Chapitre 12

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Mes yeux commencent à s'ouvrir petit à petit, et ma vision se fait trouble : il me semble apercevoir une salle étroite et sombre, à peine éclairée par un fin filet de lumière provenant d'une petite lampe.
Cet endroit semble être une sorte de cave. Lorsque je commence à bouger afin de me redresser, je me rend compte que mes membres sont attachés au mur par des chaînes, et que je suis avachis par terre !
Ça ne m'étonnerais pas que ce soit Max qui m'est emmener ici...

Alors que j'essaie tant bien que mal de me détacher en tirant sur les chaînes ( je sais très bien que ça ne sert à rien ), une porte s'ouvre et justement, Max débarque.
Il s'approche de moi en souriant et s'assoie sur une chaise, me faisant face :
- Détache moi bordel ! Tu peux m'expliquer ce que tu fous ? Putain, je te reconnais plus ! Il y a à trois semaines tu jouais le rôle du « parfait petit ami », et maintenant tu t'es transformé en psychopathe ! Parce que c'est bien ça, tu jouais la comédie n'est ce pas ? Dit- Je en m'énervant et en laissant couler une larme.
- C'est bon, tu a finit ?! Je peux en placer une ?
Je me contente d'un retard noir, et il reprends la parole :
- Bon....je vais te raconter quelque chose. Il se trouve que je t'ai mentis sur ma vie...mon père ne bat pas ma mère, je ne suis pas dans le lycée St Albin depuis la rentrée. La vérité, c'est qu'il y a au moins trois mois de cela, j'ai vu mon père tuer ma mère de mes propres yeux...quelques coups de poignard dans le cœur.
J'ignore pourquoi, sûrement cette relation que j'avais avec mon père, cette même vision de la vie, mais je l'ai innocenter en fabriquant des preuves solides et en mettant en scène le crime, pour que tout m'accuse, moi. C'était facile de se faire passer pour un adolescent instable, avec des pulsions de tueurs en série...parce qu'au fond, je crois que c'est ce que j'ai toujours été.
Alors j'ai obtenu ce que je voulais : j'ai étais placé en hôpital psychiatrique. Et là-bas, j'ai rencontré une personne qui me comprenais, qui me fait pensé à mon père : Cécile. Elle se fait passer pour une infirmière, mais en réalité, elle fait des expériences interdites sur les humains, dans le sous-sol abandonné de l'hôpital.
Elle fait revenir les gens de la mort, en faisant repartir leur cœur, et peux voir dans leur tête ce qui se passe après leur mort à eux, grâce à un écran relié à leur cerveaux !
Elle m'a clairement confirmé ma passion pour la mort, en ajoutant de nouveaux éléments.

Je n'en crois pas mes yeux...c'est tout simplement follement macabre...putain, mais où je suis tombée encore !
- Mon dieux...dire que tu m'a mentis tout ce temps, qu'en fait t'étais un malade mentale ! Dit-je. Mais tenant plus à ma vie à cet instant, je demande :
- Et alors, tu va me faire quoi maintenant ?!
- Justement, j'allais y venir...vois-tu, j'ai moi aussi fais ce voyage après ma mort, et j'ai vu quelque chose, qui a été révélateur pour Cécile et moi : il s'agit de crée une secte ou l'on pourrait faire par de nos passions pour la mort aux gens...mais bien sûr, il nous fallait quelqu'un à sacrifié...mais pas n'importe qui...une personne qui serait chère à l'un d'entre nous ! Et je t'ai trouvé, toi. Je n'est jamais aimé quelqu'un autant que je t'aime, et je te promet de t'offrir une vie meilleure quand tu sera de l'autre côté !

- MAIS C'EST QUOI CE DÉLIRE ?! T'ES COMPLÈTEMENT MALADE, JAMAIS TU ME TOUCHERAS !!! Criai-Je en pleurant.
- Tu vois, tu a peur de la mort ! Il est temps de changer d'avis sur la question, non ? Dit-il en souriant et en s'approchant de moi. Tu veux sortir d'ici n'est ce pas ? Et bien vas-y, dit-Il en me détachant.

Même si je trouve bizarre le fait qu'il me laisse partir comme ça, je saisis l'occasion et me lève. Lorsque je m'apprête à partir, il me prends le bras et me chuchote :
- Je te laisse partir parce que je t'aime...mais je te garantis qu'on va bientôt se revoir, tu me m'échappera pas Anaïs.
Je frissonne à l'entente de ces mots et part en courant vers la sortie. Je parviens à trouver la route, et marche jusque chez moi. Tremblant encore de peur, je m'efforce de faire ma routine comme si de rien n'était, pendant que c'est peut être la meilleure chose à faire pour oublier...
C'est complètement faux, mais je me raccroche au moindre espoir.
Je monte me laver les dents et me mettre en pyjama. Alors j'enfile mon débardeur, j'entends en bruit en bas.
J'essaie de me convaincre que c'est mes parents qui rentrent, même si je n'y crois pas une seule seconde, après ce qu'il vient de ce passer...il avait prévenu qu'on se reverrais.
De toutes façons, je ne vais pas attendre dans ma chambre..

Je descend alors discrètement, sentant mon cœur battre tellement fort que toute la ville pourrait l'entendre. C'est alors que d'un coup, des bras le prennent par derrière, et je sent une seringue de planter dans mon cou !
La personne qui me porte-ou plutôt me traîne-, m'entraîne vers une voiture noir.
Alors que ma vue se trouble, je distingue une femme près du véhicule.
Je me retrouve allongée dans le coffre, quand le sens une personne s'approcher de mon oreille et me susurrer :
- Je t'avais dit que tu le m'échapperais pas.

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