Chapitre 13

12 1 0
                                    

Je me réveille dans un lit, ligotée par des sangles sur tout mes membres. Je redresse ma tête-Cette dernière me faisant extrêmement souffrir, sûrement a cause de ce qu'ils m'ont injecté plus tôt- pour tenter d'identifier le lieux dans lequel je me trouve.
Une chambre de n'importe quelle habitation, rien d'alarmant en temps normal...cependant, je ne suis pas en temps normal, puisque je suis attachée au lit !

Évidemment, mise à part le meuble où je suis allongée, la pièce est totalement vide...rien que je pourrait attraper pour m'en servir afin de me détacher ( en même temps, je ne suis pas vraiment le genre de fille hyper intelligente dans les film, celle qui trouve toujours la solution comme si être séquestré faisait partis de son quotidien ! )
Alors que je repose ma tête contre le matelas en fixant désespérément le plafond-comme si il allait m'aider-, une personne ouvre la porte et pénètre dans ma chambre.

Pas besoins de regarder pour savoir que ce n'est autre que Max. Celui-ci me regarde en souriant :
- Tu me fatigues putain...le but c'est quoi, c'est de me trimballer d'endroits en endroits et de m'expliquer votre secte de tarés mentaux ?! Je lance.
- Qu'est ce que tu peux être pessimiste ma chérie...comme je ne suis pas un grand méchant, je vais tout de même t'expliquer ce que tu fais la, et te détacher. Dit-il en plantant son regard dans le miens.
- Oh, mais quelle gentillesse...c'est drôle mais je n'en crois pas un mot, enfin bref dis toujours !
- Et bien j'ai l'immense honneur de te dire que tu vas rester dans cette pièce jusqu'à nouvel ordre ! Mais ne t'inquiètes pas, nous allons bien nous occuper de toi, il le faut puisque tu est notre petit bijoux...nous t'apporterons le repas aux heures normales, et nous te conduiront dans une autre pièce afin que tu puisse t'entretenir avec nouveaux membres de la secte !

Mais c'est une blague ?! J'ai juste envie de pleurer, mais je ne veux en aucuns cas montrer à mon interlocuteur que je suis faible et que j'ai peur. Je refuse de me faire sacrifié par cette bande de tarés.
Je trouverais un moyen de m'échapper de cette enfer. J'y arriverais.
- Comme il est 10h, et que tu a dormis toute la nuit, nous allons te servir ton petit déjeuner...tu dois avoir faim ! Déclare-il avant de tourner les talons et de repartir en fermant la porte ( a clef bien sur).
Il est vrais que j'avais presque oubliée que j'avais un peu faim... mais pour être honnête, tout ce qui vient de se passer a réussi à me nouer l'estomac.

Max reviens accompagné de cette femme qui se tenait à côté de la voiture hier soir :
Je suppose que c'est Cécile.
C'est justement elle qui tient mon plateau et me le pose sur une petite table que Max a apporté.
Cécile me regarde en souriant et se présente doucement, comme si j'étais une gosse de 5 ans à qui ont allé faire une piqûre :
- Salut, je m'appelle Cécile...ne t'inquiètes pas, tu es en sécurité !
Ben oui bien sûr, j'avais oubliée que la notion de sécurité s'appliquait même quand ont allait se faire sacrifier !
- Je sais qui tu est, et c'est bon je n'ai pas peur de vous ! Je répond en lui lançant un regard noir.
- Aller, cesse tes gamineries et mange donc un peu ça te fera du bien ! Intervins alors Max.
Soudain, je me souviens d'une chose primordiale :
- On t'a demander quelque chose ?! Et d'ailleurs, qu'est ce qui me dit que vous n'avez pas empoisonner la nourriture ?!
- Mais enfin, quand même ! Je vais te le prouver moi ! Dit-Il en rigolant et en prenant un morceau de la salade de fruit présente sur le plateau. Tu vois, je ne suis pas tombé !
- Excuse moi de me méfier, en même temps mon copain veut me sacrifier dans une secte du jour au lendemain !

Je rapporte alors attention sur mon petit déjeuner, et remarque un détail qui a le don de m'exaspérer :
Il se trouve qu'il n'y a pas de couteau et que la fourchette est en plastique...ils ont vraiment tout prévus ces enfoirés.
- T'es pas sérieux là ? T'aurais aussi pu m'enlever les deux couverts et qui sais, j'aurais peut être pu couper les sangles avec une fraise ! Dit-je d'un air sarcastique en désignant la salade de fruit.
- Nous devons prendre toutes les précautions, c'est comme ça ! Oh, j'avais faillis oublié !
Il s'approche de moi et coupe une des sangles après m'avoir demandé de quelle main je mangeais, afin de me permettre de me nourrir.
J'avais le ridicule espoir qu'il allait me détacher entièrement, et ça a dû se lire sur mon visage, puisque Max lance :
- Dommage...mais enfin, tu es trop précieuse pour qu'on te laisse une opportunité de partir !
Je lève les yeux au ciel et commence à manger.

Ça fait maintenant deux jours que je suis enfermée et que c'est toujours pareil...je commence déjà à trouver le temps long, alors qu'est ce que ça va être si je dois y rester pendant deux mois !
Au début je me plaignais à Max que je m'ennuyais et cet abrutis n'a rien trouver de mieux que de me dire de réfléchir à la secte ! Puis quand j'ai commencée à insister, il m'a donné des livre sur la secte et tout le tralala, et finalement, je me dis que je préférerais m'ennuyer que de lire ces conneries.
Mais puisque les livres sont à côté de moi, posés sur la table...je vais tellement péter un câble à force de ne rien faire que je saisi malgré moi un des bouquins.
Et croyais- moi, j'ai vite arrêtée de le lire : dès le moment où le premier paragraphe parlait de l'importance de « l'après-mort », et de sacrifié une personne, en, je cite : « prenant bien soin de faire passer dans une une coupelle le sang du sacrifié, et le faire boire à chaque membres de la secte » !
Comment peut-on être aussi tordu ?!

Bref, aujourd'hui Max reviens dans ma chambre en venant m'annoncer une nouvelle :
- Bonjours, c'est le moment de commencer à t'entretenir avec le premier membre de la secte ma jolie !
Face à cet aveux, je frissonne et répond :
- Génial, j'ai hâte ! Je dit d'un air sarcastique.
Il me détache, puis me bande les yeux avec un morceau de tissus. Aider de Cécile, il m'escorte hors de la chambre.
Même si je crois connaître la réponse, je demande :
- Pourquoi ce tissus ?!
- Enfin chérie, tu ne crois quand même pas que l'on va te donner un indice du lieu où tu te trouve ! Répond cette connasse de Cécile qui n'a pas ouvert la bouche depuis mon regard noir de l'autre fois.
- Le membre se nomme Richard, c'est un ancien boucher qui découpait plus d'humains que de bovins si tu vois ce que je veux dire ! Déclare Max, si joyeusement que ça en faisait froid dans le dos.

Tout deux s'arrêtent et ferme la porte. Je suppose que je me trouve dans une autre pièce, alors j'élève le turban. Chose que je n'aurais jamais dû faire : un homme de trouve la, assis sur une chaise, ses coudes appuyés sut une table.
Il me fixe d'un regard vide, et se mit à me détailler de la tête au pied. Pervers.
Il plante à nouveau à son regard dans le miens et se met à sourire, tel un tueur en série.

Before Où les histoires vivent. Découvrez maintenant