais juste que ça se termine vite.

Tory : je me suis renseigné avant de venir. dis-je d'un ton ferme. L'avortement est soin médical et j'en ai bien le droit.

Sandes : je n'ai jamais dis le contraire. dit Miss Sander d'une voix douce, calme et pleine d'assurance puis, elle renchérit ; je veux tout simplement que tu sache qu'il ya des risques et conséquences.

Tory : je sais ça aussi.

Sanders : d'accord...Et le père ?

Tory : il n'est pas au courant lui aussi.

Sanders : Si vous vous êtes aussi bien renseigné que vous le dites Miss Tory, vous devriez savoir qu'on ne se rends pas à un avortement toute seule.

Tory : Pas si tu dois rester moins de 12 heures dans l'établissement. Interrompu-je.

Sanders : C'est exact, revenait mercredi prochain accompagné.

Elle dit ça en quittant la pièce,

Tory : Mais...

Sanders : Tory, j'ai moi aussi une fille de 15 ans et si j'apprenais qu'elle s'était faite avorter derrière mon dos, je pense que je serais très dessus et blesser en tant que mère de ne pas pouvoir être à la hauteur pour ma fille. Ce moment ci que tu t'apprêtes à passé est un moment très important dans ta vie et je pense que tu devrais au moins prendre le temps de passer à si oui ou non tes parents méritent de le partager avec toi. Ce garçon avec qui tu as fait ça a t-il le mérite de savoir ce que tu t'apprêtes à faire ?
Tu ne le vois peut-être pas comme ça mais tu as besoin du soutien de ton entourage. Je ne pense pas que tu devrais vivre ça toute seule.

Elle ferma la porte et revint s'asseoir sur la table. Puis continua :

Sanders : Je ne connais pas ta famille et je ne veux pas du tout me mêler des affaires qui ne me concernent pas mais, j'aimerais quand même que tu prenne le temps d'y réfléchir et si dans une semaine tu ne pense toujours pas que ta famille devrait le savoir et ton petit ami non plus, tu reviendras et nous procéderons à l'avortement sans poser des questions.

Elles prit une brochure sur la table et me la tendit.

Sanders : Tiens, il ya mon numéro dessus, n'hésite pas à me contacter si tu as besoin d'aide et n'oublie pas, tu n'es pas seule et ma porte est toujours ouverte pour toi.

je pris la brochure et une larme caressat ma joue. Miss Sander l'essuya avant qu'une autre fasse son apparition. Et sans le vouloir je fis tomber l'armure et lui ouvrit mon cœur, elle était vraiment maternelle et chaleureuse que j'avais juste envie de m'ouvrir à elle, j'avais peur du jugement des autres mais elle, elle me me comprenait, elle ne me jugeait pas et Dieu sait que j'avais besoin d'une confidente.

Tory : Mes...Mes parents vont me tuer si ils l'apprennent. Dis je en me jetant dans ses bras,elle caressa ma tête en disant :

Sanders : Non c'est faux ma chérie, tes parents t'aiment. Mais c'est vrai, ils seront dessus, peut-être un peu trop mais, ils ne vont pas te tuer, pas du tout au contraire tu seras peut-être surpris de découvrir un grand soutien en eux...

Tory : Vous ne comprenez pas Miss Sanders , il a 35 ans, lui interrompu-je en sanglotant.

Sanders : Qui a 35 ans? Qui, ton petit ami, mais pourquoi tu lui parle pas? Dit-elle inquiète

Tory : Le fait est qu'il est rentré dans son pays, son travail est fini, il ne va peut-être pas rentrer...

Sanders : Alors je pense que c'est par lui que tu dois commencer. Il pourrait être poursuivi en justice pour détournement de mineur mais je veux que tu y réfléchisse et que tu en parle d'abord avec lui et avec ta famille si possible d'accord?

Tory : Oui Madame !

Sanders : Tory? M'appela t'-elle en me fixant droit dans les yeux, Tu n'es pas seule, pas seule à traverser cette épreuve et sache qu'il y a des milliers des filles dans le même cas que toi, avec un peu d'aide elles sont arrivées à s'en sortir. Tu ne peux pas traverser ça toute seule, je ne peux pas te laisser le faire.

Tory : Je comprends Miss Sanders, je vous remercie!

Sanders : C'est mon travail !

Tory : Miss Sanders?

Sanders : oui chérie ?

Tory : Pensez-vous que je suis quelqu'un de mauvais ? Demande-je debout devant son bureau au moment où je devais quitter la pièce.

Sanders : Bien sûr que non chérie, enlève toi cette idée complètement idiote de ta tête.

Elle se leva et sera mes mains dans les siennes puis, toujours dans cette atmosphère bienveillante et avec ce regard assurant me dit : " Tu n'es pas une mauvaise personne, tu as tout simplement commis une erreur, une grosse erreur. Tout le monde comets des erreurs, même les plus braves d'entre-nous on un jour commis des erreurs. le plus important maintenant est de savoir comment se relever pour ne pas s'enfoncer d'accord ? Je sais que tu es courageuse, tu va affronter ça je re fais confiance.

Tory : Merci beaucoup Miss Sanders !

Sanders : rendez-vous à la semaine prochaine.

Et c'est ainsi que me pieds quittèrent le cabinet de Miss Sanders ce jour là, j'étais toujours angoissé à l'idée d'en parler à mes parents mais, je savais que c'était la meilleure des choses à faire. Je savais que ça n'allait pas être facile à digérer pour mes parents et que l'âge de mon ex rendrait les choses encore beaucoup plus compliqué mais cette épreuve avait la capacité de me prouver à quel point mes parents m'aimaient. Et mon ex ? Resteras t- il à mes côtés ? Je me sentais comme prête à perdre tout ce que j'avais dans ma vie et d'un côté prête à tout perdre. Meme sachant que mes parents m'aimaient je ne pouvais pas prédire exactement leurs réactions, m'aimeront-ils toujours? Ou bien je serais une honte pour eux? J'avais peur qu'ils me rejettent à cause de ça. A 15 ans, sans job, sans maison, je ne pourrai survivre sans eux.