Chapitre 16

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J'observe attentivement notre « médecin légiste pour agents secrets », alors que celui-ci confectionne le badge de chirurgien : il a pris la base, autrement dit le badge en lui-même, puis à l'ordinateur, a taper le nom, prénom et profession d'Henri, qui a bien sûr changé d'identité.
Dorénavant, il s'appellera Michel Dubois, et sera chirurgien à l'hôpital de Valas, la ville à côté de la nôtre.

Après m'avoir donné une blouse et fabriqué la carte de médecin, Henri allias Michel, ne tarde pas à revenir, l'air fatigué :
- Ah, te voilà ! Alors comment ça c'est passé ? Lui demandais-je
- Oh, ça peut aller, seulement il y avait vraiment beaucoup de monde ! Répond-il
Je lève les yeux au ciel avant d'ajouter :
- On vient de finir tes affaires ! Tu va pouvoir appeler l'hôpital et y aller ! A présent, tu es Michel Dubois, c'est clair ?
Il saisi le badge, la blouse et la carte et hoche la tête.
- Bon, maintenant qu'on a tout, tu va appeler l'hôpital. Je lance, après lui avoir expliqué ce qu'il devait dire.

Il accepte et compose le numéro de l'hosto :
- Oui bonjours, je suis Michel Dubois, chirurgien a l'hôpital de Valas. Je vous appelle car nous sommes en pénurie de morphine, et je voulais savoir si vous pourriez nous aidez en prévoyant un stock afin que je puisse le chercher dans, disons une heure ? Oui ? D'accord merci beaucoup, il faut dire que nous avons des patients en attentes de greffes et cela devient dangereux ! D'accord merci encore, à tout à l'heure ! Fit-il en raccrochant.
- Mais c'est que tu pourrais être un très bon comédien ! Tu es très persuasif ! Je dis.

Une petite heure plus tard, Henri part pour l'hôpital, vêtu de sa blouse, son badge et sa carte. Il revient une demi-heure plus tard avec un gros sac de morphine.
- Dit, tu pense que l'on pourrait le transformer en gaz ? Dit-Je en m'adressant au médecin.
- Oui, j'ai une machine je peut te faire ça !
- Parfait !

Il nous a mis le gaz dans des sortes de petites cartouches qui ressemblent à des petites bombes.
Une fois que tout est prêt, nous sortons après avoir payer et remercier le médecin.
Je fais un plan détailler de comment on va s'y prendre le soir, au niveau notamment de la découpe de la fenêtre à Henri.

Vient enfin le soir, et nous partons vers 23h30 à la prison. On la contourne discrètement et minuit finit par arrivé.
On lance alors toutes les capsules de morphine dans les conduits d'aération qui dépasse de l'extérieur et nous nous dirigeons sous la cellule de Cécile. Celle-ci nous avait mis un morceau de carton rouge coller à la vitre, afin qu'on la reconnaisse.
Puis on attends qu'elle se pointe. D'un coup, on entends taper à la fenêtre et on se retourne pour nous retrouver face à Cécile, un morceau de tissus sur le visage en guise de protection :
C'est alors qu'on s'activent le plus vite possible. On commence par casser les barreaux avec la scie circulaire, à casser la vitre avec la défonceuse et enfin agrandir la sortie en brisant le mur autour à l'aide du marteau piqueur.

Bingo ! Cécile parvient à sortir en escaladant et nous nous mettons à courir une fois ses pieds touchant le sol, avant que les gardes ne se réveillent.

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