Chapitre 15

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PDV MAX :
La brise fraîche me caresse doucement le visage tendis que je me réveille tranquillement. J'entends alors un léger grincement...étonné, j'ouvre complètement les yeux et observe le lieu autour de moi.
Ah mais oui c'est vrais, j'avais presque oublié : lorsque j'ai repris connaissance dans la station service, j'en entendu Anaïs et la caissière appeler la police...je suis donc partis en courant et étant donné que la nuit commençait à tomber, j'ai trouvé refuge dans cette grande abandonnée, à l'orée d'une forêt.

Anaïs. Putain, elle m'a encore échappée...mais je n'est pas dit mon dernier mot. Il faut que je trouve un moyen de faire évader Cécile de prison.
Et il ne faut surtout pas que je me fasse choper dans la rue...car oui, évidemment l'hôpital me cherche ! En fait, quand Cécile est partis pour l'aider à enfermer Anaïs, elle était censée déposer un avis de recherche chez les flics...comme ça n'a pas était le cas, tout les policiers sont mobilisés dans la ville pour me rattraper !

Je réfléchis donc à un plan, lorsque j'entends soudain un coup de feu. Je sort discrètement de la grange pour voir d'où il vient : c'est un chasseur. Il est dos à moi, caché derrière un arbre et occupé à tirer sur une biche non loin de la.
Parfait. J'ai trouvé mon complice. C'est primordiale, car ici tout le monde me recherche, et même avec une coloration de cheveux on me reconnaîtrais !
Je m'approche alors sans faire de bruit vers le chasseur. Je lui met d'un coup ma main sur sa bouche pour le faire taire.
Surpris, il se retourne et quand son regard croise le miens, une lueur de surprise puis d'effroi se lit dans ses yeux.
Comme je sais que mon regard peut être flippant, je continue a le fixer.
L'homme étant complètement paralysé, j'en profite pour prendre le fusil qu'il tient de ses mains tremblantes.
Il ne semble pas s'en rendre compte de suite.
Je me penche vers son oreille et lui murmure :
- Tu me suis jusqu'à la grange, et surtout, tu te tais sinon je te flingue, c'est claire ?!

Il hoche la tête. Ce mec doit avoir 60 ans, et il est terrorisé...pas étonnant, ce doit être le genre de retraité qui s'occupe en allant à la chasse, mais qui n'a plus les couilles pour se défendre. Si ça se trouve, je vais peut être provoquer une crise cardiaque chez cet homme ! Oui je suis cruel, et alors ?
On finit par arriver dans la ruine et je le pousse contre un mur, puis me met devant en le pointant avec le fusil :
- Arrêtez, vous vous prenez pour qui ?! Je vais appeler la police, vous croyez que je nous ai pas reconnus ?! Lance-Il en tremblant.
Ce n'est absolument pas crédible.
- Donnez moi votre téléphone.
- Non.
- Ne m'obligez pas à tirer !
- Non, vous ne l'aurais pas !
- Ah ouais ?! Dit-Je avant de tirer à côté de son pied.
Il sursaute et marmonne :
- Arrêtez, j'ai...j'ai une famille ne me tuez pas !
- Su tu veux les revoir donne-moi ton putain de portable !!
Je tire à nouveau entre ses pieds.
- D'accord d'accord, tenez ! S'empresse-y-Il de dire en me le tendant.
- En ben voilà, c'était pas si compliqué !
Je saisis le téléphone et le glisse dans ma poche arrière. Le papi est toujours terrorisé alors que je le contourne, arme à la main.
- Bien...tu te doutes bien que je n'ai pas fais tout ça pour le téléphone ? Tu va m'aider à exécuter un plan ! Existant, n'est ce pas ? Aller, ça te fera une petite aventure dans ta vie de retraité ! Tu crois pas que tu en a assez de te sentir inutile ? Je lance en rigolant.
- Qu'est ce que je...vais devoir faire ? Demande-t-il
- Mmm...et bien tu va d'abord appeler dans une prison, je te dirais ce que tu devra raconter, et puis ensuite tu ira dans un magasin de bricolage, dans une boutique de vêtements, et dans un hôpital ! Ne pose pas de questions, même si je sais que tu dois avoir une petite idée de ce que je prépare...
- Heu d'accord..

