9ème Partie
Cela faisait des semaines que j'essayais de contacter Rachel sans succès, que c'est soit chez elle à la maison ou au restaurant où elle travaille, on me répondait toujours la même chose : " elle n'est pas là ". Je savais que je l'avait blessé et je voulais arranger les choses avec elle mais, elle ne me donnait pas d'opportunités. Rachel est ce genre des personnes qui, lorsque quelqu'un blesse leurs sentiments ferment définitivement la porte de leurs coeurs. J'espérais en tant que sœur qu'elle ne me fermerait pas son cœur, mais on va dire que non, elle a coupé tout contact avec moi et ne venait même plus pour les repas en famille. Elle rendait donc visite à mes parents lors de leurs pose déjeuner au travail ou chez elle. Finalement j'ai décidé d'arrêter d'aller vers elle, ça devenait ridicule de lui supplier de me pardonner, non pas qu'elle n'avait pas le droit d'être fâché mais que je devais aussi en quelque sorte respecter sa décision de ne plus m'approcher.
Un soir en revenant du travail, ma mère me proposa d'aller causer avec elle, elles avaient rendez-vous le lendemain après-midi et donc je pouvais me retrouver face à elle sans qu'elle s'y attendes et comme elle serait là, ma mère nous aiderait à converser. Après un long moment d'hésitation je me suis dis : " Pourquoi pas ? " et au moins comme ça je traverserait ce cap de l'accouchement avec toute ma famille de mon côté et une conscience tranquille. Ce soir là aussi Tom m'appella pour m'annoncer qu'il serait là avant le jour de l'accouchement dans 6 semaines. Cette nuit la je pense que c'est fut la première fois que je me sentais encore moi, que j'ai pu dormir tranquille.
Le lendemain au restaurant une grosse dispute s'enclencha, remonter, Rachel ne voulait toujours pas me parler et ma mère essayant de rendre cette dispute une discussion civilisée, ne se rendit pas compte que je faisais un malaise. Tout ce dont je me souviens c'est la terre qui tournait autour de moi et les cris de Rachel. Quand j'ouvris les yeux plus tard, j'étais sur un lit entouré de plusieurs médecins ; " elle perd beaucoup des sangs " disait une voix, " Nous devons l'emmener dans la salle d'opération " disait une autre , " libérer le passage aller vite vite vite vite"
Rachel : Tory, Tory, est-ce que tu m'écoutes ?
Une main serait la mienne, j'essayais de voir qui s'était mais j'y arrivais pas. Tout était flou mais, je pouvais entendre les appels de Rachel et ses excuses, les prières de ma mère et sa main dans la mienne.
Infirmière : vous ne pouvez pas entrer Madame.
Alex : svp , c'est ma fille. dit ma mère. Je veux être avec elle.
Tory : Mam...Maman
Alex : je suis la ma chérie. Elle regarde l'infirmière droit dans les yeux et dit ... svp Mademoiselle !
Infirmière : je dois demander l'autorisation à mon Supérieur et elle ferma la porte après elle.
Les personnels soignants venaient et revenaient.
Infirmière : c'est bizarre.
Sage-femme : on doit essayer de sauver la petite, il mourra de toutes les façons.
Tory : s...sv...svp
Sage-femme : chuuut calme toi. Il faut une autre poche des sangs, elle en perds énormément, Delfine occupe toi de ça.
L'infirmière s'en alla en courant. Je pu apercevoir mon ventre entrouvert, ils étaient arrivés à faire sortir le bébé mais, n'arrêtait pas de dire qu'il était trop bizarre et qu'il fallait me sauver.
Infirmière : Est-ce que c'est normal qu'elle soit éveillée ?
Infirmière : je ne pense pas qu'elle l'est.
Sage-femme : Elle l'est. L'anesthésiste n'a pas bien marché... Je crois et avec tout ce que nous lui avons déjà donné, je ne peux pas lui faire une autre injection. Dit-elle concentrer sur la fermeture de mon ventre.
Une infirmière entra et dit : " Nous n'avons plus des sangs. "
Infirmière2 : comment ça nous n'avons plus des sangs ?
Infirmière 1 : Le stock est vide. Il n'y a rien...on a envoyé un communiqué pour trouver un donneur.
Sage-femme : j'ai peur que c'est soit trop tard, elle en train de nous quitter. Tory ? Tory?
J'entendais sa voix mais elle s'éloignait de plus en plus, je voulais répondre, leur dire que je voulais pas mourir mais je n'y arrivait pas. Puis je me retrouvais dans une pièce sombre, assise avec Tom, une table nous séparait.
Tom : Si tu es là, ce que l'enfant est venu au monde.
Tory : où sommes-nous ? Dis-je agitée.
Tom : calme toi. Eh! Tory ? Regarde moi...tu n'as rien à craindre.
Tory : Tom, où sommes-nous ?
Tom : Cet enfant doit mourir, sinon c'est toi qui meurt.
Tory : mais où sommes-nous non de Dieu? Pourquoi je suis avec toi? Où est mon bébé ? Pourquoi tu dis tout ça?
Tom : à ton avis? Sit-in en s'asseyant.
Tory : Je ne sais pas...j... je me rappel que j'etais entrain...attend tu es mort toi aussi? Oh! Mon Dieu! Qu'est-ce...
Tom : je ne suis pas mort. Toi non plus, enfin pas encore mais tu dois devoir faire un choix.
Tory : un choix ?
Tom : oui un choix, dit-il avec légèreté puis, il enchaîna. Eh! Bien tu vois, je t'avais fortement conseillé de faire ce choix bien avant mais tu as voulu faire l'héroïne, il mit ses pieds sur la table et fixa ma tête bouleversée puis dit : " c'est lui ou toi aujourd'hui ".
Tory : Pourquoi on est ici? Et si tu n'es pas mort que fait tu la? Dis-je énervé.
Tom : oh! Désolé j'étais tellement excitée de te poser cette question que j'ai du oublié les bonnes manières. Bienvenue chez-moi! Il inspira profondément et dit... en enfer.
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Le pardon et l'animosité
FantasyTory rencontre Tom, un entrepreneur américain qui construisait un centre commercial dans leur petit village natal. Ils tombe amoureux et vivent donc leur histoire amoureuse en cachette pour ne pas attirer l'attention et susciter les jugements des ge...