Je prends le portable et composé le numéro  de la seule prison de la ville. Avec un peu de chances, c'est là où ils l'ont transférée...bien que de toutes façons, je ne vois pas pourquoi ils l'auraient mît dans une prison à l'autre bout de la France !
J'espère qu'elle est considérée comme « danger public », comme ça elle est seule sans sa cellule et ce sera plus facile pour la faire évader.
Je rends le téléphone à l'homme et dis :
- Bon, tu va dire exactement ce que je vais te dire : « Bonjours, Cécile Dubois est bien incarcérée ici ? » Si ils disent non, tu t'excuse en disant que c'était une erreur, et si oui, tu va dire : « Je suis son père et j'aimerais lui parler s'il vous plaît ». Si ils sont d'accord parfait, sinon tu proteste en disant qu'un proche est mort et qu'il faut que tu lui dise. C'est bon ?
Il me regarde avec de grands yeux écarquillés et hoche la tête :

Je lui passe le combiné et tient fermement le fusils pour lui faire comprendre qu'il n'a pas intérêt à déconner. Apparement, ça marche :
- Allô ? Oui bonjours, je vous appel pour vous demander si Cécile Dubois est bien incarcéré dans votre établissement ? Oui ?
D'accord dites, je suis son père et j'aimerais lui parler...un proche est mort et je lui dois lui en parler...c'est possible ?
Oui ? Oui, je ferais vite bien sûr..merci monsieur, bonne journée à vous !

Il doit y avoir Cécile de l'autre côté puis il me passe le combiné :
- Allô Cécile ?
- Max ! Alors dit-moi, quel est le plan ? Demande-t-elle
- Tu va bien m'écouter... tout d'abord, tu est bien seule dans ta cellule ?
- Oui, je suis considérée comme instable et dangereuse...
- Ok, parfait...ce soir, vers minuit tu regardera discrètement par la fenêtre, et quand tu nous verra, on aura balancer de l'anesthésiant dans les conduits d'aération de la prison...il faudra que tu prenne ce que tu as sous la main pour boucher toutes les entrées d'air qu'il pourrait y avoir dans ta cellule, puis tu te couvrira la bouche et ne nez avec du tissus pour éviter d'inhaler le gaz .
Quand tout le monde sera drogué et endormis, on percera là vitre, casserons les barreaux, et agrandirons l'ouverture pour que tu puisse passer. De cette manière, ils n'entendront pas les bruits et tu pourra sortir ! C'est ok ?
- Ok reçus, à tout à l'heure !
Après lui avoir expliquer ce qu'a dit le chasseur, elle dit en pleurant alors que le garde revient :
- D'accord papa...oui ça va aller ne t'inquiètes pas !

Puis elle raccroche. Je me retourne vers l'homme :
- Bien, au boulot...juste, comment tu t'appelle ?
- Henri...
- Ok, Henri tu va passer par le magasins de bricolage et tu va acheter une petite défonceuse, une scie circulaire et un marteau piqueur. Ensuite, tu ira dans une boutique de vêtements ou tu prendra une veste noir à capuche, et tu finira par aller dans l'hôpital générale en centre ville, ou tu demandera de l'anesthésiant en te faisant passer pour un chirurgien de la ville d'à côté en manque de ce produit.
Pour ça, tu viendra au 5 rue des tulipes, ou tu va d'ailleurs m'y emmener en voiture dans quelques instants. Las-bas, on aura trafiquer un badge de chirurgien, une blouse et une carte de médecin.
Quand tu y sera, tu appèlera également l'hôpital de la ville où tu leur demandera de prévoir un stock avant d'y aller.
Voilà, c'est bon ?
-Ou-i

Henri m'emmène donc à l'adresse donnée, dans sa voiture ( ou je me cache ). On va tout simplement chez un médecin légiste, ou seul les agents secrets qui ont besoins de couverture s'y rendent. Il n'est absolument pas connus de la communauté ni de la police. Oui, j'avais tout prévus.
Nous arrivons donc dans la ruelle et je guide Henti jusqu'à un vieux bâtiment désaffecté, qui était autrefois une boulangerie.
On entre rapidement et le médecin nous ouvre :
- Bonjours ! Encore des cadavres à trafiqués ?
- Non, on auraient besoin que vous nous trafiquiez plutôt un badge de chirurgien et une blouse ! Je dis
- Tiens-donc ! Tu viens des services de renseignements ? Je n'étais pas au courant qu'ils embauchaient des jeunes !
- Au fait, ça fait deux ans que c'est ce cas.. on passe plus inaperçus !
- Je vois...c'est pour ce monsieur ce que tu me demande ?
- Oui, il est débutant...pour cette mission, il faut que je l'accompagne pour lui montrer comment ça marche !
- Et vous allez arrêtez qui cette fois ? Demande le médecin en fouillant dans ses affaires.
- C'est une mission contre un trafique d'organes qui semble se passer au sein de l'hôpital du centre ville...il va se faire passer pour le nouveau chirurgien et va réunir suffisamment de preuves contre les coupables ! Je ment
- D'accord ! Vous avez de la chance, je n'ai plus qu'un badge !

- Il faut que j'y aille, je reviens plus tard ! Lance Henri
- Oui, va y ! Je dis en tendant son téléphone dans lequel je lui ai écrit que si s'il revenait pas, je le retrouverais et le tuerais lui et sa femme. Je pense que ça lui a suffit puisqu'il hoche la tête et se ru vers l'extérieur.
- Au travail ! Dit le médecin

Le plan s'annonce pas trop mal... tiens bon Cécile !

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